Chapitre 13 : Le passé

253 24 5
                                    

L'homme secoua négativement la tête :

-Non.

-Ton pote ne t'a pas prévenu ?

-Mon... Pote ?

-Joseph.

-Non, pourquoi ? Vous lui avait fait quoi ?

-Ho... Il doit être mort brûlé, a l'heure qu'il est.

-Enfoiré !

Jordan esquiva, et Adrian sauta par-dessus la table, essayant de le frapper. Jordan éclate de rire, et lui envoie une droite juste en dessous l'oreille. L'homme se retrouve projeté contre un des murs en acier de l'abri. Il s'avança, lui attrapa le col, et le ramena au milieu de la pièce. Ensuite, il s'assit :

-Il faut qu'on parle, tour les deux.

-Tu m'a péter la mâchoire !

Il claqua des doigts, et le gars le regarda, médusé :

-J'ai plus mal !

-Génial. Maintenant, on parle.

-Tu veux savoir quoi ?

-Qui a tuer et violé la mère de Sophie ?

-Il reste Frédéric et moi, et tu les aura tous tués.

-Aussi facilement ?

-Et oui...

-Bon... Où se trouve ce Frédéric ?

-Chez lui.

-Et c'est où, chez lui ?

-La maison que tu viens de détruire... Il était dedans.

-Donc, il ne reste plus que toi ?

-Oui.

-Bon... Ravi d'avoir fait ta connaissance.

-Pareil.

-A plus !

Et il commença a partir, avant que l'autre ne lâche une grenade, en craint "meurs !!!" de toutes ses forces. La grenade explosa, et tout ne fur plus que blanc...

***

Elle entendit encore une explosion, et une dépendance se désintégra sous ses yeux. Elle espérait qu'il n'était pas là-dedans... Elle fut soulagée en le voyant ressortir.

Il ne dit rien, et ouvrit le coffre, en sortit le type, et le lança dans les décombres. Une dernière explosion se fit entendre, puis il n'y eut plus aucun autre bruit que les flammes, qui dévorait ce qui restait de la bâtisse. Sophie eut un sourire triste : il était beau, ce domaine...

***

Il prêta enfin l'oreille à la conversation entre Sophie et Mia : elles parlaient de la suite des événements. Il soupira, et dit :

-C'est finit.

Les deux filles se regardèrent :

-Comment ça, c'est finit ?

-Je vous expliquerai tout quand on sera arrivés.

-OK.

***

Ils roulaient depuis deux heures, et il était bientôt minuit. Elle grogna en s'étirant, de mauvaise humeur :

-Chéri ?

-Oui, bébé ?

-Désolée de faire ma gamine, mais... On arrive quand, au juste ?

Il lui sourit, et elle sentit sa mauvaise humeur partir un petit peu : elle était si magnifique... Elle le regarda conduire, en attendant sa réponse :

Angell Of The Night : Le prélude [tome 1] {terminé}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant