chapitre 7

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Il fait nuit, je suis dans la forêt, je cours. Droite, gauche, je saute par-dessus des troncs morts. Je fabrique un arc et quelques flèches. J’ai besoin de me défendre.

Je me faufile à travers les buissons, je dois rejoindre ma cellule coûte que coûte. Au moment de tourner à gauche, je tombe sur un homme, arme à la main.

Il me regarde bizarrement, je ne comprends pas ce qu’il cherche, mais je ne reste pas planter sans me défendre, c’est lui ou moi, le Tyran, m’a autorisé à tuer que le jour de chasse, si ils ont un bandeau bleu, on ne tue pas. A la façon que cet homme me regarde, je ne vais pas avoir le choix.

- Je te tiens enfin ma Gazelle ! Quel âge as-tu ?
- J’ai six ans ! Pourquoi, vous voulez me tuer ! Je ne vous connais pas !
- Oh ! Pauvre petite fille ! J’adore, les petites filles et surtout toi ! Toute belle, des yeux magnifique, tes beaux cheveux noir corbeau ! Tu seras très belle, si je te tue pas avant ou capturer, mais, il ne veut pas te donner donc je dois seulement te ramener pour t’avoir quand tu seras majeur !
- C’est quoi majeur ?
- Tu as six ans et quand tu en aura dix-huit, je viendrais te chercher ! Mais, je sais que nous serons plusieurs ce jour-là ! j’aimerais faire des choses avec ton corps, tu as l’âge que j’aime ! Et oui ! J’aime les enfants !
- Vous êtes un monstre ! Je ne me laisserais pas faire, je préfère vous tuer !

Au même moment, je lui enfonce une flèche à peine fini en plein cœur. Mon premier et pas mon dernier, surtout, si ils sont tous comme lui.

Je demanderais au chien chien du Tyran, Démon. Je le regarde mourir, dès que j’entends d’autres bruits, je repars vers ma cellule. Arriver, le Tyran m’attrape et me tire jusqu’à la pièce de torture, j’ai fait un mort. Les coups de fouets sont plus fort, plus longtemps, à bout de souffle, je hurle.


Les hurlements de mon cauchemar mon réveiller, en nage, comme chaque matin, je me lève et direction la douche. Je reste un très long moment sous une eau brulant.

Je ressors, me sèche, la routine du matin. Je suis prête à sept heures, je vais devoirs attendre, je profite pour faire un point avec moi-même. Deux heures de méditation m’ont fait du bien. Je ne retournerais pas en Colombie surtout pour LUI.

Il me fera la peau, il serai capable de me tuer de ses propres mains. Ou aussi, préparer une très grande chasse. Je le connais par-cœur. J’adorais étudier le comportement humain, il a été un très bon sujet. Monsieur sans peur, dur, sur de lui, il se croit le meilleur.

Sa faiblesse, le pouvoir, il veut être le seul à diriger la Colombie et s’étendre au de-là des frontières. On frappe à la porte pour neuf heures. Je me lève et ouvre.

- Colonel ! Bonjour !
- Bonjour, Dany ! On va manger ?
- Oui ! J’ai faim !
- Avez-vous repenser à y retourner ?
- Je ne veux pas ! Laissez-moi quelques années pour voir ce que la vie au sein des Navy Seal va m’apporter ! Je veux connaitre autre chose ! Je veux rester à la base du moins avec vous ! Je sais que je dois beaucoup à Gina mais à vous aussi ! Vous croyez mon histoire, vous connaissez chaque détails de ma vie, vous ne croyez pas que j’ai assez souffert ? Je veux … je ne sais plus ! des larmes coulent sur mes joues
- Ne vous inquiétez pas, ils savent très bien, la vie que vous aviez vécu ! Quitte à taper plus haut, mais il est hors de question que je vous laisse entre leurs mains !
- Merci ! je suis en dettes, encore !

Nous descendons dans une salle, il y a à manger, j’ai juste à me servir, je remplie mon plateau, œuf brouiller, bacon, pomme et eau. Nous discutons de tout et de rien. Sa famille au sein de la base, ce qu’il m’attend dans une semaine.

J’ai les yeux qui brille, je vais être dans mon élément. J’ai hâte de découvrir le terrain, mais pas de chasse, je ne dois pas tuer. Je n’ai jamais aimer ça, blesser oui, épaule, bras, ventre, jambes et même au pied, j’ai bien rigoler d’ailleurs.

- Dany ! A quoi pensez-vous avec votre sourire en coin !
- Un souvenir !

Je lui raconte quelques passages. Il rigole aussi. Il est même content que j’ai plus de blesser que de mort. Dix-neuf morts et je sais que j’aurai pu faire plus, si ma vie n’était pas en danger ou plutôt mon corps, j’ai appris qu’il faisait appelle à des pédophiles, entrainer ou pas.

Donc c’est mon corps qu’ils voulaient tous. Nous repartons pour les locaux du FBI, et cela dur une semaine.

Nous reparons vendredi soir, en hélico. Le temps n’est vraiment pas avec nous, vent, pluie.

- Je ne peux pas piloter par ce temps Colonel, c’est trop dangereux ! dit le pilote
- On ne va pas attendre encore ! La base à besoin de moi ! dit le Colonel
- Je peux mon Colonel, j’ai appris à tout les temps et la nuit !
- Tu es sûr Dany ? Pas loin de cinq heures de vol et je présume que le sommeil n’est pas de votre côté !
- Je suis sûr ! A moins que vous voulez encore attendre ! Mais pour ma part, j’aimerais rentrer et voir Jess ! dis-je en le suppliant
- D’accord ! Mais je veux que le pilote vienne !
- Ok !

Nous partons pour San Diego en plein nuit sous une pluie battante et un vent de plus de 50 km/h. la traversée a été mouvementer mais enfin arriver. Trois heures du matin, je me pose sur le tarmac de la base, nous descendons, nous partons pour nos dortoirs.

Je rentre sans bruits, place mon bagage à côté de mon lit et me douche. Je suis trempée des pieds à la tête. Enfin dans un lieu que je connais avec des gens que j’apprécie. Doucher, sécher et habiller d’un long tee-shirt, je me glisse sur mon matelas au sol. Je m’endors.

la proie devenue chasseuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant