Une Fin... SA Fin

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PDV ( Antoine)

- Le fameux Patate Douce ? Ah ah, laisse moi rire cousin.

Il faisait pratiquement nuit. Plus personne n'était dans le parc à se moment là.

Ils ont bien choisit l'heure et le lieu de rencontre à ce que je vois...

Pourquoi suis-je venu, sérieux !?

Je suis sûr qu'il n'aurait pas touché Célia si je n'était pas venu...

- Bon frérot, tu te décide à ouvrir le clapet !?

Quoique elle... Elle oserai.

Aller souffle et vas-y franco pour les déstabiliser.

- Déjà j'aimerais introduire un peu de politesse dans cette merveilleuse conversation. Bonjour, comment ça va la famille ?

Paul s'avança vers moi.

Mon idée était très mauvaise.

- Ce n'était pas compliqué de savoir qui était Patate Douce. Célia... m'a tout dit lorsque elle s'est mise à pleurer sur mon épaule tout à l'heure.

Tout à l'heure ?

- Oh tient le petit chéri vient d'avoir une fissure dans son petit cœu-coeur ?

Cassandre affichait un sourire sadique sur le visage.

Comment puis-je l'avoir comme sœur ?

- Je vais te le briser complètement...

Elle sortit son téléphone et me le colla au nez.

Je vis sur l'écran s'afficher une photo de Célia et Paul en train de s'embrasser.

- Elle m'aime moi, Antoine...

Je coupa mon cousin.

- Mais cela n'est pas réciproque n'est-ce pas ?

Il ria. Purée mais il est machiavélique ce gars je vous jure.

Mais pour l'instant c'est moi la victime et j'ai bien peur que ma vie s'arr...

- BIEN-SÛR QUE NON CE N'EST PAS RÉCIPROQUE ! Que crois-tu ? Ah ah, la bonne blague.

Une vague de terreur m'enveloppa.

- Tu es méchant.

Sérieux j'avais que ça à dire ???

- Oh la magnifique phrase de bébé que j'entends là. Trop mimi...

Sur ce coup ma sœur n'a pas tord. Pourquoi j'ai dit ça !?

- Assez parlé...

Paul afficha un sourire cruel.

C'est mon heure. Je déglutis. Je le savais lorsque je suis venu ici.

Je ne veux pas quitter ce monde comme ça...

- Pas la peine de courir ! Me cria ma sœur alors que j'allais me retourner pour me taper un sprint.

Cassandre me tenait en joug, un pistolet à la main.

Quant à Paul, il mit des gants.

Je regardais le lac.

Le lac si froid, si glacé... On est en hiver tout de même.

Je suis sûr qu'il va m'y plonger.

- Tu te débats, elle tire. Dit-il lorsqu'il m'emmena de force au bord de la rivière.

Il me poussa dans la rivière. Tout mon corps y était mais je ne coulais pas.

C'est Paul qui me coulera de toutes manières, avec beaucoup de plaisir.

Prankeuse prankéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant