chapitre 6

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Je suis dans une pièce sombre, assise sur une chaise en bois, attacher les mains dans le dos, je n’ai que trois ans, je ne dois pas bouger, ne rien dire, aucun son ne doit sortir, aucune larmes ne doit descendre.

Voilà, la séance du lundi. Il appel ça, la méditation. Cela dur toute la matinée de cinq heures à midi, pour bien voir le temps, une pendule est accrochée en face de moi, au-dessus de la porte, il m’a expliqué comment cela fonctionne.

L’après-midi était différent, il fallait que je trouve un moyen de me libérer. De me détacher. Sans panique. Mais à trois ans, chose impossible. Mais quand on a connue que ça, et bien, on fait tout pour ne pas paniquer.

Sachant que si, je me libère trop vite, je ne sais pas ce qu’il va m’arriver. Le connaissant. Une fois libre de mes mouvements, il revient.

- Bravo, Gazelle ! Tu améliore ton temps ! Mais comme tu n’as pas été assez rapide, encore une fois ! Tu vas avoir une punition ! Et devine ? dit le Tyran
- Le fouet ! dis-je à genoux, tête baisser devant lui
- Bien, lève-toi, ma Gazelle ! Le fouet t’attend !
- Oui, monsieur !

Je me dirige vers la porte, je connais cette endroit par-cœur, tous les jours à la même heure sauf aujourd’hui, je me suis libérer trop tôt. Je rentre, me place devant les cordes, il m’attache les bras en l’air et les jambes également. Il commence par dix coups de fouet, je pleure, cinq de plus, je hurle, cinq autres et je m’évanoui. Il me réveille avec un seau d’eau.


Je sursaute et regarde mon réveil, en nage, il est cinq heures. Je me lève sans bruit, prend mon change et direction la douche. Je me lave, me sèche, la total comme à chaque fois.

Je me coiffe et laisse mes cheveux libre, je suis en civile donc je profite. Une fois prête, je sors avec mon bagage et me dirige vers le bureau du Colonel. Je l’attends depuis une bonne demi-heure.

C’est vrai, je n’ai pas regarder l’heure avant de sortir du dortoir. Le cauchemar m’a chambouler. J’ai tellement de questions en tête que seul une personne pourrait répondre, mais je ne suis pas sur de lui demander un jour. Ou peut-être que si.

Pour le moment, la question ne se pose pas. Cela ne m’empêche pas d’y réfléchir. Holala ! Il faut vraiment que je fasse le vide. Je vais profite du vol pour médité.

- Bonjour ! Colonel ! dis-je en me levant
- Bonjour ! Dany ! Bien dormi ? demande-t-il
- Comme chaque nuit, Colonel ! dis-je suis un ton lâche
- Je vois ! Des cauchemars, je présume !
- Oui ! Principalement !
- Bon, allons-y ! Le pilote nous attend ! dit-il en présent le pas

Nous partons rejoindre l’hélico. Je monte et m’installe, enfile le casque, m’attache, place mon bagage entre mes jambes et me plonge dans la méditation. 4h50 de vol et de méditation. La tête vidée, cela m’a permis de me reposer l’esprit. Atterrissage en douceur, bon pilote.

- Bon pilote ! dis-je en souriant
- Merci, mademoiselle ! dit le pilote
- Dany ! dis-je en suivant le Colonel

Arriver devant les porte des locaux, nous allons au réfectoire. Non ! Cafétaria, d’après le Colonel. Je commande un déjeuner complet sauf le café, je préfère de l’eau.
Je devrais peut-être essayer, tout le monde à l’air d’aimer ça. Je suis trop angoissée pour le faire aujourd’hui. Nous sortons de la cafétaria vers une heure de l’après-midi, je suis Millers à travers tout ces couloirs.

Nous croisons beaucoup de costards cravate, armés, pas discret. Je pourrais les tuer si facilement. Je ne suis pas du mauvais côté du moins j’espère, je n’ai connue que le mal, soit, depuis que je me suis échappée, c’est le bien, Gina, le docteur, les kaki, le Colonel, Jess et plein d’autres, je ne regrettes pas, juste que j’aurai du le faire plus tôt.

Non ! Je ne pouvais pas, j’ai tellement étudié ma fuite que cela ne pouvait pas êtes plus tôt.

Le Colonel s’arrête devant une porte marron, toque et attend. On nous ouvre, une grande pièce bien éclairé, une table longue ovale, peu contenir au moins vingt personnes, chaise ou plutôt fauteuils, grandes fenêtres, tables avec eau, café et biscuits posé dessus.

Je regardes tous les visages comme j’ai l’habitude de faire, pour la chasse. Je reste sur mes gardes. Je ne suis pas à l’aise. Je reste presque coller au Colonel.

- Ne vous inquiétez pas ! Je suis là ! dit le Colonel
- Merci ! Que dois-je faire ? demande-je sur un ton sec
- Répondre à leurs questions ! La vérité ! dit le Colonel
- Et si je n’ai pas la réponse ? demande-je angoisser
- Le vérité, c’est tout ! Pas de réponse si vous ne savez pas !
- D’accord !

Une fois les présentations faites, on s’installe. On me demande de raconter encore mon histoire. Des questions, réponses s’enchaîne, dure des heures. Ils cherchent tous à le coincé, le cartel mais surtout LUI, le Tyran.

- NON ! NON ! NON ! Je ne retournerais pas là-bas ! Il est hors de question ! dis-je en colère
- Pourquoi, plus vite , on n’y va, plus vite, il ne vous retrouvera pas !
- NON ! J’y retournerais pas ! Pas tout de suite, peut-être un jour mais laissez-moi du temps ! Je viens de m’enfuir et je sais qu’il doit déjà être à ma recherche ! dis-je en me tenant la tête de mes deux mains
- Quand, alors ? Vous devez nous aider ! dit un autre homme
- Vous avez les plans, je ne vois pas où je peux vous venir en aide ! Je connais la forêt, le sous-sol mais sait-ou !
- D’accord ! On voit ça maintenant ! Expliquez-nous ?
- Ok !

Je leurs montre le plus de pièges que j’ai fait dans la forêt, le sous-sol, les pièces avec leurs utilisations. Tout y passe, moi, je repère les endroits que je ne connais pas.

- Pourrais-je avoir les plans ? demande-je
- Pourquoi faire ? demande le Colonel
- Je veux étudié les plans des bâtiments ! Chaque pièce est importante pour lui ! Il est très minutieux, il laisse rien passer ! Il a des hommes, beaucoup d’hommes ! De ma cellule, j’entendais de temps en temps des brides de conversations mais je ne les comprenais pas ! Je suis désolée ! dis-je

Cela dur jusque tard dans la nuit, je suis fatiguée physiquement et mentalement, raconter et revivre chaque moment, m’ont un peu soulager, un poids en moins sur mes épaules.

- Il est tard, on va s’installé à l’hôtel ! Une chambre t’attend ! dit le Colonel
- Je suis épuisée ! Pouvons-nous y aller maintenant !
- Allons-y, Dany !

Nous partons pour l’hôtel qui se trouve à cinq minutes des locaux du FBI.
Nous arrivons, prenons et montons dans nos chambres.

- On se rejoint pour neuf heures devant votre porte ! Bonne nuit, Dany !
- Bonne nuit, Colonel !

Je rentre dans ma chambre, je vais directement me plonger dans le lit double. Je m’endors à peine poser me tête sur l’oreiller.


la proie devenue chasseuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant