chapitre 14

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Je suis dans le noir complet, ma cellule. Je suis réveillée par un seau d’eau froide. Le Tyran, devant moi, me hurlant de me lever. Il m’attrape par les cheveux, direction la chaise. Séance du mercredi, attacher les bras derrière le dossier de la chaise, mes pieds de chaque côté. Il se prépare pour me frapper.

Un coup de poing au visage, il faut que j’encaisse la douleur. Cela dure une éternité pour moi. Ensuite, il m’attache aux cordes suspendu, le fouet. Il veut m’épuiser, la chasse est pour bientôt, la liberté. J’ai bientôt dix-huit ans. Tout est près dans ma tête. Le parcours, mes pièges, mon arc et mes flèches. C’est mon dernier recours sinon, je finie morte ou…

Je me réveille en nage. Je regarde l’heure, cinq heures. Je m’habille d’un jogging, tee-shirt, dessous pour le sport, socquettes et baskets. Je pars courir. Quand est-ce que mes cauchemars vont finir. Je cherche à chasser mes souvenirs de tortures. J’aurai voulu avoir une enfance dès plus normal. Des parents, des frères, des sœurs. Une famille, quoi. Je me pose toujours la même question, qui suis-je ? D’où venait mes parents, comment s’appelaient ils ? Je ne le saurai jamais. A moins que ?

Je vais réétudier mes plans. Il faut que je mettes un terme au cartel, Démon, le Tyran. Je dois tout planifier, seule.

Tout en courant, je retourne au dortoir. Je prépare mes vêtements avant de prendre ma douche. Il faut que je me mettes en tête que je ne dois plus être nue. Une fois prête, je pars manger, j’ai faim.

Je rentre dans le réfectoire, prends mon plateau garni. Je m’installe en face de Jess. Nous discutons. L’ambiance est détendue ce matin. Vers huit heure place à l’entrainement. Nous sommes tous sur le terrain. Cinq kilomètres à faire avec obstacles. Je continue mon chemin accompagner des deux lieutenants et de Jess. Je suis dans ma bulle quand je suis dans la nature. La forêt. Des flashs me reviennent en tête.

Flash

Je suis cachée derrière une buisson, je vois des hommes courir dans tout les sens, ils me cherchent. Je veux revenir dans ma cellule, en sécurité. Je files derrière des arbres. Je suis très futée, je me terre dans la boue. Un fantôme comme me l’a appris le Tyran. Je suis revenue dans ma cellule au bout de deux nuits. Le retour a été une série de coups de fouets. Plus d’une semaine de cicatrisation.

Fin du flash

Je reviens au présent. Je vois un arbre avec des prises. Je cours et grimpe. Un petit singe. Je monte le plus haut possible.

- Dany ! Descend !
- Dany, qu’est-ce-que tu fais ?
- Elle va tomber ! Faites la descendre !
- DANY ! THOMAS ! DESCEND !

Je veux voir l’horizon, je veux voler. Je vois au loin un hélico. Il me tente. Je les entends crier mon nom. Je finie par les rejoindre.

- Qu’est-ce qu’il t’apprit de monter dans l’arbre ? Tu aurai pu tomber !
- Mais, non ! A-t-on avis, je me suis échapper comment ?
- Explique nous ? je vais leur conter
- C’était à la tomber de la nuit, j’ai eu le droit à trente minutes d’avance qui m’ont été bénéfique, je suis aller au sud pour récupérer mon arc et mes flèches ! Ensuite, je suis montée sur un arbre pour aller vers le nord ! Je savais d’avance que personne ne s’aventurerait de ce côté de la forêt ! D’après certains, c’est dangereux, mais moi, je n’avais pas le choix ! Je devais absolument partir pour ma vie ! D’arbres en arbres, pendant des heures, j’entendais des bruits d’animaux comme je suis habituée, je n’avais pas peur ! Tout est dans le mental ! J’ai fini pars trouver un chemin gris, une route, je crois ! Il longeait une rivière, que j’ai suivis ! Après, je suis arrivée à Medellín ! J’ai marché, j’avais soif et faim ! J’ai continué jusqu’à épuisement devant le centre médical ! Je suis restée cinq jours dans un sommeil ou coma ! Je ne sais pas ! Gina, l’infirmière, m’a donner un nom français : Thomas et un prénom mixte : Dany, une nationalité Américaine !
- Comment tu t’es retrouvé ici ? demande Jess
- Gina est ami avec le Colonel Millers ! Elle m’a fournie un sac à dos avec le… nécessaire ! Des vêtements de rechange, des vivres, un téléphone et un peu d’argent ! Le médecin du centre a contacter l’ambassade à Bogota ! Les kaki sont venus me cherché pour m’envoyer ici ! La suite vous la connaissez !
- Quelle aventure ! Quel courage ! dit Jess
- Pour une aventure, s’en est une ! dit Will
- Non ! Je ne suis pas courageuse ! J’aurai dû les tuer ! et je vais le faire
- Ne dit pas ça, Dany ! dit Thy en me prenant dans ses bras, je ne n’étais pas aperçu que j’avais des larmes qui couler sur mes joues. Tu as fait le bon choix ! Tu n’aurai pas pu les tuer tous, ils étaient combien ?
- Dix invités, une vingtaine d’hommes du cartel, Démon et le Tyran ! Je ne sais pas si il
y a eue des morts par mes pièges ou des blessés ! je le saurai bien assez bientôt
- Le FBI va s’en occuper ! dit Jess
- Oui ! moi d’abord, je prépare ma vengeance

Nous retournons à la base. Nous avons discuter pendant le trajet, le sujet ; le duel. Le parcours d’aujourd’hui sera celui pour toute la semaine.

Arriver au centre des bâtiments, Jess et moi, nous partons nous doucher mais avant je dois préparer mes fringues. Short et débardeur sans oublier mes dessous.

Une fois prête, nous sortons manger. Beaucoup sont fatigués par les cinq kilomètre de ce matin. Nous entrons au réfectoire, plateau garni, spaghetti bolognaise, miam. On s’installe accompagner des autres filles et comme à son habitude Clarky n’est pas loin. Je discute avec Jess et une autre fille du dortoir, Camille, brune aux yeux marron, grande et filiforme. Je sens le regard brulant de Clarky. Je veux garder mon calme mais je pense que, elle ne va pas l’entende de la même manière. Comme je disais.

- La bombe ! La bombe ! dit Clarky
- Quoi encore ! dis-je en continuant de manger
- Cette après-midi, il y a un entrainement au combat ! Je vais te… pulvériser ! je pars sur un rire, à ne plus pouvoir m’arrêter
- Oh, non ! Tu es si sûre de toi que ça devient fatiguant ! Jess, on peut mourir de rire ? demande-je
- Non ! Clark arrête, il te reste moins d’une semaine avant le duel ! Garde ton énergie ! annonce Jess d’un ton lasse
- Je suis pleine d’énergie, Jess ! Je vais même en profiter pour faire une visite à MON cher lieutenant Davis, ce soir ! je commence à bouillir
- Dis-moi comment sont tes pates ? demande-je avec une idée derrière la tête
- Bon… ! paff, le visage dans le centre de l’assiette
- Ça va pas la tête ! dit-elle en hurlant
- Ton nouveau maquillage te donne des couleurs ! Cela te va très bien ! je vois tout le monde mort de rire
- Tu vas me le payer, très cher !
- Jess, dis-moi, combien cela peut-il coûter ? Clarky ! Clarky ! Cela fait combien de temps que tu es ici, dans les Navy Seal ?
- Six ans ! Pourquoi ?
- Donc, tu as commencé à apprendre à te battre ou te défendre depuis peu ! Moi, depuis que je sais marcher ! Si tu veux, je te laisserais un peu d’avance sur le parcours ! Je ne voudrais pas que tu te sente… inférieur !
- Je te battrais sur le terrain, comme sur le ring !
- Oh ! Non ! Ca va recommencer ! Tu ne peux pas fermer ta gueule cinq secondes ! Pourquoi, tu ne lâche pas l’affaire ? demande Jess en ayant les mains sur sa tête
- Donc, le ring cette après-midi ! Je sens que je vais m’amuser ! dis-je en me frottant les mains
- Prépare toi à bouffer du sol ! dit-elle en s’essuyant le visage
- Qui de nous deux, va le bouffer ce sol ! On lance les paris ou tu as peur ! dis-je en la fixant droit dans les yeux
- Clark arrête ! Il te faut quoi ? demande Jess
- Tu le sais très bien !
- Quand est-ce-que tu vas comprendre que le lieutenant Davis n’est pas à toi ! Ainsi que les autres mecs de la base ! dit Jess
- Je vais te dire, il a été très doux avec moi hier ! Et la douche, un délice ! dis-je avec des yeux brillant, au souvenir de cette après-midi
- ASSEZ ! Je vous veux Thomas et Clark donne mon bureau dans quinze minutes ! Allez-vous nettoyer soldat Clark ! dit le Colonel

Je débarrasse mon plateau et pars voir le Colonel. Je frappe à sa porte et attend.

- Entrer ! cri-t-il
- Bonjour, Colonel ! dis-je en ayant repris mon calme
- Qu’est-ce qu’il s’est passer ? demande t’il
- Demandez-lui ! Elle me cherche depuis que je suis arrivée ici ! dis-je en soufflant
On frappe à la porte au même moment.
- Entrer !  dit le Colonel
- Mon colonel ! dit Clarky
- Thomas ! Sortez, je veux parler seul avec le soldat Clark ! annonce Millers
- Colonel ! dis-je en partant

Je sors du bâtiment, je vais aller rejoindre Jess pour un entrainement au combat. Je me dirige vers le sac de frappe. Je dois absolument me calmer avant de commencer sur le ring. Trois heures dans cette salle, j’étouffe, il y a trop de testostérones. Les odeurs. Je range le matériel utiliser et pars pour des tours de piste.

Je cours jusqu’à épuisement. Je ralentie, je souffle. Une bonne fatigue, j’espère que ma nuit sera mieux que toutes les autres. Je me pose tout de même pleins de questions.

Pourquoi, les hommes comme les femmes me regardent ? Pourquoi, la nudité leurs posent problème ? Quel est mon identité ? Que dois-je faire entre, aider le FBI ou le faire moi-même ? Que va-t-il se passé entre Thy et moi ? Il y a une solution à tout problème.

Pour le cartel, je vais voir avec le Colonel, lui sera quoi faire. Pour mon identité, je peux faire une croix dessus. Pour ma nudité, je vais écouter Jess, je ne veux pas avoir des problèmes avec les filles. Thy, qu’est-ce-que tu m’as fait ? Je perds mes moyens quand il est prêt de moi.

Les sensations qui passe dans mon corps quand il me touche. Je revois la scène sur son lit, j’ai chaud d’un coup, une douleur dans mon bas ventre. J’ai ressentie une déconnexion de mon esprit. Un oubli total, que se passera t’il si je passais la nuit avec lui. Pourquoi, je pense à ça ou à lui dans un moment pareil. Entre le duel avec Clark et le FBI, c’est vraiment pas le bon moment.

Je pars me doucher, là c’est moi qui pue. Je prépare mes vêtements pour éviter les regards sur mon corps. legging, chemise en flanelle bleu pale, dessous en blanc et ballerines.

Une fois prête, je vais aller manger, une faim de loup. Le réfectoire est comme à son habitude, bruyant. Tous me regarde, qu’est-ce que j’ai encore fait. Je prends mon plateau, au menu, une crudité, une purée, viande, fromage et une tartelette au chocolat. Surtout une bouteille d’eau. Ah ! J’ai compris, il repense tous à la séance purée.

Je m’installe en face de Jess. On discute tout en mangeant.

- Où étais-tu après l’entrainement au combat ? demande Jess
- Sur la piste ! je souffle
- Encore, qui veux-tu échapper ? devine un peu
- Je réfléchissais !
- A quoi ? elle en pose des questions
- Le duel, le cartel et… ! je ne fini pas ma phrase, elle a bien compris
- On va éclaircir tout ça ! Le duel, je sais que tu vas gagner ! Le cartel, tu n’es pas seule, Dany ! Nous sommes tous avec toi ! Le Colonel, le FBI ! On va le faire tomber, tôt ou tard ! Pour Thy, laisse toi du temps ! dit elle
- Je sais tout ça !
- Mais ?
- J’ai peur ! Pour la première fois, je suis morte de trouille ! Pour Clark, j’ai juste peur qu’elle essaye avec Thy ! Tu vois de quoi, je veux parler !
- Fait lui confiance ! Je sais que c’est nouveau pour toi ! Je pense qu’après le duel, elle va se calmer !
- On verra ! Et pour le cartel ?
- Demande au Colonel Millers ! Programmer une mission, on est tous prêt à t’aider ! Le gouvernement le veut !
- Vivant ! Moi, je le veux mort !
- Je sais bien mais tu ne vas pas avoir le choix !
- On a toujours le choix !
- Désolée, pas avec le FBI ! Sauf si tu es en danger ! dit-elle avec une arrière-pensée
- C’est vrai, si moi ou un autre ! Je pourrais… !
- A y réfléchir, Dany ! Tu te sens capable de le faire ?
- Je ne sais pas ! J’ai pas le droit de le tuer !
- Dany, tu n’es plus en Colombie ! Tu es avec nous, ici ! En sécurité !
- Oui ! Je suis plus là-bas ! Mais, si je suis en-face de lui, comment je fais !
- On fera en sorte que ça n’arrive pas !
- Mais, je dois être présente ! On ne pourra pas traverser la forêt sans tomber sur mes pièges !

On se pose pleins de questions, encore. Il faut en finir avec lui. Je sais que je peux le battre mais en suis-je capable ? Et si Thy ou Will combattent contre lui, ils ont aucune chance. Je suis la seule à pouvoir le faire. Je dois prendre une décision. A force d’y pensée, un mal de tête se prononce.

Je termine et nettoie ma place. Pour une fois que Clark a fermer sa gueule. Elle a dû avoir une sacré conversation avec le Colonel. Je sors et au dodo, je suis fatiguée.

la proie devenue chasseuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant