Oh my dear Clexa

Prologue

Voici ma nouvelle ff Clexa. Si vous n'avez pas lu ma précédente: "un amour divin", je vous la conseil, il parait qu'elle est bien.

Ceci est une fic lemon. Il y a bien sûr une histoire, mais le sexe est quand même bien présent, alors si c'est pas votre truc, je vous conseil de passer votre chemin parce que je ne mettrais aucun avertissement avant les scènes explicites.

Un grand merci a Vin100 pour la correction de cette histoire.

Sur ce, bonne lecture.

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J'aime bien le sport. Non, en fait, je l'aime tout court. J'aime sentir mon corps en pleine action, transpirer et avoir le souffle court. J'aime encore plus, je crois, me laver après tout ces efforts.

La seule chose que je déteste, là, tout de suite, dans le sport, c'est de devoir partager ma passion avec des personnes qui ne m'aime pas et qui, je pense, n'aiment pas le sport non plus.C'est la dernière heure de cours et, en l'occurrence, de la journée. Je me demande encore pourquoi il a fallu que tous les élèves de terminale partagent le même cours de sport. Avec le reste de ma classe, je m'entends assez bien. Ils ont acceptés depuis longtemps le fait que j'aime bien être seule. Je me mélange un peu quand il le faut, mais c'est tout.

Mon problème, c'est que les autres élèves ne m'aiment pas spécialement. Je dirais même qu'ils me détestent. Je dois souvent supporter leurs mess-basses sur mon passage. Parfois, même de la pure humiliation. Comme cette fois là, au self, lorsque Bellamy, le capitaine de foot du lycée, m'a tartiné le visage avec son dessert en disant que, puisque j'étais pauvre, il me payait ma tarte.

 Oui, je suis pauvre. Depuis toujours, mais ça ne m'avais jamais dérangée jusqu'au lycée. C'est pour ça aussi que j'aime le sport : grâce à lui, j'aurai une bourse pour l'université. Mais le pire n'est pas qu'ils me charrient parce que je suis une des rares pauvres dans un lycée de bourge. Non. Pour une raison qui m'échappe encore, je me fais emmerder parce que je suis adoptée. Je n'ai jamais connu mes parents biologiques.

Mais je m'en fous, parce que j'ai une mère et un frère adoptif qui sont pour moi ma vraie famille. Les autres élèves doivent être aussi un peu raciste parce que ma famille est noire. Et le dernier point qui fait de ma terminale un enfer, c'est que j'habite dans un cimetière. Enfin entendons-nous bien : j'habite sur un terrain qui contient à la fois un cimetière et une morgue. Ma famille et moi logeons dans la maison de gardiennage. Quand ma mère a trouvée ce job, nettoyer les morts, le patron, qui est un type sympa, lui a proposé de lui louer la maison pour une bouchée de pain. Ça peut paraître glauque pour la plupart des gens. Mais moi, j'aime cet endroit. Déjà, parce que ça évite la visite d'emmerdeur, la plupart du temps, et puis, surtout, ma chambre se situe au-dessus du garage, qui est un bâtiment à part. Liberté assurée.

Je me fais sortir de mes pensées par le ballon de basket que je reçois en pleine tête.

-Bah alors la bizarroïde, t'as perdu tes réflexes ? Me lance Échos avec dédain.

Elle est la capitaine suppléante des cheerleaders, et c'est pas un cadeau. Elle est mauvaise et entêtée. Elle fait chier tout le monde au lycée sauf deux personne : Bellamy, parce qu'elle le kif, et Clarke Griffin parce que c'est Elle la cheffe.

Je tourne d'ailleurs ma tête dans sa direction. Elle ne joue pas sur le même terrain que nous, alors je La voie d'assez loin. Mon seul regret, c'est de ne pas pouvoir voir ses yeux bleus. Je remarque seulement qu'elle a attaché ses longs cheveux blonds dans un chignon fait à l'arrache je pense.