Chapitre 3

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De retour dans la chambre même, elle me surprend en posant ses lèvres sur les miennes. Mais elle les retira très vite avec un air dégoûté.

- Tu pus la clope, c'est dégueu. Je ne t'embrasse plus le temps que tu ne t'es pas brossé les dents.

- Et où tu veux que je me les brosse ?

- Poses tes chaussures et sois discrète, si tu y arrives.

J'hésite un instant, mais fini quand même par coopérer. Quand j'eus déposé mes chaussures en dessous de sa fenêtre, elle ouvrit délicatement sa porte de chambre et jeta un œil dans le couloir, ne voyant personne, elle se faufila jusqu'à une salle de bain. Je la suivi sur la pointe des pieds, elle ferma la porte derrière moi.

- Si tu veux me parler, fais le en chuchotant, mes parents sont juste en dessous.

J'acquiesçait de la tête et elle ouvrit un placard, d'où elle en sortit une brosse à dents neuve. Elle prit sa propre brosse à dents, et commença à se brosser les dents. Je lui piquai un peu de dentifrice et l'imita. Une fois que nous eûmes fini notre tâche, je décidai de la faire un peu chier. Mais toujours en chuchotant, s'il vous plaît.

- Alors comme ça, tu as ta propre salle de bain ? C'est bien ce que je pensais, t'es vraiment une gosse de riche. Ça m'étonne même que ce soit ton père qui a réparé ton lavabo, et non une compagnie entière de plombier.

Elle me regarda avec un regard mauvais. Et alors que je ne m'y attendais pas, elle me pinça les fesses. Je dus me retenir de crier de douleur elle me fit un sourire triomphant. On retourna dans sa chambre en catimini, et, quand on rentra, elle ferma la porte à clef derrière elle. Puis elle alla à la fenêtre pour la verrouiller également. Elle se dirigea ensuite vers son ordinateur et mit une playlist assez rythmée. Elle augmenta un peu le volume et se retourna vers moi.

 Ses yeux étaient noirs de désir, elle me détailla de la tête aux pieds, me renvoyant quelques frissons. Elle se rapprocha avec lenteur et porta sa bouche à mon oreille.

- Il me semble que je n'ai pas terminé ce que j'ai commencé dans ton garage.

Mon sexe pulsa d'anticipation et j'attrapais ses lèvres avec une envie débordante de la posséder. Mais c'est elle qui menait la danse encore ce soir. Elle me repoussa gentiment et me déshabilla avec une lenteur indécente.

Quand elle eut fini, elle m'intima de m'allonger sur le lit, ce que je fis sans hésiter. Et là, sous mes yeux, elle se dévêtit à son tour. Elle se coucha ensuite sur moi, je posa mes mains dans son dos. C'était la première fois que je pouvais vraiment la toucher. Car dans la douche, mes mains accrochées un peu trop à sa peau, à cause de l'eau, et je n'ai pas pu la caresser comme je l'aurais voulu. Et, dans le garage, seul ma langue l'avait explorée.

Mais ce soir, je pouvais enfin la caresser de tout mon soûl. On s'embrassa avec passion tout en se caressant mutuellement pendant plusieurs minutes. Sa poitrine frottant la mienne me fit gémir doucement, après tout, j'étais un peu dans la retenu avec ses parents dans la maison. Parce que si je m'écoutais, enfin, surtout, si j'écoutais mon corps, je crois qu'a certain moment j'aurai crié tellement c'était bon.

Alors que je commençais à descendre ma main et à vouloir m'imiscer entre ses jambes, elle descendit brusquement la tête entre les miennes et me lança un regard langoureux.

- J'ai dit que j'avais quelque chose à finir.

Elle posa sa bouche sur mon sexe humide. La sensation était exquise, mais quand elle sortit le bout de sa langue et commença à explorer le moindre recoin de mon intimité, je faillis jouir sur-le-champ. Mais je me maîtrisai, car je voulais faire durer le plaisir. Sa langue s'attaqua à mon clitoris et à partir de ce moment-là, mon esprit commença à divaguer. Une de ses mains était remontée sur un de mes seins et me titillait les tétons.

Oh my dear ClexaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant