Folle ?

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Changement de point de vue ! Prêt à partir du côté de Miles ? C'est partit !


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Quand je me suis réveillé ce matin, les souvenirs de la veille sont revenu d'un coup me donnant un affreux mal de crâne. Une blonde m'avait sauvé. Comment s'appelait-elle déjà ? Clair, ou Carisse ou Clarke ? Ouai c'est ça, Clarke.

Ce que je me rends vite compte, c'est que je n'ai plus aucune douleur au bras et toutes mes blessures sont recouverte de bandage de feuilles, sous laquelle je peux sentir une texture assez gluante. Ma jambe en revanche me fait horriblement mal. J'essaie de me lever, c'est mission impossible mais sur la table de chevet à côté de moi, il y a un mot :

« Miles Shaw, je suis Clarke Griffin, tu t'es crashé avec ton vaisseau, tu es le seul survivant. Voyant ça, je suis venu pour voir si il y avait des survivants et je t'ai trouvé, je t'ai ramené dans mon village, à l'infirmerie pour être plus précise puis je t'ai soigné. N'essaie surtout pas de t'appuyer sur ta jambe gauche ! Tu pourrais ne plus pouvoir marcher pendant plus qu'une semaine comme je l'ai estimé mais pendant quelque chose qui se résume comme toute une vie. Ne bouge pas avant que je ne revienne, tu as sûrement faim et soif, tu dois te sentir seul et tu dois te demander qui est cette fille qui t'ordonne de ne pas bouger et de l'attendre mais je ne vais pas tarder, je serais de retour quand le soleil sera au plus haut donc vers midi. Je le répète ne bouge surtout pas !! A tout à l'heure. »

Ok donc je ne dois pas bouger et attendre la fille. Je me souviens qu'elle est blonde mais rien de plus. J'étais trop dans les vapes pour me souvenir de quoi que ce soit. Quand elle revient on discute de la fin du monde, et quand elle se coupe la main pour que je puisse voir son sang c'est la que je comprends pourquoi elle bégaie comme ça.

Elle est seule, vraiment seule depuis six ans. Je suis la première personne vivante avec laquelle elle discute depuis ces six dernière années. Quand elle me dit de prendre les béquilles et d'aller faire un tour dans le village, elle n'a pas besoin de me le dire deux fois.

C'est la première fois depuis cent ans que je vois un arbre, je n'allais pas rater l'occasion ! Je déambule dans le village, il y a un puits, une église dont le toit à été récemment refait et plein de maison, j'entre dans l'une d'elle.

Je crois que j'aurais pas du. Il y a plein de dessin, des habit qui traîne négligemment par terre et un lit défait, c'est là qu'elle habite. C'est vraiment étrange, il y a des tonnes de dessins mais la plus part représente une même personne, un homme. Sur une table dans ce qui devait être de mon temps la cuisine était posé une bougie éteinte, et une lettre, je décidais de la lire :

« Bellamy, je suis désolé, quand tu reviendra sur Terre avec les autres, je ne serais pas là. Enfin si mais seulement mon corps. J'ai écrit ceci, aujourd'hui pour te dire, que je t'ai aimé, que je t'aime et que je t'aimerais jusqu'à temps que je souffle mon dernier soupire. Malheureusement, vivre six ans sans toi, n'est déjà pas une vie, alors six ans seule... Je crains que même si tu reviens avant que je mette fin à mes jours aujourd'hui, tu ne retrouverais pas la fille forte que tu as connu. Au fur et à mesure des années, mon état psychologique c'est considérablement dégradé. Et oui, je suis folle ! Wanheda folle, j'aurais tout vu. C'est clair ! Et bientôt tu verra les ours danser avec tes draps en guise de robes ! Chut. Enfin, bref, je suis à moitié cinglé, et je ne peux plus continué comme ça, si j'ai tenu six ans et sept jours c'est pour toi mais ça fait un an que vous auriez put redescendre de l'espace et l'espoir m'a quitté depuis longtemps. Alors je n'ai plus que quelques mots à te dire. Adieu et je t'aime. Clarke. »

Elle comptait mettre fin à ses jours mais, notre navette et descendu du ciel et l'a fait changer d'avis. Je nous ai fait crasher et elle est venu me soigner, alors qu'elle même aurait besoin d'aide psychologiquement.

Et l'homme qu'elle à dessiné un peu partout doit être son fameux Bellamy. Il est dans l'espace ? Peut-être sur l'espèce d'anneau qu'on a vu avant de partir. En tout cas j'espère réussir à donner envie à cette femme de continuait à vivre assez longtemps pour qu'elle puisse lui dire « je t'aime » en face.

- A table tout le monde ! Entendis-je crié la blonde.

Je me dirige dehors avec mes béquille improvisé vers la dîtes table. Il y avait trois couverts. Étrange je n'ai vu personne d'autre. Clarke me dit de « nous » asseoir, j'ai découvert sa lettre il y a dix minutes et je commence déjà à comprendre ce qu'elle voulait dire par folle.

La femme nous sert mais laisse une assiette vide, comme si elle savait qu'au final personne ne viendrait. Nous mangeons en silence mais un bruit attira mon attention, se sont les doigts de Clarke qui tapote frénétiquement sur la table. Ça m'a l'air d'être un toc, elle s'en aperçoit, glisse sa main sous ses fesses et me sourit.

J'ai essayer d'entamé la conversation, elle m'a répondu brièvement ne voulant pas faire de longue phrase. A la fin du repas, Clarke commença à débarrassé toutes les couverts, elle me demanda si je voulais aller me reposer où allait avec elle à la rivière. Je l'accompagnais alors à la rivière.

La nature est magnifique, je ne regrette en rien ma décision, de crasher le vaisseaux pour ne pas que les délinquant s'approprie l'endroit par la force. J'ai eu une chance miraculeuse d'être encore en vie après ça, mais le résultat est magique, ils auraient tout détruit.

Le soir arrive vite, Clarke me change mes bandages et s'assoit dans la chaise à côté du lit d'infirmerie où je dors. Elle m'a dit que dans deux jours je pourrais m'établir dans une des maisons inhabités.


La nuit fut très courte, je me fais réveillé par des cris. En ouvrant les yeux je vois la femme qui m'a sauvé la vie entrain de se débattre dans le vide, elle supplie quelqu'un de la laissé faire que sinon il mourrait tous. Je comprends bien vite que la fille fait un cauchemars, et que la personne la retenant de partir est l'homme sur les dessins. Je me mets debout grâce à mes béquilles et essaye de la réveiller, au bout d'une quinzaine de minutes, la blonde ouvre enfin les yeux, en sueur.

- Excuse moi, je ne voulais pas te réveiller, me dit-elle.

- C'est pas grave, tu fait souvent des cauchemars comme cela ? Répondis-je.

- Tout les soirs.

Ça explique les cernes sous ses yeux et son teint livide, si elle ne dort pas beaucoup ça ne m'étonne même pas. Elle me dit de me rendormir, j'essaie de lui faire comprendre qu'elle doit dormir et elle me promet de se faire une infusion pour dormir donc je retourne me coucher laissant cette femme, autant fatigué physiquement que mentalement à ses démons.

Si elle cauchemarde tous les soirs de son amour perdu, ça ne doit pas être facile tout les jours pour elle.

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Tadam ! Clarke a avoué ses sentiments dans une lettre qu'elle adressait à Bellamy, la question, la lira-t-il un jour ? Ou lui dira-t-elle en face comme le voulait Miles  ? Bisous les loulous.

Ericaly

Seule (the100 Bellarke)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant