Cesar et moi entreprenons une relation pendant plusieurs semaines. On évite majoritairement de se voir ou parler pendant les cours, pour ne pas que qui que ce soit sache pour nous deux. Néanmoins, César joue parfois avec le feu et n'hésite pas à venir lorsque je suis à mon casier ou à la bibliothèque. Il est un peu trop insistant et cela semble l'amuser. Moi, je suis mal à l'aise quand il le fait.
Pourtant, hors du lycée, tout est parfait.
Soit on va à la plage pour continuer le projet ou finir à l'eau, puis sur le sable chaud à s'embrasser et à parler pendant des heures.
J'aime me confier à lui, j'aime discuter de tout avec lui. Il m'écoute et j'ai l'impression que mes histoires semblent l'intéresser.
Mais aussi chez moi, lorsque mes parents partent plusieurs jours, il reste un moment.– C'est normal que je sois plus beau qu'en vrai ?
On est couchés sur mon lit, à observer le tableau, notre projet fini appuyé contre le mur, sur mon bureau. Je ris.
– Après tant d'heures de travail, je t'avoue être plutôt fier du résultat.
Il se tourne vers moi et passe une main dans mes cheveux. On s'embrasse et il descend jusqu'à mon cou. Des frissons parcourent l'entièreté de mon corps.
– J'ai envie de toi, Adam.
Je n'arrive pas à résister. Son regard transperce mon âme et toutes les cellules de mon corps crient son nom. Je me laisse emporter dans ce désir brûlant qui me possède. Je m'abandonne à César, lui offre la clé de mon coeur et la possession de mon corps. Ses mains chaudes glissent sur ma peau avec une telle volonté que mon cerveau n'arrive plus à suivre. Je perds toute conscience rationnelle et tout en moi explose. J'ai l'impression que cela dure des heures et j'aimerais que cet instant ne se termine jamais.
César se lève et récupère dans sa poche de pantalon un joint.
– Je peux ?
Je hoche simplement la tête, physiquement et mentalement retourné. Il l'allume et je le contemple en silence. Il enfile ses sous-vêtements et son jean. Il jette un coup d'oeil à son téléphone.
– Tu t'en vas déjà ?
– Ouai, désolé faut que j'aille voir des potes, c'était cool.Je fronce les sourcils, dérangé par ce qu'il vient de dire et le regarde s'en aller, même sentant stupide.
-UKIY0 à la cutie que tu es <3
