Surnaturelle [Avant]

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AVANT-PROPOS

Soyons honnête, ce texte est ancien. Peut-être pas aussi ancien que mes autres écrits qui ont été supprimé, mais ancien. Il date de 2012 je crois. Je suis pas sûre. Après, c'est pas mes premiers textes. Toujours est-il que la seule raison pour laquelle ce texte est lisible, c'est parce qu'un bêta (ceci est mon tout premier texte qui a été lu par un bêta) s'est sacrifié à l'époque pour lire mon truc. Vous avez donc la version corrigée. J'aurais mis la version illisible en bonus à la fin si je l'avais retrouvée, dommage. Bref, sur ce, bonne lecture... ou pas (c'est pas une bonne histoire. Surtout sans les corrections. Et en plus, y'a toujours des erreurs. Genre j'ai écrit "esclave Noir". Pourquoi j'ai écris avec un N majuscule restera un éternel mystère pour ma pomme).


CHAPITRE 1

Dans l'obscurité et la fraîcheur de la nuit, pendant que tous étaient plongés dans un profond sommeil et que les nuages couvraient le ciel, témoins de la pluie qui s'était abattue le jour précédent; une jeune fille d'à peu près treize ans sortit par la fenêtre de ce qui semblait être sa chambre -mais qui en réalité était celle d'une autre- la gambadeuse se dirigeant en direction de la lisière de la forêt qui borde la ville de Brünn Bei Pitten, en Autriche.

Elle était assez grande, la peau blanche, si blanche même qu'à côté un albinos ressemblait à un esclave Noir. La jeune inconsciente avait en outre des yeux marrons si foncés qu'ils paraissaient noirs et des cheveux bruns bouclés attachés en queue de cheval tellement mal coiffée et emmêlée qu'il aurait fallu de bonnes heures pour tout démêler. De plus, la jeune fille était habillée d'un simple pyjama violet, insuffisant pour la protégée du froid mordant de l'extérieur, ainsi que de vielles baskets, qu'elle avait pris pour ce genre d'expédition salissante. Toutefois, la jeune fille n'avait pas froid; elle ne semblait même pas s'apercevoir du vent qui se glissait dans ses habits, lui parcourant les membres. Arrivée à la lisière des arbres, la jeune fille enleva ses chaussures déjà sales. Elle entra ensuite, pieds nus dans la boue, dans la flore.

En cette partie de la nuit, la forêt était très sombre, il était difficile de s'orienter quand on ne pouvait voir plus loin que le bout de son nez. Néanmoins, la jeune fille se repérait avec une facilité étonnante: elle savait quand il fallait éviter un obstacle, ou quand il fallait tourner à gauche ou à droite, et ce, avec une vitesse étonnante, si rapide qu'elle était invisible. On aurait dit qu'elle y voyait comme en plein jour.

Au bout d'un moment, la jeune fille s'éloigna des chemins que les gens utilisaient habituellement pour s'enfoncer dans la nature. La jeune aventurière se promena quelque temps dans la forêt, utilisant pour la traversée, les sentiers que laissaient les animaux sauvages. Elle ne semblait éprouver aucune crainte d'une rencontre inopinée et indésirable de ces derniers; elle paraissait habituée à emprunter ces chemins pourtant si éloignés de ceux des Hommes.

A un croisement, la jeune fille tourna à gauche pour descendre la petite colline sur laquelle elle était montée; la descente se révéla ardue, mais pas plus que ce que prévoyait la gambadeuse. C'est ainsi qu'après quelques arbres ou arbustes gênant le passage, elle déboucha sur son dernier obstacle: une grille en fer. Celle-ci était rouillée, usée par le temps et par les intempéries qu'elle avait subies; cependant, le fer était encore assez résistant pour qu'on ne puisse pas s'en débarrasser facilement. Derrière ce grillage, perpendiculairement à la jeune fille, ce trouvait un sentier qui - elle le savait - menait à la ville, qu'on aille à gauche ou à droite, bien que le chemin de droite mène plus rapidement à la ville.

La jeune aventurière ignora la grille et se concentra sur le sol: l'animal qui avait tracé le chemin qu'elle suivait avait creusé la terre sous le grillage de manière à pouvoir passer de l'autre côté de la grille. Le trou était suffisamment grand pour qu'elle puisse s'y glisser sans problème. N'hésitant pas une seule seconde, la jeune fille se mit à plat ventre et se glissa dans le trou.

A mis chemin, elle s'arrêta brusquement car un bruissement de feuille était parvenu à ses oreilles. La jeune fille soupira, enfonça ses mains dans la boue et ferma ses yeux.

_ Bon, c'est pas que je m'ennuie, mais si vous pouviez sortir ça serait bien, déclara t'elle.

En entendant sa voix, on penserait immédiatement que ce qu'elle avait dit était une chanson pleine de douceur. Il eut un long silence, qui fut rompu lorsque la jeune aventurière reprit la parole.

_ Vous savez que vous sentez le bouc ?

A ces paroles, un canif jaillit du feuillage et alla se planter prés de l'endroit où se trouvait quelque instant auparavant la jeune fille: celle-ci était passée le plus rapidement possible de l'autre côté et s'était relevée en quatrième vitesse pour se tourner vers la droite et déguerpir par ce chemin, évitant par la même occasion un second couteau lancé par dessus le grillage, de la part de son agresseur.

Son poursuivant sorti de sa cachette - un buisson -, un talkie walkie à la main. La lumière de la lune passa à travers des nuages et l'éclaira. Il était grand, avait entre vingt-cinq et trente ans et déjà les cheveux entièrement blancs qui se teintaient de bleu sous l'effet de l'astre. Ses yeux étaient si clairs qu'on avait du mal à ne pas confondre sa pupille et le blanc de son œil. Il portait toute une panoplie d'armes cachées dans les poches et les recoins de sa tenue militaire.

L'homme ne se préoccupa pas de la fuyarde qui avait de toute façon déjà rejoint la ville; au contraire, il alluma l'appareil qu'il avait en mains et, avec une lassitude digne d'un paresseux. Il commença à parler en allemand :

- Philipe, on a un problème. Déclenche l'état d'urgence, chuchota t-il aussi chaleureux qu'un iceberg envers son interlocuteur.

- La cible s'est enfuie? Demanda le dit Philipe, en réponse à son ordre.

L'homme jura intérieurement, mais réussi à garder son calme: la mission comptait avant tout. Philipe arrivait à le faire sortir de ses gonds rapidement, alors pourquoi devait il faire équipe avec lui ? Ceci était un mystère pour l'homme. Il s'apprêtait à parler, mais Philipe le devança :

_ Tu sais que tu ne peux la battre, hein ? Malgré tout ce que tu as fait, nargua son interlocuteur.

- Dépêche-toi!

- Ok, ok monsieur le grognon, rigola Philipe. Elle est jolie? Il paraît qu'ils sont jolis, ajouta t-il après avoir stoppé son rire.

Seul le silence lui répondit: son partenaire avait éteint son talkie walkie. Philipe soupira : avec son coéquipier, on ne pouvait décidément pas plaisanter. Ce premier était moyennement grand, les yeux bleus et les cheveux bruns avec un air espiègle.

Le concerné de la description faite soupira de désespoir: Constantin était un véritable glaçon. Impossible de rigoler avec lui, et ce malgré ses efforts. Il s'était pourtant autoproclamé le plus drôle de toute l'Autriche... Philipe chassa bien vite son "désespoir" en pensant à la fille. Son expression changea : d'habitude joueuse et nantie d'un sourire charmeur, elle se transfigura : ce même sourire devint plus mesquin, plus moqueur... il souriait maintenant d'un air sadique qui déformait son visage, et ses yeux étaient vicieux, le rendant si méconnaissable par rapport au moment où il parlait à Constantin qu'on pouvait jurait qu'il s'agissait d'une autre personne.

_ C'est parti ma jolie, on va bieeeen s'amuser, se contenta t-il de dire.

La jeune concernée était à présent dans une villa du nom de Rizzy et s'appuyait sur le portail de celle-ci - même si elle n'était même pas essoufflée- tout en vérifiant si elle n'était pas suivie. Elle se mit à réfléchir sur ses prochaines actions.

La jeune fille avait fait deux kilomètres non-stop en sprintant, mais ce ne serait pas suffisant. La jeune gambadeuse avait donc deux choix : ou elle fuyait et serait rattrapée, ou la jeune aventurière rentrait chez elle, mais elle révélerait sa position, mettant alors sa famille en danger plus tard. C'est alors que la gambadeuse sentit une désagréable odeur derrière elle.

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Et c'est ainsi que s'achève le seul et unique chapitre de cette fiction... ah, et je ne posterais que les premiers chapitres des prochaines histoires, sauf en cas de demande express (même si parfois, souvent, y'a que des premiers chapitres. Pas que je n'ai pas écrit le reste hein. Juste, il est possible que je n'ai pas trouvé le reste des fichiers...).

Mes premiers horribles textes. [Avant/Après]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant