Épisode 21:

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Je me réveille.

Ah, c’est vrai, je suis à l’hôpital.

Me père devrais venir aujourd’hui. Et d’ailleurs, comme c’est jour de cours aujourd’hui il me semble, ça devrais être la seule personne qui viendra. Ça ne me déplait pas, tout comme si d’autres gens viennent, ça ne me déplaît pas. Les surprises c’est pas mal, finalement.

D’ailleurs, c’est 10h30. Ça toque à la porte.

« Entrez ! »

C’est peut-être pas mon père, ça peut être le petit dej’, aussi.

La porte s’ouvre, mais personne ne rentre.

Puis, j’entends un rire qui vient de la porte. Je ne reconnais pas ce rire. Peut-être que je devrais, parce qu’il fait peur. Vraiment.

J’entends, petit à petit, des pas, lents, qui viennent vers moi. Je vais bientôt voir la personne ayant un rire apeurant. J’ai commencé à paniquer quand je me suis rendue compte que je ne pouvais pas bouger. Je ne sentais ni des menottes ni aucune entraves physique sur mon corps, mais je ne pouvais pas bouger. Ma panique s’accentua lorsque je me rendis compte que je ne pouvais pas parler, non plus.

A la porte ; Kyle. Enfin, j’ai mis du temps à le reconnaitre. Il a changé du tout au tout, et il a l’air d’assumer sa psychopathie, maintenant… Mais… Qu’est-ce qu’il fait i-

Oh.

Oh non.

Je commence à paniquer d’autant plus.

« P-P-Pas mal, c-cette came, hein L-Li-Lina ? » dit-il en bégayant. « Quand j’ai appris en prison que tout ça c’était de ta faute, je me suis dit que j’allais… Me venger. Et quand j’ai appris pour ton hospitalisation, je me suis dit que c’était maintenant ou jamais… Une drogue paralysante bon marché coule dans tes veines, c’est pour moi, c’est cadeau… Que dis-tu ? Tu apprécies mon cadeau, et tu m’offres ton corps en échange ? Oooh, mais c’est très généreux de ta part, ça, ma petite ! » Dit-il, interrompant chaque phrase d’un rire hystérique.

Je ne peux pas bouger, ni parler. Il ne ment sûrement pas pour la partie drogue… C’est un grand malade ! Je ne veux pas de ça ! Je fais comment ?!

Il s’approche lentement de moi, riant poumons ouverts. Il saute sur mon lit, et sans que je ne puisse bouger, il commence à embrasser mon cou. C’est horrible, au secours !

Quelqu’un, personne ne m’entends, mais je prie !

Et soudain, je compris quelque chose.

Il y avait un revolver, à la place de la télé de ma chambre, accroché au mur.

Je… Je rêve ?

Oui pas de doute…

Ce n’est qu’un rêve, le poison n’est pas réel. C’est MON rêve, donc je peux tout contrôler.

Le poison n’est pas réel.

Je n’arrive toujours pas à bouger. Qu’est-ce que c’est que cette merde ! Laissez-moi bouger ! C’est mon rêve !

Kyle enlève son t-shirt et déboutonne son pantalon.

Soudain, un coup de feu retentit.

Du sang me gicle dessus : Kyle est touché en plein cœur. Il s’arrête.

Puis souris.

« Les douleurs de la prisons m’ont appris des choses… C’est que quand on veut résister, on peut résister… » Dit-il.

BrainedOù les histoires vivent. Découvrez maintenant