Un Jeu

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Je courais dans les couloirs vides. Je m'en fiche totalement des professeurs qui pourraient m'entendre et me faire passer un savon sur le fait de ne pas déranger les cours.



Quelque chose se passe. Mais quoi ? Je ne sais pas mais j'espère que ce n'est pas grave.

Alors que j'arrive à la sortie je vis une feuille scotché sur la barrière.

'' Salut Célia ! Tu dois te demander à quoi je joue mais en fait c'est pour ne pas faire un truc banal et venir te chercher directement au collège... Oups au lycée. J'avais oublié que tu grandissais toi aussi, même si ça se voit pas tellement ;). Deux personnes t'attendent au Parc, sous le saule pleureur. Je ne peux pas encore te révéler leur identité car sinon tu sauras tout de suite qui je suis ( ce jeu ne sert à rien mais je dois gagner du temps pour une certaine raison). Sache que les deux personnes ne sont au courant de rien et joue au même jeu que toi. Aller, à bientôt dans le prochain message ! ''

Rolala frérot t'es vraiment pas crédible je te jure !

Ouais, je suis sure que c'est lui. J'en suis certaine. Je me suis inquiétée pour rien. Sur cette dernière pensée je ris, hystérique. Il a juste pas fini de ranger correctement son appartement ou sa maison. Son toit dans tout les cas, et donc, il veut gagner du temps. Ça tient la route en tous cas, mais compte t'il qu'on aille chez lui ? Si non, alors pourquoi gagner du temps ?

Je me mis en route pour rejoindre mes parents au parc. Les '' deux personnes '' sont mes parents. C'est certain.

Et effectivement c'était eux. Je les voyais sous le sol pleureur, ils avaient des mines indéchiffrables.

Ça ne rimait à rien selon eux, ça ne pouvait pas être Marc. Ils auraient voulu ne voir que moi en premier.
Mais c'est ce qu'ils pensaient. Mon frère a un cœur énorme et est prêt à tout pardonner, faut juste attendre quelques temps. ( bon dans ce cas là sept ans vu qu'il a eu 24 ans il y'a quelques mois. Mais mieux vaux tard que jamais comme on dit).

Je pris la nouvelle feuille épinglée avec une pince à linge ( sérieux une pince à linge, frérot ?) à l'une des branches du sol qui tombait par terre.

'' Vous êtes tous rassemblés ? Parfait !
Je tenais à vous dire que je vous aimais tous autant que vous êtes. Vous aussi Papa et Maman, je sais que ce n'était pas votre faute mais sous la pression du reste de la famille. Même si ça m'a fait mal de l'admettre, j'avoue. Vous n'avez rien fait et malgré tout je vous aime. Ça ne sera peut-être plus pareille qu'auparavant mais nous pouvons reformé une famille. Tous ensemble ainsi qu'avec une nouvelle personne , que j'espère, accepterez ;)

Célia je sais que tu as déjà deviné qui je suis : Ton beau et grand frère qu'on peut aussi nommer de grand dieu. Et je sais aussi que tu cherche une raison à ce que je t'ai dit : que je t'avais envoyé la lettre il y'a quelques jours. Mais as-tu au moins vérifié si j'avais un timbre sur l'enveloppe ? Je suis sur que non, te connaissant. Oui, ça veut dire que j'ai juste glissé l'enveloppe dans la boîte aux lettre. Oui je suis déjà arrivé depuis un mois. Mais moi et Loïc voulions trouvé du travail et aménagé notre appartement avant de vous annoncer qu'on était là. Oui sœurette, je suis un sadique :) . Mais je fais ça pour rendre l'événement beaucoup plus...émouvant. Je vous invite à nous rejoindre à ma nouvelle adresse qui est la suivante : 12 rue du Me***** au neuvième étage. Nous serons peut-être pas encore rentré à la maison, dans ce cas vous attendrez dehors ( retour du sadisme ), mais je pense que nous serons rentré avant vu qu'on a déjà tout rempli les papiers pour la grande surprise ! Aller à tout à l'heure !

( PS : Vous pouvez récupéré la pince à linge s'il vous plaît, c'est au voisin et je crois qu'il les collectionne). ''

Suite à la lecture de cette lettre je courus jusqu'à la nouvelle adresse de mon frèrot, que j'aime malgré son sadisme. Je n'avais jamais courut aussi vite et je semais mes parents.

Alors que j'allais m'arrêter pour les attendre ( Je ne suis pas aussi sadique que mon frère à ce que vous pouvez remarquer) quelque chose me percuta et ce fut soudain le noir total.

Prankeuse prankéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant