Hope

CHAPITRE 5

FLASH-BACK...

08h plutard

Pilote : Mr Brandt réveillez-vous. On est arrivé.

Malgré que j'entends le pilote, mes yeux peinent à s'ouvrir. Mon corps est meurtri et mes blessures n'arrangent pas l'affaire. J'ai vraiment pas envie de me réveiller, de toute façon je n'ai pas le choix pfff

Moi : J'ai dormi combien de temps ?

Lui : Environ 8h monsieur. Puisque vous m'avez demandé de changer la destination sans être précis alors je vous ai amené au Sénégal et je pense que c'est le meilleur endroit pour se cacher.

Moi : Maroc; Egypte; Côte d'Ivoire de tout ces pays toi tu as choisi le plus insignifiant. Si ce n'est pas être bête, je ne vois pas ce que cela pourrait être.

Lui : C'est justement pour cette raison parce que c'est un pays insignifiant et que le FBI ne se doutera jamais que vous êtes ici.

Il faut admettre qu'il n'a pas tord; je sors du jet et regarde autour de moi. Désert, il n'y a pratiquement rien. De là où je suis je peux juste apercevoir quelques rares maisons et une large étendue d'eau.

Moi :Bref où sommes nous exactement ?

Lui : A l'aérodrome de Saly. A moins de 5mn devant nous il y a une route. On peut y aller et arrêter un taxi pour vous amener à l'hôpital.

Moi : Non ne t'inquiète pas je vais me débrouiller. Tu peux repartir.

Je rentre à nouveau dans le jet pour récupérer le sac que Jason m'a donné. Je sors, ferme la porte puis attends que le pilote décolle mais rien. J'attends...
Bordel il se passe quoi encore ? Je décide d'aller voir quand soudain la porte s'ouvre pour laisser apparaître le pilote et derrière lui une femme. On est d'accord que les hallucinations ça arrive que quand on est vraiment âgé hein ? Je n'ai que 26 ans pas si vieux que cela, alors pourquoi je vois une Brooke qui descent les marches du jet en menaçant le pilote avec une arme ?
Elle est là en face de moi. J'ai du mal à le croire, comment elle a fait ? C'est insensé.

Elle : Ben Brandt, enfin...

Je ne sais quoi dire, je suis encore sous le choque. Elle menotte le pilote puis pointe son arme vers moi.

Elle : Quoi ? Tu as perdu ta langue ?

Moi : Comment...je ne comprends pas.

Elle : Oui je sais tu es surpris. Mais bon je n'ai pas fais grand chose, c'est ton ami -Jason je crois- qui m'a aidé indirectement bien-sûr. J'avais pour mission de surveiller ta maison. A un moment donné je l'ai vu sortir en courant juste après que tes hommes soient rentrés. Son téléphone est tombé sans qu'il s'en aperçoive. Je l'ai ramassé après qu'il soient parti et j'ai vu un message d'une personne disant qu'elle vous attend à l'aéroport Kennedy avec le jet. J'y suis allée et pendant un moment d'inattention du pilote je me suis faufilée à l'intérieur et me suis cachée dans les toilettes. C'est à ce moment que john m'a appelé pour m'annoncer la nouvelle. Quand tu es arrivé je voulais agir mais j'ai entendu des voix j'en ai déduis que vous étiez deux; contre moi c'était peine perdue. Alors j'ai attendu encore et encore j'ai attendu en me disant que la mort de ma sœur ne restera pas impunie.

Pendant tout son monologue, je ne cesse de la regarder. Vous savez ce sentiment que l'on a quand on se rend compte que la personne en qui on a le plus confiance n'en a rien à foutre de nous ? C'est ce que je ressens en ce moment. Non ce n'est pas elle, la femme que j'ai en face de moi est différente de celle que j'aime. Ou peut-être elle a toujours été comme ça, j'étais tellement aveuglé par mes sentiments que je ne me suis même pas rendu compte que l'on m'a manipulé puis piègé. Son visage est fermé le regard droit, elle ne cille pas. J'ai du mal à croire qu'elle puisse vraiment me tirer dessus, cela voudrai dire que pendant tout ce temps elle n'a rien ressenti, absolument rien.

Elle : Parle merde ! Pourquoi tu l'as tué ? Elle ne t'a rien fait...

Moi : J'ai osé t'aimer, j'ai osé croire en nous, j'ai même osé te donner mon cœur. Je voulais que cela soit réciproque, et puis je voulais juste que tu ai confiance en moi.

Elle : Il ne pouvait pas y avoir d'amour entre nous Ben. J'avais une mission celle de te livrer au FBI, même si je devais me jouer de tes sentiments. Et je me suis fais prendre dans mon propre jeu, puisque mes sentiments à moi ont fini par prendre le dessus. Mais là je ne pense plus pouvoir continuer à t'aimer, tu as pris la vie de ma sœur et jusqu'à preuve du contraire je continuerai à te voir tel que tu es : un assasin !

C'est le coup de grâce, à ses derniers mots je senti quelque chose se briser en moi, et la douleur est bien pire que de recevoir une balle en pleine poitrine parce que cette douleur là, elle ne s'explique pas.

Moi : Je suis désolé.

Elle : Je n'ai pas besoin d'excuses, donne moi des raisons !

Je redis la même phrase en baissant la tête, elle semble s'énerver encore plus. Puis je me mets à reculer.

Elle : Ne bouge pas ou je tire.

Je continu quand même; elle répète sa menace mais je ne m'arrête pas. Elle tire. La balle vient se loger dans mon abdomen. Je m'écroule au sol, le sang coule à flot. Elle s'approche pour me voir mourir.

Elle : Voilà ce que j'en fais de ton cœur...

Sur son visage il y avait tant de colère, de mépris et de dégoût à mon égard, le regard droit elle ne cille toujours pas.

FIN DU FLASH-BACK

#Hope

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