Déboires et lamentations d'une fille de 20 ans.

Lundi 10 juin 2019.

Hey,

Je suis au Canada et je relisais mes notes et j'ai retrouvé ce texte que j'avais écrit il y a un an suite aux plaintes de ma famille selon quoi je passais trop de temps sur mon téléphone :

« J'écris ça en ayant les larmes aux yeux, je viens de finir un livre sur le voyage. Je suis dans mon Quebec natal mais pourtant je rêve de la France, de mes amis, de tout le monde qui laisse ce gros vide dans mon cœur.
Je rêve de voyage, je rêve de partir sans limite, sans entendre à nouveau les mêmes questions des mêmes personnes. Oui
« Qu'est ce que tu veux faire plus tard ? Est ce que tu travailles ? »
Sans cesse les mêmes affirmations « mais enfin il faut que tu trouves un travail sérieux ! Et quand est ce que tu nous présente quelqu'un ? ».
J'ai du mal à souffler, je n'en peux plus d'entendre tout ça.
Mon cœur et ma tête sont douloureux, j'ai besoin de vivre et d'être heureuse plutôt que d'être constamment stressée par une réalité que je n'ai point envie de connaître.
Est ce que c'est si mal de simplement vouloir être heureuse ?
Je pars deux mois et je quitte tous mes proches les plus chers, est ce que les personnes qui ont le même sang que moi s'imaginent que je ne vais pas être en contact permanent avec elles ?
À tort.
J'ai du mal à imaginer le bonheur, mais j'ai cruellement besoin de goûter à la liberté que la vie peut m'octroyer.
Pourquoi me rendre malheureuse pour les autres ?
Je n'ai pas à vivre pour eux et pour leurs caprices.
Je n'ai pas envie de m'enfermer dans une routine néfaste à mon bonheur, je ne veux pas être comme eux, aigri et maniaque avéré du ménage.
A quoi ça sert ?
La vie est faite pour être vécue et profité, pas à se plaindre tout le temps de broutilles sans conséquence.
Plus tard je veux avoir l'honneur et le mérite de dire à mes enfants que j'ai été heureuse, et que je le suis toujours.
Je vous en supplie, laissez-moi vivre et aimer et rire à volonté. »

Qu'en pensez vous ?

Bisous sucrés à l'érable,
Guita