CHAPITRE 1 - Partie 3
« Vous voyez bien que c'était inutile de me barrer la route », déclara Aya alors qu'elle sortait du magasin sous les yeux déboussolés et impuissants des gardes.
En effet, quand ils avaient tenté de l'attaquer à de multiples reprises, leurs armes était passé à travers d'elle comme d'un fantôme. Aya avait attraper le tenancier qui s'enfuyait, l'avait fait léviter jusqu'à ce qu'elle ait fini ses courses.
Une fois cela fait, elle avait payé le marchand la somme des cartes sous ses yeux médusés. Elle s'excusa de nombreuses fois et expliqua sa situation, avant que le tenancier vérifie la somme pharaonique qu'elle lui avait donné.
« Oh mes dieux, une reine est entrée dans mon magasin », avait-il bredouillé.
Non, Tatiana avait de l'argent à perdre, c'était différent. Aya avait haussé les épaules et était sortis du magasin, l'air narquois. Elle sentait que les gardes allaient se faire passer un savon.
Dehors, la vie commençait à s'animer. Aya téléporta les cartes dans son château, et se balada à la recherche d'un arbre où elle pourrait dormir avant que Tatiana finisse ses cartes et qu'elles aillent toute deux au Conservatoire, situé dans la ville.
Les mois suivants, elle ne passa pas inaperçu. Entre les tentatives de vols, d'enlèvements, de meurtre à cause de ses fameuses richesses, les visites de membres de la Tribu de la glace venu s'excuser du comportement de leurs jeunes prodiges, et le fait que les trois quarts la provoquaient en duel amicaux pour perdre lamentablement, Aya devint extrêmement célèbre.
Sans compter que, quand elle rentrait chez elle, elle s'envolait dans une machine.
Tellement, en fait, que lorsque Tatiana arriva à Amboisie, elle fut rapidement mise au parfum des différents exploits d'Aya. Elle fut assez énervée par ce fait, car elle souhaitait rester discrète, mais au final, elle finit par lui pardonner quand, dans la ville, en prononçant son nom, deux heures plus tard la ville entière était au courant de sa venue et que ce fut ainsi qu'Aya la retrouva en plein milieu de la place, entourée de ce qui s'appelleraient des paparazzis sur terre.
Fort heureusement, la jeune femme avait fait en sorte que son amie passe au travers des gens, pour éviter les voleurs, et elles se dirigèrent vers le Conservatoire, une espèce de château qui ressemblait étrangement à un champignon.
Bien évidemment, un cortège de citoyen les attendaient devant l'entrée des escaliers, avec, au sommet de ceux-ci, une famille ressemblant au final assez peu à Nathan, en compagnie de membres des Joyeux cartographes.
On reconnaissait la famille de Nathan aux faits qu'ils avaient des armes et qu'ils fusillaient la jeune femme du regard. Ils avaient une sorte d'emblème, étaient grands et avaient la même couleur de peau. Leurs vêtements en cuirs contrastaient avec les membres de la famille de Tatiana, qui avait des vêtements plus clairs. Ils semblaient être des nains à côté de la famille de Nathan, et avaient une peau beaucoup plus claire. Ils regardaient leur progéniture parfois avec joie, parfois avec colère.
Tatiana prit la main d'Aya et la serra dans la sienne. Pour toute réponse, Aya se colla contre son amie. Elles montèrent les marches ainsi, main dans la main.
C'est à ce moment-là que l'attention bascula sur Aya. En effet, son mètre quatre-vingt-quinze ne passait plus inaperçu, sans compter ses baskets Adidas.
Tout le monde avait l'air assez mitigé à son encontre. Bon, il était clair qu'elle était louche. Même, très louche. Mais ils étaient plus dans l'attente et dans l'incompréhension. Enfin, sauf un homme qui semblait vouloir la tuer du regard.
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Mes premiers horribles textes. [Avant/Après]
FantasíaEn faisant le tri sur mon PC, j'ai relu mes anciens écrits, voir mes très anciens écrits. Il y avait des fanfictions, des romans, et même des poèmes. Et certains écrits, tant ceux que je trouve absolument honteux que ceux qui "passent" à mes yeux, j...