Angell Of The Night : Le prélude [tome 1] {terminé}

Chapitre 6 : Les révélations

La fin des cours venait de sonner, et Sophie était déjà dehors. Elle avait eu un élan claustrophobique, et était partie un peu précipitamment. Elle se frappa mentalement de ne pas avoir attendu Jordan, qui n'en était qu'a son premier jour. Elle commença a le chercher des yeux, et deux mains puissantes la ceinturèrent, et elle se retrouva plaquée le dos au mur, et le visage plaqué contre un torse, recouvert d'un tee-shirt noir. Elle leva les yeux vers le visage de l'homme, qui se pencha, et l'embrassa avec une infinie tendresse. Ils auraient pût rester ainsi, a s'embrasser, pendant encore plusieurs heures, mais des remarques de leurs camarades les obligèrent a s'avancer vers le parking, main dans la main. Pour elle, au moins, c'était officiel : elle sortait avec un ange !

***

Elle était sublime, et trop mignonne, avec ses habilis noirs, a tenter de lui ressemblait. Il l'avait donc embrassée avec toute la tendresse qu'il avait pour elle.

Ils se dirigeaient vers les voitures, et il désigna celle qu'il avait téléporter ici pour lui : une Bugatti Veron bordeaux. C'était la plus belle voiture créait par les humains, a son humble avis.

Il ouvrit la portière pour sa belle, qui s'installa tranquillement à l'intérieur, avant de refermer, faire le tour, et se mettre aux commandes :

-Tu a une voiture de rêve, Jordan !

Il sourit a cette remarque :

-Je l'ai fait se téléporter ici. J'avais pas envie de créer une voiture de toute pièce, aujourd'hui. J'ai envie... De profiter d'être avec toi.

Il n'eut pas besoin de se retourner pour savoir qu'elle avait rougit, et encore pour savoir qu'elle était encore plus belle, le feu aux joues. Elle avait prit une petite voix :

-Jordan ? Il va falloir que je te parle de quelque chose... C'est important, pour moi.

Il se crispa dans son siège, et, sortant prudemment du parking :

-Je t'écoute. Si c'est important pour moi, ça l'ai pour moi.

Elle rougit, et, tout en continuant de rouler, et de regarder la route, il lui caressa le bras.

-C'est... Par rapport a une partie de mon passé.

Il se crispa encore plus : il n'aimait pas le passé, et il se mit a échafauder des théories sur ce qu'elle avait pu vivre. Mais il dit d'une voix calme :

-Je t'écoute.

Et elle commença son récit.

***

-Alors, voilà : tu sais que j'ai 17 ans, et que je suis orpheline ?

-Oui.

-Mes parents ne sont pas morts comme je l'ai raconté à tout le monde...

-Ha bon ?

Il avait l'air surprit, et elle n'aimait pas ça. Néanmoins, elle continua :

-Oui. Ils ont été... Froidement assassinés, sous mes yeux, quand j'avais 8 ans.

-J'en suis désolé, ma belle...

Sa main était remontée vers son visage, mais c'était emmêlée dans son soutien-gorge. Elle éclata de rire :

-Tu me chatouilles !

Il enleva lentement sa main, et elle se sentit seule, d'un coup.

-Désolé : je regardais pas, et ma main est partie n'importe où.

-C'est pas grave : j'ai bien aimé.

Il la regarda l'espace d'un battement de cils, et elle rougit. Juste après, il reposa sa main sur sa cuisse, la lui massant doucement. Elle relâcha sa respiration, qui s'échappa en tremblotant.