A little party never killed nobody

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Chapitre quatre:


Point de vue Warld Lucas :


Le mouvement de foule nous avait tous prit pour enfiler nos masques de réalité virtuelle sur nos crânes, le design du mien est assez simpliste comparé aux autres. Cela mit bout à bout, le jeu vient se lancer devant mes yeux curieux de découvrir ce bijou technologique qu'a pu créer cette équipe prestigieuse. Les jeux sont une part entière de ma vie, qu'ils soient virtuels comme plus palpable. Certains jeux ne sont d'ailleurs peut recommander à forte de dose, tels les jeux d'argent qui sont pourtant ma spécialité et ma drogue douce. Une endorphine pour échapper à mon quotidien qui n'est pas des plus resplendissants, côtoyer l'odeur d'antiseptique, des rangés de seringues et compresses mais aussi une ribambelle de patients à l'état critique qui monte crescendo. Pour vider mon esprit morose imbibé des images des personnes qui échappent entre nos doigts auprès de mon service, est l'accumulation de jeu en tous genres est devenue ma thérapie. J'avais l'ambition de devenir un chirurgien, et pourquoi pas un spécialisé dans la neurologie mais la pression d'une vie entre mes mains et mon savoir-faire m'ont détourné de cette route. Les capacités sont pourtant présentes, je continue d'engloutir des thèses et d'enchaîner des conférences traitant de ce sujet mais le mental nécessaire pour poursuivre cette voie est aux abonnés absents. Le fameux cube symbole de l'entreprise se matérialise devant moi, une barre de chargement juste en dessous signifiant que la partie va commencer, tout juste puisque les affiches des cinq histoires différentes viennent remplacer le cube. Sans hésitation, j'opte pour la seconde route en compagnie de la femme à la chevelure rousse, une apaisante mélodie de piano accompagne d'ailleurs chacune de mes étapes. J'ai à peine le temps de cligner des yeux que le jeu se met véritablement en place, là debout dans ce qui semble être une arrière-salle assez dépouillée, seul un miroir et un sofa est présent à l'intérieur malgré l'espace qui peut en accueillir bien plus. Je ne porte pas d'importance à mon reflet qui je sais parfaitement n'a pas changé, à l'exception de ma tenue plus cérémonial, ce qui m'attire vers la glace est bien la lumière qu'elle diffuse à l'instant même où j'ai posé mes pupilles dessus. Ce qui lui donne plus l'aspect d'un écran multimédia à la luminosité à son apogée -soi à m'en faire griller la rétine- qu'un miroir dans lequel on peut vérifier qu'un morceau de laitue n'est pas coincé entre nos incisives. Devant ce dernier, je glisse mon index comme pour le déverrouiller, chose qui fonctionne instantanément où une multitude de fenêtres de texte apparaissent, certaines en anglais, d'autres en français et en russe -heureusement la traduction est faite automatiquement pour me faciliter la tâche-.



« L'actrice franco-américaine Clara Owen nouvelle coqueluche du rêve américain et de la jeunesse ? »


« Tentative d'assassinat sur le tournage ! Le tueur surnommé l'assassin des stars qui sévit depuis quelques mois, n'a point réussit à ôter la vie de sa dernière victime qui n'est autre que l'actrice Clara Owen. Indemne, la flamboyante comédienne a même réussi à blesser son adversaire avec une paire de ciseaux des affaires de son costumier « qu'il avait laissé là le temps de trouver une épingle de la bonne taille » d'après ses propres dires. Ainsi seule la jeune femme a pu apercevoir d'aussi prés le criminel sans y laisser la vie »


« Des nouvelles révélations sur l'assassin des stars ! Le criminel recherché mesurerait environ un mètre soixante-quinze, de corpulence rabougrie trompeuse sur sa réelle force et sa folie sanguinaire, de plus il porterait un masque noir à la forme non identifié. À la suite de sa confrontation du mois dernier, une cicatrice fraîche sur sa main s'y trouve puisqu'elle a été empalée par la fameuse paire de ciseaux dans l'affaire Owen. »

AMEARYA [En cours de Modification]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant