One Shots [ FERMÉ. ] || Kimetsu no Yaiba

1 ✕ Kamado Tanjirō - ❝ Confession ❞

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Cet OS n'est pas une commande mais un écrit que j'avais en tête depuis un moment.

Il n'y aura aucun spoiler sur le manga ou l'anime.

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Que cela soit le cas ou non, l'automne avait toujours été ta saison favorite.

La vue des arbres qui perdaient leur feuillage vert devenu doré, le bruit de tes pas sur les sols parsemés de cette même couleur... tout en cette saison te plaisait. Et bien sûr il y avait une raison autre que ces paysages magnifiques que tu ne cessais jamais d'observer.

Si cette saison te plaisait autant c'était parce que tu avais rencontré une certaine personne à cette période là.

Un garçon aux cheveux bordeaux et aux yeux rouges.

Un garçon avec une drôle de cicatrice au niveau du front.

Un garçon du même âge que toi.

Un garçon qui, tout comme toi, était un pourfendeur de démon.

Un garçon qui se nommait Kamado Tanjirō.

Vous vous étiez justement rencontré lors d'une mission dans l'est du Japon.

Ce jour-là bon nombre de vos camarades étaient tombés au combats et il n'y avait eu que trois survivants : lui, toi... et une démone qui -bizarrement- combattait de votre côté.

Tu avais d'abord été surprise par cette situation peu commune mais puisque l'ennemi face à votre trio atypique ne te laissait pas le temps de poser des questions, tu avais décidé de les garder pour plus tard.

Finalement, une fois le démon abattu tu avais demandé des explications à ton collègue à propos de cette démone qu'il gardait à ses côtés. Tanjirō t'avais alors tout expliqué sur les événements que lui et Nezuko avaient dû affronter il y a maintenant deux ans.

Même si la situation de sa petite sœur restait un miracle, tu avais décidé de le croire. Et puis, après avoir vu de tes propres yeux sa volonté à protéger les humains, il était impossible pour toi de nier les paroles de Tanjirō.

Depuis ce jour-là vous aviez souvent combattu ensemble -l'un protégeant l'autre- et avant de t'en rendre compte tu avais finit par tomber amoureuse de celui que tu voyais pourtant comme un ami.

Que ce soit son implacable gentillesse, ses paroles réconfortantes, sa détermination sans faille, tout chez lui t'avais touché bien plus que tu ne le pensais.

Un soir, alors que vous vous reposiez après une longue journée, tu avais décidé de tout lui avouer. Tu avais rassemblé tout ton courage pour cela, et pourtant, une fois devant lui, tu étais resté muette, ce qui l'avait légèrement inquiété au début.

Il avait sentit grâce à son odorat surdéveloppé que quelque chose te tracassait depuis un moment mais puisque tu ne voulais pas te confier il n'avait jamais essayé de te brusquer. Cependant, maintenant que tu étais là, face à lui de ton plein gré, il t'avait invité à entrer dans sa chambre pour discuter de ce qui te préoccupait.

En entrant à l'intérieur tu avais découvert la petite Nezuko couché sur son futon, les yeux grands ouvert. Dès que vos regards se croisèrent elle se leva et te pris dans ses bras. Tu lui caressas gentiment ses cheveux pendant un petit moment avant de l'inviter à s'asseoir près de toi. Une fois sur le sol parsemé de tatami, celle-ci posa sa tête contre ton épaule et ferma les yeux.

Ces quelques moments t'avaient suffit à reprendre ton calme.

— Nezuko t'aime beaucoup, [ T/P ]-chan.

— ... Tu crois ? C'est sûrement parce qu'elle pense que je suis un membre de ta famille, répondis-tu à voix basse.

— Hm... je commence à penser que non, répondit-il en souriant. J'ai l'impression que c'est peut-être différent avec toi.

— Qu'est-ce qui peut te faire croire ça ?

— Je ne pourrais pas l'expliquer mais c'est ce que je ressens avec mon odorat.

Puis, silence. Plus aucun d'entre vous ne dit quelque chose durant un long moment.

Vous vous étiez regardé pendant un moment avant de finalement tourner vos yeux sur sa petite sœur qui dormait paisiblement. Il s'occupa alors de la déplacer sur son futon puis il revint s'asseoir face à toi.

— Est-ce qu'il y a quelque chose qui ne va pas en ce moment ? finit-il par demander.

Même si tu te doutais qu'il finirait par te poser cette question, tes yeux s'écarquillèrent de surprise et les battements de ton cœur s'accélérèrent un peu plus comparé à tout à l'heure. La panique que tu pensais oublier était de retour.

— Ah... désolé, s'excusa-t-il en vitesse, légèrement embarrassé de t'avoir mise dans cet état. Tu n'es pas obligé de me le dire si tu ne veux pas.

— ...Non, c'est juste que...

À chacun de tes mots ta voix devenait de plus en plus basse.

Tu étais de nouveau déterminé à prononcer ces mots que tu gardais pour toi depuis si longtemps mais plus tu t'en approchais et plus tu perdais le courage nécessaire pour le faire.

— Tanjirō... dis-tu en chuchotant presque. Je-...

À cinq lettres près, ton regard se détourna de celui du garçon aux cheveux bordeaux pour se poser sur un meuble quelconque de la pièce.

Ta respiration avait accéléré et le bruit de ton cœur qui battait à tout allure t'empêchait d'entendre les paroles que Tanjirō te disait. Il te demandait sûrement d'essayer de garder ton calme puisque de son point de vu, tu étais à deux doigt de t'évanouir.

— Je t'aime Tanjirō-kun ! crias-tu soudainement avant de te lever. Voilà, c'est dit ! À plus !

Puis tu t'étais mise à courir vers la sortie sans même attendre sa réponse.

Lorsque que tu atteignis la porte coulissante, tu sentis ton bras se faire empoigner. En te retournant tu découvris Tanjirō dont le visage était sûrement tout aussi rouge que le tiens.

— Moi aussi je t'aime [ T/P ]-chan, avoua-t-il en sortant son plus beau sourire.

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Merci de votre lecture !