N.10

181 26 5
                                    

Sylvain fut directement renfermer dans sa chambre. Il n'avait aucune idée de ce qui était arriver à Alien, ni même si il allait bien ou non, et pour une raison inconnu ça lui mettait une boule au ventre, lui donnant envie de vomir. Il faisait les cents pas dans ça chambre, imaginant tous Les scénarios possibles.

Rémi amena vite Vincent à l'infirmerie. Il coutait aussi vite qu'il pouvait en faisant attention à ne pas lui faire mal. Il le posa délicatement sur un lit et l'infirmier arriva vite.

« Qu'est-ce qui lui arrive ? »

« J'en ai aucune idée ! Il est arrivé comme ça dans la cuisine ! »

Le blesser gémissait de plus en plus en se tenant l'épaule. L'infirmier lui injecta vite une dose de calmant. Il retira la main de Vincent.

« Il a une balle dans l'épaule. Heureusement elle bloque l'hémorragie. »

« Ça bloque ? Putain t'as vu comment il saigne ou pas ? »

Il le regarda dans les yeux complètement paniquer, il ne voulait pas perdre son ami d'enfance, celui avec qui il avait tout partagé depuis petit. Vincent avait connu pire oui, mais le boucler ne pouvait s'empêcher de toujours avoir peur pour lui, il s'attirait trop de problème pour ne pas être indemne.

« Oui bah dit toi que sans la balle il serait mort depuis bien longtemps ! Vas me chercher Martin la j'ai besoin de lui ! »

Il commença à soigner Vincent comme il pouvait, attendant son assistant. Remi partit a toute vitesse jusqu'aux chambre et toqua à celle du concerner.

« Grouille toi ! Y'a Alien en sang on a besoin de toi ! »

L'apprentie infirmier ouvrit sa chambre la tête dans les vapes

« je dormais Pex ! »

Il lui attrapa le poignet et l'obligea à courir avec lui.

« Tu dormiras plus tard ! Il va crever dépêche !»


***


Une journée était passée sans que Sylvain ne puisse voir où même entendre parler du blessé. Il était resté enfermer dans sa chambre, sans boire ni manger. Personne n'avait pensé à lui. A vrai dire lui même ne pensait pas à lui, il pensait à Alien, malgré la haine qu'il avait contre lui, le voire dans cette état l'embêtait plus qu'autre chose.

C'est vers la fin de soirée que Pex ouvrit la porte de sa chambre. Il regarda le prisonnier de haut en bas et partit s'assoir sur le lit à coter de lui.

« Normalement il va bien. Je sais pas trop si ça t'intéresse et je t'avoue que je m'en branle. Jte le dis parce que c'est moi qui vais prendre sa relève à l'entraînement en attendant qu'il revienne. Un conseil prépare toi. J'ai de la frustration à évacuer. »

Il se levant sans rien ajouter de plus et sortit en claquant la porte et la ferma bien à clef. Il retourna voir son ami. Celui ci fixait le plafond.

« Tu compte m'expliquer ce qui t'ai arriver merde ! »

« Non. »

Vincent tourna la tête vers son ami avec son éternel expression neutre coller au visage.

« J'ai pas envie de t'expliquer non. »

Le boucler lui lança un regard noir. Il posa violemment ses mains sur la table juste en face de lui.

« Putain Vincent tu vas l'ouvrir ta gueule de merde ! T'aurais pus crever ! Donc maintenant tu vas être bien gentil et m'expliquer ce qui c'est passer ! Arrête de faire le mec qui s'en branle putain ! »

Un silence glacial s'installa entre les deux garçons. Remi souffla en voyant que son ami n'allait pas parler. Il tapa sur la table avant de partir.

Le blessé le regarda partir avant de souffler. Il ferma doucement les yeux et partit dans un sommeil profond et qu'il espérait reposant.

Il était devant un hangar, c'était cet hangar, il s'en rappelait comme ci c'était hier. C'est ici qu'il a perdu, qu'il l'a perdu. Ça devait faire un an maximum qu'il avait intégré le gang, il devait fêter son anniversaire avec elle, la femme de sa vie. Il savait que c'était elle, il le sentait. C'était leur endroit pour se retrouver tranquillement tous les deux, sans personne pour les déranger. Mais ce jour là il avait entendu des cris à l'intérieur, pas n'importe quel cris, ses cris a elle. Il n'avait sûrement jamais couru aussi vite pour entrer ici. Il c'était fait bien vite tirer une balle dans la jambe pour qu'il arrête, et c'est au moment de tomber qu'il l'avait vu, elle était là, devant lui, suspendu par les poignets. Rien ne lui avait jamais fait aussi peur. Un homme s'approcha de lui et son sang ne fit qu'un tour, c'était le parfait sosie du mec qu'il avait tuer une semaine plutôt. Il lui donna un coup de pied au visage et lui cracha dessus.
« Je vais venger mon frère. »
Vincent ouvrit grand les yeux en le regardant et la regarda une dernière fois. Ses magnifique trais pourtant si joyeux était maintenant terrifier. Elle pleurait toutes les larmes de son corps en bougeant. 1, 2 et puis il n'arrivait pus à compter le nombre de balle que l'homme en face de lui avait tirer sur sa belle. Il hurlait le plus fort possible en essayant de bouger mais c'était peine perdu. Il fut abandonner dans le hangar avec le corps de celle qu'il aimait complètement inconscient.

Il se réveilla en sursaut et regarda autour de lui, s'assurant bien qu'il n'était pas de retour dans cette endroit à cette époque. Il passa sa main sur son front plein de sueur avant de regarder son bandage. Il grogna en se levant, il ne voulait pas rester ici. La dernière fois qu'il avait dormis ici, trois jours plutôt on le retrouvait quasis mort avec elle en face complètement morte.

Il marcha doucement jusqu'à sa chambre mais s'arrêta en passant devant celle de son jouet favoris. Il allait ouvrir mais resta bloquer devant. Il sourit légèrement en sachant pertinemment que si il rentre, l'homme dans la chambre s'inquiéterait pour lui, exactement comme elle le faisait. Il se surpris à retrouver en Sylvain beaucoup de partie d'elle. Elle adorait lui tenir tête malgré sa sensibilité plus que présente. Même si elle lui faisait la gueule elle s'inquiétait toujours pour lui.

C'était évident que les deux se ressemblait beaucoup et il s'en voulu de ne pas l'avoir remarquer avant, d'avoir tout fait pour l'effacer de sa mémoire mais il c'était réveiller et il comptait bien en profiter. C'était la première fois qu'il retrouvait quelqu'un qui ressemblait autant à Camélia.

Double vie (Sylcent)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant