Les Animaux Fantastiques: À la traversée des sentiments.

Chapitre 1: Les retrouvailles

Note de l'écrivaine : cette histoire se base sur le film « Les Animaux Fantastiques : Les crimes de Grindelwald ». Le fait que les personnages reprennent le même texte que dans le film est une volonté de ma part pour pouvoir correspondre au mieux aux personnages. Cependant, certaines scènes seront rajoutées et des liens entre des personnages renforcés. Je m'excuse d'avance si des fautes d'orthographe se sont glissées dans ce récit. Je fais vraiment de mon mieux. POUR FINIR ! Et après, promis, je vous laisse à votre lecture ! Ça parait logique, mais pour éviter tous spoilers, ayez vu les deux films pour tout comprendre ! BONNE LECTURE !

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  Valise à la main, j'arpentais ces longs couloirs dorés et rouges, en ce lieu dans lequel je me retrouvais : le ministère de la magie britannique. Revenir ici me rappelait de mauvais souvenirs... J'avais toujours détesté travailler dans ce lieu qui ne me procurait aucune joie. Après les événements de New York, je m'étais éloignée de tout mon entourage : Jacob, Tina, Queeny, Norbert et Croyance... Croyance.

Je n'arrivais toujours pas à me dire qu'il était mort... Croyance avait en lui une puissance hors du commun à son âge : un obscurus. J'avais toujours eu un lien très fort avec lui. Quand j'avais su qu'il se faisait maltraiter par sa mère, j'avais voulu intervenir, mais ce fut Tina qui s'en occupa à ma place, ce qui lui en avait valu son titre d'Aurore, d'ailleurs. Toutes les deux, nous l'avions surveillé pendant des mois. Un jour, celle-ci ramena au ministère de la magie de New York un homme qui m'était plus que familier : mon cher et tendre ami d'enfance, Norbert Dragonneau.

Au loin, en sortant de mes pensées, j'aperçus Norbert étendu au sol, la main plaquée sur quelque chose qui ressemblait, de loin, à un bouton. Je m'approchais de lui, son regard passa de mes talons bleu nuit à ma robe noire.

– Beth ? me dit-il, le sourire aux lèvres.

– Eh oui, c'est moi ! Heureuse de te revoir, répondis-je.

Il détourna le regard avant que je n'aie pu répliquer quelque chose. Lui dire à quel point il m'avait manqué, que je regrettais mon absence... Une autre personne que je n'avais pas vue depuis bien longtemps s'approcha de nous. Je dis tout bas :

– Bonjour Léta.

Elle me regarda et sortit un sourire forcé.

– Bonjour El... Beth ! dit-elle avec douceur.

Elle se détourna de moi et regarda Norbert avec une tendresse sincère pour lui.

– Comment vas-tu, Norbert ? ajouta-t-elle

– Léta, que fais-tu ici ? lui répondit l'intéressé, surpris de la voir.

– Thésée a jugé bon de me faire rentrer dans la famille du ministère.

L'homme baissa doucement le regard.

– Il a utilisé ces mots « famille du ministère »...

Un léger rire sortit des lèvres de Léta. Je restai, quant à moi, sur le côté, à l'écart des deux. C'était bien la seule chose qui n'avait pas changé de notre enfance...

– C'est tout mon frère ça, rétorqua-t-il d'un regard fouilleur.

Malgré l'écart qui me séparait d'eux, je voyais leurs échanges de regards remplis de tellement de sentiments : la tristesse, la nostalgie et celui qui me faisait le plus mal, l'amour. Ils me rejoignirent et nous partîmes en direction de la salle du rendez-vous. La première personne à briser la glace fut Léta :

– Thésée était déçu que tu n'aies pas pu venir dîner à chaque fois que nous t'avions invité.

En donnant sa réponse, je sentais le regard de Norbert se poser sur moi.