Je ne l'ai jamais voulu

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Toi mon dulciné qui brûles dans les abysses
Du royaume souterrain des morts lancinants,
Condamné à tort par la faux, mon bel amant,
Je ne voulais pas qu'ainsi tout cela finisse ;

Je ne l'ai jamais voulu...

Dans le sang et la souffrance, je te laissai ;
Dans les larmes et la perte de toi, seul coupable
En mon cœur froid ne me reste plus d'agréables
Souvenirs de toi, qui dans la mort je pressai ;

Je ne l'ai jamais voulu...

Ô prince des noirs bas-fonds de la galaxie,
Aie pitié, que ma plainte tu ne la réprimes,
Car c'est en ton antre que mon tendre ange trime.
Sors-le d'ici-bas, que je lui dise que si

Je ne l'ai jamais voulu...

C'est véritablement moi qui l'ai entraîné
Vers le vice et la débauche, lui qui pourtant
Respectait le dieu, qui en faisait tout autant.
Si un responsable il faut, je suis à damner.

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