chapitre 2

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Je suis en plein cauchemar, de retour dans ma cellule, on vient me chercher pour subir les coups de fouets du Tyran. Les tortures recommencent comme chaque jour. Les coups pleuvent sur mon corps suspendus grâce à des chaînes sur mes poignets. J’ai peur, j’ai froid, je veux sortir de cette enfer. Je me débat et hurle à plein poumons.

Je hurle d’un coup. Je me réveille dans une pièce que je ne connais pas. Tout est blanc. Une femme habillée en blanc cours vers moi pour me calmer.

- Chut ! Vous êtes en sécurité, ici ! dit-elle d’une voix si douce
- Où suis-je ? dis-je d’une voix très basse que je pense qu’elle ne m’a pas entendu
- A l’hôpital ! Depuis Cinq jours ! me dit-elle
- Cinq jours ! Il faut que je parte tout de suite avant qu’ils me retrouvent ! dis-je en essayant de me lever
- Non ! Ne bougez pas ! Le médecin arrive ! dit-elle en me retenant
- NON ! NON ! Ils vont me tuer, je dois partir loin, changer de pays ! dis-je en panique
- Personne n’est venu pour vous ! Personne ne vous a réclamer ! Ne vous inquiétez pas ! On vous a donner le nom de Dany Thomas, retenez bien se nom et dites que vous êtes américaine pour partir d’ici ! Je vous aiderais ! dit-elle dans sa lancer
- Pourquoi ? Vous m’aidez, vous ne me connaissez pas ! dis-je en la regardant
- Je ne sais pas d’où tu viens mais, a voir les cicatrices que tu as sur le corps, je doute que tu as été maltraiter depuis un bon moment ! Si tu dis que tu es américaine, tu seras conduite à l’ambassade à Bogota ! en murmurant sur la fin
- Merci ! dis-je

La porte s’ouvre sur un homme habiller en blanc, taille moyen, grisonnant et bedonnant, rien pour plaire.

- Bonjour mademoiselle ! Comment allez-vous ? demande le docteur
- Ca va ! tout en le regardant droit dans les yeux
- Comment vous appelez-vous ? me demande-t-il
- Dany Thomas !
- D’accord ! Quel âge avez-vous ?
- 18 ans aujourd’hui ! Au moins une chose ou je suis sûr
- Je note ! On vous a trouvé devant la porte de l’établissement ! Cela fait cinq jours que vous êtes ici !
- Ah ! Donc, j’ai 18 ans depuis cinq jours ! dis-je pour rectifier le malentendu
- Ok ! De quel pays êtes-vous ?
- Amérique ! tout en parlant anglais, l’avantage d’avoir appris beaucoup de langues
- Bon ! je vais les prévenir après vous avoir consulter !
- NON ! Ne me touchez pas !
- Je dois voir comment vous cicatriser mademoiselle Thomas !
- Elle ! Elle le fera, je peux me déshabiller mais vous ne me touchez pas ! dis-je en colère
- D’accord ! Je vais regarder mais pas toucher ! Gina, pouvez-vous toucher mademoiselle et enlever les compresses ? demande-t-il
- Bien sûr ! Mademoiselle , tournez-vous ?

Je me retourne dos à Gina. Je me déshabille devant elle et le docteur. Une fois nue, je vois les yeux de Gina humide prête à pleurer et le regard du docteur horrifier par se corps recouvert de diverses plaies. Je sens les mains de Gina sur mon corps, je ne suis pas du tout à l’aise. Je suis tendue comme un arc.

- Mon dieu ! Qui vous a fait ça ? C’est barbare ! dit Gina
- Tout a l’air d’être bien fermer, aucune infection ! C’est bien ! vous pouvez vous rhabiller mademoiselle ! dit le doc sur un ton de tristesse

Je remets la blouse fourni par l’hôpital, je demande juste, si il est possible d’avoir un rechange et prendre une douche, je ne sens pas la violette, non plus.

- Je vous amènes ce qu’il vous faut ! Un pantalon, un tee-shirt, des sous-vêtements , chaussettes et chaussures ! Ça sera déjà bien ! Je vous amènes à la douche ! dit Gina
- Merci, beaucoup ! dis-je en avançant vers elle
- Avez-vous des questions ? demande le doc
- Combien ?
- Combien de quoi ? demande Gina
- De questions !
- Autant que vous voulez ! dit-elle
- Oh ! Aucune, je crois ! Ah oui, Quand est-ce-que je sors ? demande-je en fixant le doc
- J’appel l’ambassade tout de suite et ils vont venir vous cherchez ! dit-il en partant par la porte beige

Je commence à paniquer. Ils vont revenir me chercher, il ne faut pas que j’y retourne sinon je suis morte.

- Dany ! Calme-toi ! Les personnes qui vont venir sont des américains, militaire, vous n’êtes plus en danger ! Tout va bien se passer ! Je vous conduits à la douche et voilà le vêtements pour vous ! dit Gina en me donnant le sac
- Il ne faut pas que je retourne là-bas ! Promettez-moi ! Qui sont-ils et qu’est-ce-que s’est des militaires ? J’y connais rien moi ! des larmes commencent à couler le long de mes joues
- Ce sont des hommes habillés en kaki avec des armes, mais ne t’inquiète pas ! Tu seras en sécurité avec eux ! me dit Gina sûr d’elle
- Je peux vous posez une question ? demande-je
- Si je peux connaitre ton histoire ? dit-elle bien curieuse
- D’accord ! Que dois-je faire une fois arriver en Amérique ?
- Raconte-moi ce qu’il t’ai arriver et je répondrai à ta question !

Je lui raconte tout. l’entrainement, le tir, le pilotage, les cours que j’ai eu par des précepteurs. Plus j’avance dans mon histoire, plus son regard change. Je ne comprends pas, pourquoi elle passe de la tristesse à la rage. Des larmes coulent sur ses joues.

- Pourquoi, pleurez-vous ? Je ne comprends pas ! dis-je perplexe
- Ton histoire, tout ce qu’il t’est arrivé, n’est pas commun ! Comment peut-on faire ça à un enfant voir un bébé ! dit-elle en essuyant ses joues
- C’est pas comme ça pour tout le monde ? je suis perdue ! dis-je angoisser
- Non ! Et heureusement ! Je vais répondre à ta question, dès que tu atterrie en Amérique demande à intègrés les Navy Seal à San Diego et demande le Général Millers, c’est un ami ! Donne juste mon nom, Gina de Medellin ! Il va t’aider, raconte lui ton histoire au complet et moi, je vais l’appeler !
- Merci, Gina ! Si un jour vous avez besoin d’aide, demandez-moi, je reviendrais pour vous !
- Ne reviens jamais ici ! Sous aucun prétexte, sinon il va te retrouver ! Il doit déjà te chercher ! C’est pour ça que je t’ai choisi un prénom mixte et un nom de famille Français ! Ca va le tromper un temps ! Bon allez ! Va te laver et dès que les militaires sont là, je te le dis ! Je vais juste te préparer un sac à dos avec un rechange et quelques vives, aussi un téléphone ! Cela devra suffire et pour les papiers dit que tu t’es fais agresser cela devra fonctionner du moins pour l’ambassade ! dit-elle
- C’est quoi un téléphone ? demande-je en penchant la tête
- Je t’expliquerais ça après ! Hop, Hop, Hop ! tout en me poussant dans la pièce à eau

Je rigole à plein poumon, cela fait un bien fou. C’est très libérateur. Je rentre dans la salle d’eau, enlève la blouse de l’établissement et glisse sous la douche. Je me lave entièrement. Sort, me sèche. Je me brosse les dents et me coiffe.

Une tresse qui atterrir au niveau de mes genoux. J’ai une chance inouï, j’ai rarement les cheveux mêler tellement ils sont lisse. Je ressors de la pièce et retourne dans la première pièce ou j’ai vue Gina la première fois.

J’attends depuis un bon moment avant que Gina arrive. Je tourne en rond et je n’aime pas ça. Je vais méditer dans un coin de la pièce en attendant qu’elle arrive.

- Dany ! Je t’apporte un sac, dedans, il y a des vêtements de rechange, je t’ai mis des sandwichs, de l’eau et aussi un téléphone ! dit-elle en me montrant le contenu
- C’est quoi ça ? demande-je curieusement
- Un téléphone ! Je t’explique comment ça fonctionne vite fait, retient bien !
Elle me montre les Deux numéros qui sont enregistrer dedans, le sien et celui du Colonel Millers. La musique, qu’elle a installé et comment en avoir d’autre. Son utilisation complet.
- Je n’ai pas d’argent pour le Téléphone ! Comment, je vais pouvoir vous rembourser !
- Sauve ton prochain et on sera quitte et surtout fait attention à toi ! Surtout ne te fais jamais tuer et ne te laisse jamais faire, tu as un caractère assez fort ! Les hommes vont te regarder, te mater ! Tu es tellement belle ! Tes yeux sont magnifique, je n’ai jamais vue des yeux turquoise comme les tiens !
- Merci, beaucoup et je ferai attention ! Promis ! dis-je les joues rougis par ce compliment
- Tu rougis pour un simple compliment ! Tu es tellement mignonne ! Bon allez prépare-toi, les militaires ne vont pas tarder ! dit-elle
- Ok et merci Gina ! Appelez-moi quand vous voulez ! C’est bien comme ça qu’il faut dire ? demande-je en tenant l’objet
- Oui ! Dany ! Connais-tu ton vrai prénom ? demande-t-elle en rigolant

Je fais non de la tête. Une seule question qui n’aura aucune réponse sauf si…
Je demande à Gina à quoi sert les choses qu’elle ma donner pour ma douche. Des chaussettes, baskets et les sous-vêtements. Elle a rigoler avec toutes ses choses à la main. Elle m’explique comment on les met.

Pour les dessous, je me mêle avec les bretelles, Gina m’aide à le mettre et ensuite les chaussettes et bordel ! Les baskets avec ses cordes, non, des lacets. Je suis complètement perdu avec toutes ses choses à retenir.

Au bout d’une bonne demi-heure à m’expliquer comment les mettre et qu’il faut les changer tout les jours. Comment, je vais faire pour en avoir d’autre.

- Dany ! Ne t’inquiète pas ! Je t’ai mis un peu d’argent pour t’acheter ce dont tu auras besoin ! dit Gina en mettant ses mains sur mon bras
- Je veux te rembourser dès que possible ! Donne moi ton adresse où alors je demanderais au Colonel Millers !
- Ce n’est pas la peine ! Je veux juste que tu vives ailleurs qu’ici !
- Non, je vais vous rembourser ! Je ne peux pas ! Je ne peux pas ! C’est votre argent ! dis-je
- Dany ! Dany ! Calme toi ! Si tu veux me rembourser et je vois que cela te tient à cœur ! Passe par le Colonel Millers ! D’accord ? demande-t-elle

Je lui fais oui de la tête. Je mets le sac sur mon dos et le téléphone avec écouteurs dans ma poche du pantalon. Je suis prête à partir, j’ai une peur bleu de ce qu’il va m’arriver.
Je suis Gina traverser plusieurs couloirs avant de voir au loin des hommes en kaki, ça doit être eux, ils sont quatre. Grand, muscler et surtout armer, des DGA et des 9mm Sig-Sauer P220 ainsi que des couteaux.

Plus, je m’approche, plus j’ai peur. J’aime pas avoir peur comme ça, un sentiment que je connais. On s’arrête devant le médecin et les quatre kaki. Je regarde Gina et les autres hommes tour à tour.

- Dany, ce sont eux qui vont te conduire à l’ambassade ! Suis les et fait attention à toi ! Je t’appelle dans une semaine ! D’accord ? dit-elle
- D’accord ! Encore merci Gina ! dis-je les larmes aux yeux
- Docteur ! Mademoiselle Thomas est prête à suivre ces messieurs ! dit-elle en regardant tout ce petit monde
- Merci, Gina ! Messieurs, je vous présente Mademoiselle Thomas Dany, je vous ai fournis son dossier avec les renseignements médicaux et pour ses papiers, vous allez devoir les refaire, elle a été agressé et ils ont pris son sac avec tout dedans ! Je suis désolé ! dit-il

Il respire jamais lui, je ne savais pas qu’on pouvait parler aussi vite et sans respirer, s’est marrant à voir. Désolée, je découvre. A la fin de son monologue, je dis au revoir à Gina, salut le docteur et par avec les kaki.

- Allez ne restons pas là, on a pas loin de 8h de route, si on fait une pose pipi pour mademoiselle ! dit un des kaki
- Dany ! Appelez-moi Dany !
- Ok ! Dany ! Avançons avant d’avoir un comité d’accueil !
- C’est quoi un comité d’accueil ? je sais, je ne connais pas tout ça moi
- D’autres mecs qui ne souhaite pas nous voir !
- Oh ! Pourquoi ?
- D’où tu sors-toi ?

Je hausse les épaules et je me tais, je vois que je les saoule. Nous allons vers leur véhicule noir. Je monte dedans, me place au milieu de deux molosses. C’est parti pour 8h de route, enfermer avec les quatre kaki. Je m’endors au bout d’une dizaine de kilomètre de trajet.
Enfin, nous sommes arrivés à Bogota, nous sortons de la voiture et je les suis jusqu’à un bureau. Un frappe à la porte et attend qu’on nous dise entrer.

- Entrer ! annonce une voix assez abrute

Nous entrons à trois, deux reste à la porte.

- Monsieur ! nous avons récupérer Mademoiselle Thomas à Medellin au centre médical ! Nous étions déjà sur place ! dit kaki 2
- Bien ! Donnez-moi son dossier et aussi qui dois-je contacter en Amérique, mademoiselle ? demande-t-il en lisant mon dossier
- Le Colonel Millers à San Diego ! Svp ! dis-je
- Je l’appel tout de suite ! dit-il en prenant son téléphone

Je l’écoute parler au Colonel en lui précisant que s’est de la part de Gina de Medellin. La conversation dur un bon moment. On m’annonce que je pars pour l’aéroport International El Dorado direction San Diego sur la base naval directement. Aller 7h de vol sans escale. Je vais en profiter pour dormir.

- Vous avez d’autre bagage Mademoiselle Thomas ? me demande le monsieur qui ne sais pas présenter 
- Non ! Juste ce sac ! en lui montrant mon sac à dos
- Bien ! Accompagnez-là sur la base et mettez-là dans le premier vol ! Il y a un départ imminent ! Ils l’attendent ! dit-il
- Bien , monsieur ! Allons-y Dany ! dit kaki 2

Je me retourne et les suis. Nous remontons dans le véhicule pour la base. Au bout de quelques minutes, nous sommes arrivés. On me fait monter dans l’avion accompagner par des dizaines d’hommes kaki.

Après, 7h de vol a dormir, nous allons atterrir. Nous nous avançons vers la porte et descendons sur le tarmac de la base, il y a une chaleur étouffante. Un véhicule arrive au pied de l’avion avec 2 hommes en kaki, environ 25 ans , assez grand, musclé.

- Mademoiselle ! me salut les 2 kaki en même temps
Je les regarde fixement. Je rigole intérieurement. Je les salut d’un simple signe de tête.
- Le dossier de Mademoiselle Thomas, le Colonel Millers l’attend ! dit un kaki, je sais plus combien
Je vais arrêter de leur donner un chiffre, il y en a de trop, je suis entourée que de ça.
- Bien, ne le faisons pas attendre, il a horreur de ça ! dit le brun
- Suivez-nous ! dit le blond

Je m’avance vers eux et monte dans la jeep. Ils montent et direction, Millers. Je suis nerveuse, terre inconnue, tout est nouveau pour moi. Je regarde, mémorise les bâtiments.

- Vous avez fait bon voyage, mademoiselle ? dit le blond
- J’ai dormi ! dis-je en le fixant par le rétro
- Moi, sait Will et mon pote là, c’est Thy ! nous sommes lieutenant ! dit Will
- Ok !
- Pas bavarde ! dit Will
- Non ! je peux vous posez une question ? demande-je
- Oui !
- Vous avez autre chose que des 9mm ? demande-je
- Non ! Tu t’y connais en arme ? demande Will
- Oui ! En Colombie, ils ont des DGA en plus du 9mm et couteau qui d’ailleurs ne les planque pas !
- Comment connais-tu tout ça ? demande Thy

Je hausse mes épaules et tourne la tête. Nous arrivons devant un bâtiment administratif. Un homme est devant la porte et me l’ouvre.

- Mademoiselle ! dit-il en me souriant
- Merci ! dis-je en lui rendant son sourire

Je suis Will et Thy. Nous arrivons devant une porte et Will frappe. Nous attendons un peu.

- Entrer ! dit une voix assez abrute et fort, ça doit être le Colonel Millers
Nous entrons tous les trois.
- Mon Colonel ! Mademoiselle Thomas et son dossier ! donne Thy
- Rompez Lieutenants ! Mademoiselle Thomas ! Je me présente Millers ! dit-il
- Colonel ! dis-je en restant bien en face de lui et sans le quitter des yeux
- Vous pouvez retourner voir vos soldats, messieurs ! dit-il

Will et Thy repartent sans un au revoir. Je me retourne vers le Colonel. Je m’installe sur un siège en face de son bureau.

- Bon, Gina m’a expliquer en gros votre histoire et j’aurai des questions à vous posez ! dit-il
- Combien ?
- Combien quoi ?
- Des questions ? Combien dois-je en répondre ? demande-je perplexe
- Toutes celles que je vous poserai ! dit-il
- Ok ! J’aurai aussi des questions, moi aussi ! dis-je
- D’accord ! Bon, racontez-moi depuis de début ! demande-t-il

Je lui raconte tout mon histoire jusqu’à aujourd’hui. Cela a durer des heures. J’ai répondu à tout, lui aussi.

- On va devoir refaire votre identité, un compte et un travail, que voulez-vous faire ?
- Navy Seal ! Je veux m’engager pour votre… notre pays ! Je suis perdu dans tout ce qu’il se passe ! dis-je d’un ton lasse
- Je vais faire appel à des professionnels pour vous aider à travers tout les évènements qui vous sont arriver ! dit Millers
- Je veux juste oublier ! Pourrais-je avoir une pièce avec un matelas pour me reposer !
- Je vais vous emmener dans le quartier des femmes ! Suivez-moi ! dit-il en se levant
- Appelez-moi Dany ! je fais de même
- Dany ! On va tout d’abord à la blanchisserie, je vais vous fournir des vêtements et je vous présenterai aux femmes ! dit Millers
- D’accord ! Serait-il possible de faire un peu de sport ? J’ai un grand besoin de me défouler !
- Bien sûr ! Je vais tout d’abord vous installez et vous faire visiter ! dit Millers

Nous partons sur la base, visiter tout. je mémorise. Je vais enfin découvrir mon matelas, non, mon lit. Je range mes vêtements dans la boîte, le placard.

Je visite ma cellule, non, ma chambre. Je vais devoir m’habituer à bien différencier tout ça. Tout est nouveau pour moi. Combat, je connais, les armes, je connais, piloter, je sais mais apprendre la vie, je ne sais pas faire.

Je vois qu’il y a plusieurs lits, il doit y avoir du monde, qui va certainement bientôt arriver. Je vais me détendre sous la douche. J’y reste un bon et excellent moment. J’entends des voix dans la chambre, je sors et me sèche.

Je m’enroule dans la serviette de bain et mes cheveux dégouline, les attache vite fait, je vais devoir les couper un peu. Je m’avance vers les voix de fille. Je me dirige également vers mon placard pour sortir mes fringues. Sous-vêtements et short, tee-shirt, socquettes et baskets, prêtre pour aller courir.

Je suis nue devant mon placard, je ne suis pas du tout pudique, aucune gêne chez moi. J’ai toujours vécu dénuder dans ma cellule.

- Who ! Habille toi vite, si les hommes te vois, ils vont pas te regarder dans les yeux, si tu voie ce que je veux dire ! dit une blonde
- Qu’est-ce qu’il t’est arriver ? Et c’est quoi se tatouage ? demande une autre en s’approchant de moi et en pointant son doigt vers mon ventre
- Cela vous gêne, si je suis nue ? Je n’ai pas l’habitude d’être habillé ! Le tatouage ? je me désole pour elles, j’assume mon corps musclé et ma poitrine qui n’est ni petite, ni grosse, je regarde son doigt et baisse ma tête
- Bah, on est sur une base qui est pour la majorité des hommes, donc, pour ta sécurité, tu devrais t’habiller et éviter de sortir à poil devant eux ! dit une brune à la voix calme
- Ok ! J’aurai besoin d’un coup de main pour… euh… ça ! en lui montrant mes dessous
- Faire du shopping ! C’est pour moi ça ! Je me présente Jessica Campbell, mais appelle-moi Jess ! dit-elle tout sourire
- Dany ! J’aimerais bien ! On m’a donner une carte pour le …shopping ! Fait chier, j’y connais rien moi ! dis-je frustrer par tout ça
- Calme-toi ! Enfile ça ! Vue l’heure, on va manger, ensuite si tu veux, on discutera ! dit Jess
- On mange, ok ! Mais après, je veux me défoulé, du sport ou une chasse ! dis-je avec un sourire
- Une chasse ? dit-elle troubler
- Chasser, tu as bien une arme ? Si on veut manger, il faut chasser ! dis-je complétement désorienté
- Non, ici, on a pas besoin de chasser ! Les cuisiniers… ! Je vais t’expliquer ça sera plus simple ! Sèche tes cheveux, sa dégouline ! dit Jess
- OK !

Je fais ce qu’elle me demande, je m’habille et sèche mes cheveux, ensuite, je les attache en chignon ou plutôt en fouilli. Nous marchons et discutons, enfin surtout elle. Elle n’a pas l’air épuiser ou assoiffer, elle parle beaucoup.

Nous arrivons devant un grand bâtiment, où il y a écrit réfectoire. Nous entrons. Il y a un vacarme monstre, comment peuvent-ils s’entendre. Je ne comprendrai jamais. Je suis Jess, fait comme elle.

- Et Jess, te retourne pas tu es suivis ! dit un homme au loin
- Ta gueule Conor ! C’est une nouvelle recrue, et pas touche ! dit-elle en rigolant

Le silence s’est installé, dès qu’elle a dit nouvelle recrue. Toutes les têtes se sont retournés. Je ne suis pas à l’aise du tout. Je continue de les ignorer, du moins j’essaie.
J’entends chuchoter, des paroles du style. La bombe, je vais me la faire, elle est magnifique, j’aimerais avoir son corps, belle jambes fines , muscler, dans pas longtemps elle est dans mon lit, elle va me piquer mes jouets…

- Ne fais pas attention ! dit Jess en avançant vers les tables
- Je peux te poser une question ? demande-je
- Bien sûr ! dit-elle
- Ca veut dire quoi, se la faire ou mettre dans son lit ? Je ne comprends pas ? demande-je perdue par toutes ses mots
- Ok ! Bon ! Ce la faire, veut dire baiser et la mettre dans son lit, la même chose ! dit-elle en rigolant
- Ok ! Une autre question ! demande-je
- Oui !
- Baiser, c’est quoi ? dis-je tout haut

Je voie pleins de kaki recracher ce qu’ils avaient dans leur bouches. Merde ! J’ai dit une connerie. Jess est étonnée de mes questions, mais j’y peux rien, enfermer depuis la naissance.

L’entraiment se passait dans le sous-sol, en fait, tout était au sous-sol. Si je sortais, il faisait nuit pour ne pas que je me repères dans ses lieux. Donc, désolée, si je ne comprends pas tout, laissez-moi le temps de m’adapter.

- Euh ! Mangeons et je t’expliquerais plus tard ! dit-elle un peu rouge
- Ok ! tout en m’installant sur une table occuper par d’autres kaki

Je regarde autour de moi, je vois bien les regards que me lance les hommes, de l’envie, du désirs, de la malice. Les femmes sont plutôt de la jalousie, des regards noir, curieuses et froides pour certaine. Pourquoi ? je ne sais pas. Je demanderais à Jess ou une autre.

Nous mangeons dans le calme, du moins, j’écoute parler autour de moi. J’aimerais lui poser plusieurs questions mais j’ai un peu peur de ne pas comprendre. Je me rappelle les paroles de Gina, mater, donc me regarder, mais pourquoi ?

Je suis couverte de cicatrices et ses dessins que j’ai essayer d’enlever, mais, j’ai jamais réussi. Au fait, les paroles de la fille avec Jess, un tatouage, ce sont sûrement, les dessins, je ne savais pas que ça s’appeler comme ça. Je pose mes coudes sur la table, mes mains sur ma tête et je souffle un bon coup.

Je suis épuisée mentalement par tout ça, mais je ne suis pas du tout épuiser physiquement, j’ai un besoin urgent de me défouler, ça devient même très urgent, je vais exploser dans pas longtemps, surtout avec ses regards sur moi. Oui ! je suis nouvelle. Je ne suis pas aussi jolie par rapport aux autres filles.

- Et ! Ca va ! demande une autre fille
- Non ! J’ai besoin de comprendre, pourquoi tout le monde me regarde ! Je ne connais pas le sens, je vois les expressions sans les comprendre et cela m’énerve ! Si je ne sors pas d’ici, je vais exploser ! dis-je tout bas à Jess
- Ok ! Dans un premier temps, on sort ! Les filles, vous pouvez ! en montrant nos plateaux
- T’inquiète, je m’en occupe !
- Tu vas où ? demande une rousse
- Entrainement, elle va finir par exploser ! T’as vue les mecs, ils la dévorent des yeux et elle ne comprend pas ! Donc, je la sors de là ! dit Jess à sa voisine
- Ok !
- Allez viens ! en se levant

Je me lève également, enfin de l’air. Je la suis en direction du bâtiment et je l’écoute pour me dire qu’après, je dois me doucher et aller dormir. Je continue de la suivre et réponds par l’affirmation. Nous entrons, je regarde autour de moi, je vais être seule.

- Tu peux utilisé tout ce que tu veux ! Dehors, il y a un parcours aussi ! Je te ferais une visite demain, je suis en repos ! Tu me poseras toutes les questions que tu veux et je ferais mon possible pour y répondre !
- Merci ! Combien de temps, j’ai le droit ? demande-je en m’avançant vers le sac de boxe
- Autant que tu veux ! As-tu de la musique ? demande-elle
- Mon téléphone, oui et j’ai aussi des écouteurs !
- Alors mets les ! Tu seras tranquille ! Dès que tu as fini retourne dans la chambre et prend une douche, je ferais les présentation ce soir ! dit-elle en partant
- Ok ! Merci encore ! dis-je en commençant à taper

Musique aux oreilles, je tape, poings, jambes, tout y passe. Cela dur un bon moment. Je suis en nage. Mes jambes et mes mains sont en sang à force de taper de plus en plus fort.

Désolée, j’imagine le Tyran en face de moi, et ça marche. Je suis encore plus énerver. Je vais arrêter là, ça ne sert à rien. Je vais plutôt aller courir.

Je sors du bâtiment et j’ai vue un peu plus loin une piste, même si j’aime pas tourner en rond, je n’ai que ça pour le moment, on verra après la visite des lieux, plus approfondi par Jess.

Je cours pendant 2h. Je m’arrête, tombe dans l’herbe, je vois une ombre au-dessus de ma tête mais je ne reconnais pas, à cause du soleil. Je me relève, me place devant… le Colonel Millers.

- Dany ! Vous êtes en sang, suivez-moi jusqu’à l’infirmerie ! dit-il en partant
- Pourquoi ? Ca partiras sous la douche ! dis-je en marchant à côté de lui
- Il faut désinfecté les plaies ! Et, j’ai besoin de vous parler ! dit-il
- D’accord ! Que voulez-vous savoir ? dis-je tout bas

Il me pose encore beaucoup de questions pour laquelle, je réponds facilement sauf quand il me demande.

- Comment s’appelle le cartel ?
- Je ne sais pas ! Je l’appelle Le Tyran ! J’ai entendu une fois le mot Gonzalez mais je ne sais pas si cela va vous aidez ! dis-je
- Merci, Dany ! Je vais te laisser une semaine, le temps de l’adaptation des lieux, ensuite vous serez avec les lieutenants Davis et Perez ! Vous commencerez l’entrainement !
- J’ai hâte ! Dites mon Colonel, vous dites entrainement, cela veut dire tuer ou juste taper ? demande-je
- Taper, alors ! On tue quand on est en mission ! Quand s’est nécessaire !
- Nécessaire ? Je ne comprends pas ! je me perds dans tout ça, un mal de tête arrive
- Si ta vie ou une autre est en danger ! Que connais-tu en dehors des combats ?
- Pas grand-chose ! La chasse, une fois par an ! je rigole au même moment
- La chasse ?
- Oui, pour mon anniversaire, j’étais la proie, soi, je me faisais tuer ou je devais revenir à ma cellule ! dis-je en replongeant dans mon souvenir
- Mon dieu ! Que vous a-t-il fait ?
- Une arme ! Il me répétait souvent, tu es mon arme, ma Gazelle ! cette phrase temps entendu
- C’est ça, votre tatouage ?
- Tatouage ?
- Oui ! là ! en me montrant du doigt mon dos
- Oh ! Je n’ai pas réussis à les enlevé ! Ceux sont des dessins qui ne s’efface pas ! dis-je en montrant celui de mon ventre
- Wouah ! Vous en avez d’autres ?
- Juste mon dos et mon ventre ! dis-je en soufflant

Je lui montre celui au niveau sur ma chute de rein. Arriver devant la bâtiment de l’infirmerie, nous entrons. Une infirmière vient à notre rencontre.

- Pourriez-vous désinfecter ses plaies ! demande le Colonel
- Oui, mon Colonel ! Suivez-moi, mademoiselle ! dit-elle avec un regard de dégout
- Vous avez un problème avec moi ? demande-je en la suivant jusqu’à une pièce blanche
- Non ! dit-elle d’une voix de nervosité en me faisant signe de m’assoir
- Je sens bien votre mécontentement, mais je ne comprends pas, pourquoi ? dis-je en la regardant faire
- Dans le réfectoire, tout les regards des hommes se sont retourné vers vous ! dit-elle
- Les femmes aussi, et ?
- Leurs yeux vous dévorais, prêt à vous sauter dessus ! dit-elle
- Et vous croyez que cela ne me gêne pas ! Et bien, vous vous trompez sûr mon sujet !

la proie devenue chasseuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant