Chapitre 7 : La nuit

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Elle se réveilla encore une fois, mais elle n'était plus dans la voiture. Elle regarda autour d'elle, mais il faisait trop sombre pour y voir quoi que ce soit. Elle sentit juste un matelas sous elle, et une couette par-dessus.

Elle ferma les yeux, et se concentra sur tout son être, sondant son corps. Elle remarqua qu'elle était totalement nue, et qu'il y avait un corps chaud qui l'enlaçait, dans son dos. Elle sentit les bras puissants qui lui encerclait la taille, et elle se plaqua un peu plus contre lui. A l'odeur, et a la douceur de la peau, elle sut que c'était Jordan.

-Tu es réveillée, ma jolie ?

Elle se retourna dans ses bras :

-Oui, et toi ?

-Oui, ça va toujours, quand tu es là.

Elle ne pouvait rien voir, mais elle se sentit rougir. Il enleva l'une de ses mains de sa taille, et lui caressa délicatement la joue, du bout des doigts, comme si il avait peur de la brisée en deux. Elle gémit à ce simple contact, et sentant une chaleur et une tension nouvelle entre eux, elle précise :

-Je suis vierge, au fait.

Il y eut un silence, avant qu'elle n'entende sa réponse :

-Pourquoi me dire ça ?

Elle réfléchit :

-J'ai envie de m'offrir à toi. Complètement, et sans conditions...

Elle entendit son soupir de désir.

-Je te veux, moi aussi... Mais je ne peux pas te faire l'amour comme ça, sur un coup de tête. Ta virginité est importante, pour toi ?

-Oui. Depuis le viol de ma mère, je ne suis sortie avec aucun homme. Je les redoutait...

Elle sentit une larme couler sur sa joue. Et le doigt de son ange caressa son visage, récupérant sa larme :

-Je suis ton ange, ma belle. Je te protégerai, et ce jusqu'à la fin des temps.

Elle sourit :

-Tu n'a pas dis "jusqu'à la mort".

-Il n'y a pas de mort possible, pour moi, malheureusement...

-Pourquoi "malheureusement" ?

-Vivre durant des milliards d'années, c'est long, a la fin. Et, des fois, je me dis que la mort serait une récompense.

Elle ne répondit rien, attendant qu'il s'explique. Et c'est là qu'elle remarqua a nouveau qu'il était nu, comme elle, et qu'ils étaient entrelacés. Elle rougit.

-J'adore quand tu rougis, ma belle.

Elle s'étonna :

-Tu a réussit a voir ça avec toute cette obscurité ?

-Je suis la nuit, ma puce. Je vois comme si j'étais en plein soleil.

-J'avais oublié que tu étais un ange... Et c'est le fait d'être nue contre toi, qui m'a fait rougir...

-Tu es parfaite, ma princesse.

D'un coup, elle l'embrasse, et monta sur lui, et elle sentit son membre contre ses cuisses. Elle gémit, et se cambra, avant de le prendre dans sa main. Malgré l'obscurité, elle lui lance un regard de braise, qui pourrait sans problème allumer un feu de camp... Ou un réacteur nucléaire.

Il soupire, et lui prend la main, alors qu'elle commençait a faire des va-et-vient avec.

-Bébé : je veux pas coucher avec toi sur un coup de tête... J'ai envie de faire ça proprement.

Elle le regarde, les emplis de désir :

-J'ai attendu 17 ans. Malgré que tu ne sois pas un humain, je sens que tu es l'homme qu'il me faut. Et je n'ai envie que d'une chose : que tu entres en moi, pour me faire jouir.

Il secoua négativement la tête :

-Non, ma belle. Pas comme ça. Et je n'ai pas de préservatifs...

Elle émit un grognement de frustration :

-Alors, laisses-moi te faire jouir. Pas de pénétration : juste mes mains sur ton sexe. S'il te plait...

Il soupira :

-D'accord. Mais Promets-moi que tu ne tentera pas de t'empalée dessus.

-Je...

Elle descendit le long de son corps, et le reprit dans sa main :

-Te le promet.

Il grogna de plaisir, pendant qu'elle le masturbait doucement d'une main, l'autre occupée a jouer avec le reste de son anatomie.

D'un coup, elle accéléra, et elle le sentit venir. Elle le lâcha, et il ne jouit pas. Il poussa un gémissement de protestation :

-Fais moi venir, je t'en supplie ! Ne joues pas comme ça...

Elle le mit au supplice pendant trente bonnes minutes, avant de le finir.

Il se cambra sur le matelas, et jouit en un flot continue, qui fit s'interroger Sophie :

-Tout les hommes éjaculent aussi violemment ?

-Non. Seulement ceux qui non pas étaient satisfait depuis longtemps.

Elle rougit :

-Je crois que...

-Oui ?

-Je t'aime. D'une manière assez étrange, mais j'ai des sentiments pour toi...

Elle s'arrêta de parler, prenant conscience qu'il pouvait très bien se servir d'elle pour assouvir ses envies sexuelles.

-Moi aussi, ma beauté. Mais il va falloir changer les draps du lit.

Cette remarque la combla de bonheur, et elle se redressa pour ramper sur le matelas humide de sa semence, pour l'embrasser tendrement :

-Merci d'avoir était si prévenant, avec moi. Un autre m'aurait sautée dessus a la première occasion. Et, des fois, j'oublie que tu es un ange. Ça se voit pas, quand on est ensemble.

-Tu sais pas a quel point ça me fait plaisir, que tu me dise que tu oublie ma nature d'ange.

Elle fut surprise :

-Ha bon ?

Il lui sourit, mais elle ne le remarqua qu'au son de sa voix :

-Oui. Ça me fait du bien de voir que tu n'es pas avec moi juste parce que je suis invincible...

Elle l'embrassa tendrement, avant de lui caresser le ventre :

-On va s'y prendre comment, pour les draps ?

Il éclata de rire : l'ange s'en occupe. Toi, tu a juste a t'enlever du lit.

-Mais j'adore être dessus, surtout quand tu y es.

Il rigole, la prend dans ses bras, et la pose au sol. Juste après, il claqua des doigts, et le lit se remit normalement. Ils y remontèrent aussi sec.

Sophie mit son dos contre son ventre, et son bras sous sa tête. Ensuite, elle ferma les yeux, juste le temps de murmuer un :

-Je t'aime...

Elle s'endormit avant d'entendre la réponse :

-Je t'aime, ma puce...

Angell Of The Night : Le prélude [tome 1] {terminé}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant