chapitre 10:

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Assalamou aleykoum les
Les filles, j'ai remarqué que l'histoire n'avance vraiment
Pas et quand c'est trop lent
Ce n'est plus intéressant
Et moi je perds
L'inspiration donc
Je vais essayer de faire
Avancer les choses.

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~ JONAS ~

Je suis resté trop longtemps ici. Je dois repartir en France sinon je risque de rater l'année.

Aujourd'hui, je me prépare à partir. J'ai déjà fais mes valises. Il me reste qu'à effectuer des derniers coup oeil à l'entreprise.
J'étais en train de préparer mes valises quand j'entends la sonnerie de mon téléphone. Je regarde le numéro qui s'affiche sur l'écran. Karim !
Je décroche.

– Ouais, ça va poto ? Alors tu sors quand ?

– Je vais bien, je sors aujourd'hui. Mes valises sont presque prêts. Je prends l'avion dans quelques heures.

– Cool alors ! On se voit à l'aéroport. Je viens te chercher. Envoie un message dès que tu y arriveras.

– Karim... Et ta mère ? Elle va bien ?

– Elle est toujours à l'hosto mec. Justement, je partais lui rendre visite.

– Tu la salura de ma part hein.

– Ouais... Bon, il faut que je raccroche. J'aurais bientôt plus d'unités. C'est ne pas toi qui va payer mon forfait.

– Vas-y, à plus.

Je raccroche le cellulaire, je le fixe un petit moment. Je ne sais pas ce qu'à la mère de Karim et j'osais pas lui demander. Même si que c'est mon meilleur pote, je n'ose pas lui parler des problèmes santé de sa mère. Il est déjà horrifié par l'idée de la perdre un jour. Vu qu'en plus moi aussi j'ai également des problèmes de santé. Ça lui facilite pas la tâche. Il a beau à faire le con à longueur des journées mais je suis sûr que c'est pour cacher sa faiblesse.

En même temps, le contraire m'aurait étonné.

Je sourie, pose le téléphone et me dirige vers la salle de pain pour prendre une douche. J'enlève mon tee-shirt et met une serviette autour de la taille.
Je passais devant le miroir dans la salle de bain quand je remarque quelque chose dont j'avais carrément oublié l'existence. Je fixe longuement dans le miroir. Je touche sa longueur doucement et descend jusqu'à l'extrémité inférieur. Et tout à coup les souvenirs ressurgissent.

Une transplantation cardiaque.

Depuis un moment j'avais oublié les traces de cette opération que j'ai eu pendant mon enfance. Les sictures m'ont laissé un grand trait qui commence de l'abdomen et qui se termine sur la cage thoraciques.
Je suis né avec un coeur malformé, on a dû me greffé un autre coeur. Une maladie héréditaire avait dit le médecin. Je me demande de qui je l'aurais hérité. À ce que je sache, personne dans ma famille n'a cette maladie. Enfin bref ! Je réfléchis trop. Je met mes vêtements vite fait et c'est parti pour la France.

Au milieu du trajet, le chauffeur reçoit un appel auquel il ne repond que par des d'accord. Soudainement il change de trajet.

– Qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce que vous faites ? Pourquoi changez-vous de trajetoire ?

– Désolé monsieur, votre mère vient de m'appeler. Son chauffeur n'est pas venu et elle attend sur la route. Je pars l'a chercher alors.

– Elle est où ?

– Boulevard de Gaule, avenue 13.

– Faites vite, je ne dois en aucun cas rater l'avion aujourd'hui.

SimaneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant