chapitre 12

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Entre quatre murs, j’attends mon eau, j’ai soif. Le Tyran approche de ma porte, j’entends ses pas lourds et rapide. Il a encore eu une mauvaise journée.

Je sais que ça va être un combat, on est mardi. Arme ou pas. La porte s’ouvre sur sa forte silhouette imposante, il est fort et dur, il a environ 35 ans, 1m85, cheveux noir. Il entre.

- Lève-toi ! Aujourd’hui, combat avec arme blanche, je sais que tu te débrouille pas mal mais tu peux mieux faire ! Avance ! dit-il

J’avance de mon 1m10, j’ai peur, il va me tuer. Il est trop en colère. Je le suis de pièce en pièce, jusqu’au ring. Je monte et j’attends.

- Tiens, n’oublie pas les règles, pas de sang, pas de coups bas et surtout tu ne me tue pas, interdit, sinon tu n’auras plus d’eau !

Je fais oui de la tête, je n’ai pas le droit de parler, aucun sons ne doit sortir de ma gorge. Le combat commence.

Position de défense, il attaque. Au bout de trois minutes, le couteau m’entaille l’épaule gauche. J’ai mal, très mal, je pleure. Je suis à genoux devant lui, soumission.

On redescend du ring, il me recouds et on part pour le fouet, j’ai échouer et je n’ai pas le droit. Dix coups. Je pleures. Cinq coups. Je hurle.


Je me réveille en hurlant. Je cours dans la salle d’eau, une douche froide. Je sors, me sèche et retourne devant mon armoire en serviette.

Oui ! J’ai retenu la leçon. Je passe une culotte, une brassière, un short. Socquette et baskets en mains. Je sors du dortoir, direction la piste. Je cours deux heures, pied nu.
Je vais profiter pour une petite heure sur un sac de boxe. Je me suis imaginée, Démon, devant moi. J’ai tapé, tapé aussi fort que j’ai pu.

Je sens une présence derrière moi. Je me tourne levant pour pied, je m’arrêtes prés de son visage. Thy. Je descends ma jambe doucement. Je le fixe.

- Bonjour ! dit-il
- Bonjour ! dis-je en le fixant
- Comment vas-tu ? demande-t-il
- Bien ! Je suis désolée !
- De quoi ? Je suis arrivé sans bruit et tu étais sur tes gardes ! C’est normal ! dit-il avec un regard de fierté
- Je pensais être seule ! dis-je en baissant ma tête
- Je sais ! Pourquoi, as-tu demander à être enfermer ? demande-t-il en me relevant la tête avec deux doigts
- … !
- Pourquoi, un défi avec Clark ?
- … !

Je ne sais pas quoi lui répondre. Il a qu’à demander à Will. Ses doigts me donnent des frissons, un courant électrique passe entre nous. Il lâche mon menton comme si je l’avais bruler.

Je souffle. Me décale. Je prends mes affaires et retourne au dortoir sans me retourné. Que s’est-il passé ? Pourquoi ses questions ? Que veut-il savoir ? Pourquoi toutes ses sensations ? Frissons, désirs, attirance ? Je ne comprends pas et je ne le comprends pas. Il est avec Clarky. Qu’attends-tu Thymèo ?

Après toutes ses questions, je rentre au dortoir sous un vacarme de voix plus ou moins fort. Je traverses la horde de filles pour aller à la douche. Je prends mes affaires en passant.

C’est le week-end. Je me douche, lave, la routine. Aujourd’hui, robe légère, maillot de bain. Des ballerines au pied. Cheveux libre. Enfin prête pour aller manger. Je sors du dortoir en compagnie de Jess.

Arriver au réfectoire, plateau garni, on s’installe. Tout en mangeant, on discute. Je lui raconte ce qu’il s’est passé ce matin.

- Tu as fait quoi ? je souffle, encore une bêtise
- Rhoo ! Je l’ai pas toucher ! je baisse la tête
- Encore heureux ! Et qu’as-tu ressentis ? une attirance mais je vais pas lui dire
- … !
- Je vois ! Prends ton temps ! Il te cherche, fait de même ! qu’est-ce qu’elle raconte
- Comment ?
- Des sourires, de la provocation ! aguicher, non
- Mais, il est avec Clark ! Je ne veux pas brisé son c… !
- Il n’est pas en couple ! Depuis que tu es arrivée parmi nous, il n’a pas coucher avec elle, ni aucune autre ! il a couché, elle la dit
- C’est pour ça qu’elle m’en veut ? je n’ai rien d’attirante
- Entre-autre ! Comme je te l’ai dit ! Tu es magnifique, belle ! Tu as du caractère ! Tout ce qu’un homme recherche ! je ne crois pas, non
- Je suis brisée ! Faible !
- Pas faible ! je me tiens la tête des deux mains
- Si ! Je ne vais pas y arrivé ! je me tire les cheveux
- A quoi ? je tire plus fort
- Me venger ! Le tuer ! Je ne veux pas, qu’il vous fasse du mal ! je tiens à eux
- On sait se défendre, on est les meilleurs Navy Seal ! Et tu es la meilleure ! je lâche et relève la tête
- Je ne sais pas ! j’ai peur de vous perdre
- Tu n’es pas patiente ?
- Si ! non ! rhaaa ! Merde ! Putain ! quelle vulgarité
- Calme-toi ! On va se renseigner, faire un plan, une mission ! Tu vas nous aider à le faire tomber ! j’aimerais tellement
- Oui ! Mais avant, je dois réglé, le problème Clarky ! je vais l’humilié
- Clarky, j’aime bien ! Faisons ça, alors ! je souris
- Je vais avoir besoin de m’entrainer !
- Je ne crois pas ! Tu as besoin de te détendre et de jouer avec un certain mec !
- Je ne sais pas faire !
- Laisse-le venir à toi ! Il a déjà commencer, ce matin !
- J’ai peur de faire une bêtise !
- Mais, non ! Ce midi restaurant prés de la plage, ensuite, on se prélasse sur le sable et on profite ! Soleil, baignade et tu verras, qu’il va venir ! D’ici à ce soir, tu auras ton premier baiser !
- Tu vas pas un peu vite en… besogne ?
- Pas du tout ! Tu es majeure, tu es libre depuis presque trois semaines ! Place à l’amour !
- Et toi ? Tu n’as pas quelqu’un en vue ?
- Peut-être ? Du moins j’aimerais !
- Et il ne te vois pas ! Montres-toi ? Faisons un marché ! Toi, moi et l’homme parfait !
- Deal ! on se tape dans les mains

Nous retournons au dortoir chercher notre sac de plage mais avant nous débarrassons notre plateau. On passe vite fait et nous passons la matinée à se promener dans la base.

la proie devenue chasseuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant