partie 6

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Salam Aleykoum!

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Le lendemain, la jeune Alima se réveille tôt et confit à Badara prince pour qu'il l'emmène à l'école. Elle n'avait pas dormi de la nuit à cause de ce message reçu la nuit dernière. A un instant donné de la nuit, elle s'était endormie mais vite elle s'est réveillée car elle a rêvé de son Père qui ne cessait de lui demander pardon et de faire attention. Elle pris peur et se demanda pourquoi son père lui demandait il des excuses? qu'à t'il fait???
C'est ce qui l'a stressé, elle était angoissée et perdue. Elle n'en pouvais plus, elle se disait qu'elle était maudite et jamais elle ne serait heureuse car au moment où elle veut trouver le bonheur, quelque chose venait tout gâcher.
Ce matin, alors elle decida de se rendre au cimetière, prier pour son père ainsi que tous ceux qui sont là bas sous terre. Elle voulait aussi rester seule et parler avec son papa qu'elle aimait d'un amour inconditionnel.

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Arrivée au cimetière, je salue le gardien qui m'a beaucoup aidé aprés la mort de mon père.

Moi: Bonjour Lamine. Comment tu vas?

Lui: alima ioe do bayi dima lak nassarane deguoma lolou. ( Alima arrête de me parler français je ne comprend pas cette langue.)
Me dit il en se levant de son chaise pour venir me saluer tout souriant.

Moi: haha. Do changé ioe ( tu ne changeras jamais toi).

Lui: guissngua dh. Sinon geudj nguafi dh té lolou waroula Matou. ( Tu vois. sinon tu ne viens presque plus ici et ça tu ne devrais pas Matou)
Me dit il en me pointant du doigt.

Moi: boul wax lolou liguey bi rek leu mais dou dara. Temps yi awma diot bou bari mais xamnguani douma bayi mouk sama papa mouy wett. (Ne dis pas cela c'est juste le travail qui me retiens. Ces temps-ci j'ai pas de temps et tu sais bien que je ne laisserai jamais mon père seul.)

Lui repondis je

Lui: kone baxna( c'est bien donc)

Je sors mon porte-feuille et en sors quelques billets pour les lui donner.

Lui: dedet Alima doumako lal beuss bofi gneuwé rk ni nguay def ak mane tay mom doumako dieul. ( non Alima je n'y toucherai pas. Chaque jour que tu viens ici tu me donne quelque chose cette fois-ci je n'y toucherai pas. )

Moi: Lamine guissngua ioe boulma yap linguama defal meunoumalako fay kone soumala dioxé dangua wara dieul. Téyel li ngua dimbeulissi ndiabot gui ( Lamine ne te fous pas de moi, ce que tu as fait pour moi je ne pourrai jamais te le rendre alors si je te donne tu dois prendre. Allez Prends ça et occupes toi bien de ta famille.)

Je lui force l'argent et entre vite dans le cimetière sinon il va insister. Quand mes pieds touchèrent ces terres, mon monde s'effondre. Toutes mes pensées étaient tournées vers Allah notre Seigneur. Pensant qu'un jour je serai avec eux me fis peur.
Mais à quoi bon avoir peur de la mort alors que l'on sait que tôt ou tard nous allons mourir. Prions juste qu'Allah nous pardonne nos innombrables péchés et qu'il nous guide vers le droit chemin.

Alors, je me dirige vers le tombeau de mon père. Chaque pas que je faisais une larme s'échappait de mes yeux pour aller mourir sur mes lèvres. Chaque pas que je faisais mon coeur se déchirait et se serrait de plus en plus.
Il me manquait de jour en jours. 15ans déjà que tu m'as quitté, me laissant toute seule dans ce monde cruel où certains sont d'une méchanceté atroce d'autres tellement fausses qu'au final on ne reconnait plus qui est bon ou qui est mauvais, un monde où l'injustice reigne chaque tièrce qui passe et un monde où l'on valorise la loi du plus fort.

Je m'avance jusqu'à la tombe et me mis à genou. A cet instant mes larmes coulaient d plus bel.

Moi: Bonj..jour papa. Tu me manques?

Alima: Morte, Mais VivanteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant