Angell Of The Night : Le prélude [tome 1] {terminé}

Chapitre 17 : La colère d'un Dieu

Sophie s'accrocha a son amant, et le nuage de fumée grise s'étiola. Elle regarda autour d'elle : il n'y avait rien. Que du blanc, pur, éblouissant...

D'un coup, un sol se matérialisa, et ils s'assirent dessus, attendant la suite des événements. Et, tout aussi soudainement,  une voix s'éleva, de partout et de nul part a la fois :

-Ange ! Tu a transformer une humaine en ange : qu'a tu a dire pour justifier un tel acte ?

Sophie sentit Jordan se renfermer en lui même :

-Rien : je ne savais même pas que c'était physiquement possible.

-Je t'avais interdit de féconder une humaine !

-Je n'ai qu'ejaculé en elle.

-Tu étais sous ta forme primaire ! C'est ta semence qui l'a transformée !

-Je pense qu'il y a autre chose.

-Me traiterait tu de menteur, Jordan ?

-Non. Et depuis quand utilisez vous des prénoms ?

-Je ne peux plus t'appeler ange, vu qu'il y en a une a tes côtés... Et je vais devoir sévir. Je n'accepterai pas qu'un ange transforme des humains !

-C'est ainsi fait. Et vous n'avez pas le droit de la détruire sans raison valable. Et le fait qu'elle respire n'est pas une raison valable.

-Il n'y a que moi, qui peut indiqué si c'est une raison valable, ou non !

-Vous ne pouvez pas outrepassé vos propres règles.

Le silence se fit, et un éclair doré tomba du ciel, frappant le sol avec violence. Et, lorsque la luminosité baissa, il y avait une forme humaine, sous forme de lumière pure.

-Ange ! Comment oses tu me renvoyer mes lois a la figure ? Tu veux que je réussisse a te détruire, cette fois-ci ?

-Vous n'y arriverez pas.

-Et pourquoi, je t'en prie ?

-Nous sommes deux. Et nous pouvons unir nos pouvoirs. Notre puissance est assez grande pour que nous n'ayons plus peur de vous, Créateur.

Il s'énerva, et un jet de foudre fonça sur notre couple. Jordan recouvrit Sophie de ses ailes, et le jeu fut dévier.

-Et tu pourrai bien avoir raison...

Pour la première fois de son existence, Dieu en personne n'arrivait pas a détruire sa propre création. Il sourit, et se volatilisa subitement. Sa voix se fit entendre :

-Je vous renvoie sur Terre. Mais si je vois que vous ne partez pas dans la bonne direction, je vous rappellerait a l'ordre.

-Comment ça ?

C'était Sophie qui avait timidement poser la question. Dieu éclata de rire, mais répondit :

-Je n'esserai pas de vous détruire : je réussirai.

Le nuage gris revient a la charge, et tout disparut. Encore une fois.

Ils se relevèrent. Ils étaient couchés dans la cuisine, et Mia les regardait en souriant :

-Vous allez bien ?