Chapitre 3

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Elle s'étira, de tout son long. Lorsqu'elle sentit derrière elle, sur sa nuque, son souffle chaud.Elle se retourna doucement, et ainsi, l'admira bercé par son sommeil. Elle avait été tellement surprise, et heureuse, qu'il l'aborde la veille au soir, qu'elle venait enfin de réaliser. Ce n'est pas tout les jours que l'on a la chance de rencontrer un artiste qu'on adore. Ses traits fins, paraissait légèrement tendus,elle profita alors encore un peu de sa vision, car son éveil était proche.


Lorsqu'il ouvrit les yeux, il vit seulement deux émeraudes le fixer. Puis un sourire, et une voix finir de l'accueillir. Bien que le lit soit grand, ils étaient collés l'un à l'autre. Elle ne semblait pas s'en choquée outre mesure, mais lui en était grandement gêné. Durant la nuit, car il l'avait observer, elle avait repliée la couette sous ses pieds, puis s'était emmitouflée de tel sorte, qu'il lui fallut ce collé à elle pour profiter également de la couette. Il avait trouvé cela adorable, et une parfaite excuse pour s'enivrer de sa fragrance.


-Tu es une voleuse de couette, lança t'il la voix encore toute ensommeillée.

-Je n'ai jamais dis que dormir avec moi étais sans risque ! Mais peut être était-ce un traquenard pour te rapprocher de moi ! Elle hésita sur la fin de sa phrase, puis ria en rougissant légèrement.

-Et bien, félicitation, c'est un piège très efficace ! Mais au fait, quel heure est il ?

-Oh mince ! Il est 15 heures !Elle sortit du lit précipitamment et rassembla ses affaires. Tu dois avoir des choses à faire désolée de t'avoir retardé, et, ou,gêné.

-Ola ola, calme toi, se moqua t'il gentiment, c'est mon jour de repos aujourd'hui, je n'ai rien de prévu, alors s'il te plaît, ne te sauve pas comme ça.


Il la regarda avec un sourire des plus tendre. Sa longue crinière rouge éparse, lui donnait un petit air de sauvageonne. Elle se détendit, mais s'excusa tout de même.Elle n'avait pas d'affaire et aurait bien aimé s'habiller et se balader. Il en conclut qu'il pouvait l'accompagner pour tout cela, ce qu'elle accepta avec plaisir.


Ils durent patienter un peu pour le taxi, elle était mal à l'aise avec le fait qu'il porte un attirail pour se dissimuler aux yeux de la foule pour se mouvoir. Une fois arrivé à son hôtel, elle s'apprêta d'un simple jeans, d'un T-shirt à l'effigie d'un personnage de Disney, et d'un long gilet gris et noir. Ses cheveux nattés sur le côté, et son léger maquillage lui donna un aperçut de se qu'elle était certainement au quotidien.


Après avoir mangé à Gaesbawi, ils continuèrent de se promener à Dogok-dong,près du bois, en échangeant des banalités de toutes sortes,lorsque qu'elle s'assombrit tout à coup.


-Que se passe t'il ? S'enquit il auprès d'elle. Tout va bien ?

-Je me demande simplement... Elle vu à son regard inquisiteur qu'il ne lâcherait pas avoir d'avoir obtenu satisfaction. Je me demande à quoi tout cela rime. Ne le prends pas mal, je t'assure que j'adore passé du temps avec toi, je trouve cela magique, et tu es vraiment charmant. Mais pourquoi restes tu avec moi de la sorte ? Je veux dire, tu as certainement des milliers de jeunes filles bien plus belles et plus intéressantes que moi qui te cours après, et qui,contrairement à moi, ne sont pas ici pour un temps limité et...

-Mademoiselle fais des leçons de morales sur l'utilité d'un lit mais ce permets ce genre de commentaire, dit il sur un ton agacée, alors écoute moi, tu es une bouffée d'air frais dans un quotidien qui me bouffe,d'accord ? Tu aimes mon travail, mais tu n'hésites pas à me remettre à ma place, à menacer de partir comme tu le ferrais avec tout autre personne. Tu n'est pas d'ici, ni de mon univers, ni du cercle de mes amis, mais tu es là, tu es simple, tu sembles entière et sincère, tu es amusante et rafraîchissante. J'aime être à tes côtés, parce que tu es quelqu'un de vrai, c'est aussi simple que cela. Et oui, peut être que ce n'est que pour un temps donné, mais j'aime chez toi cette façon de vivre à fond chaque seconde, de la dévorer comme si tu avais peur qu'on t'enlève la prochaine. Alors,dit il en ce radoucissant, profitons juste, il l'a regarda intensément, profitons d'accord ?


Elle resta interdite quelques secondes, puis se reprit en rebiffant du nez, mentant en riant à propos d'un test qu'il aurait passé haut la main, le tapant tout de même sur l'épaule comme punition à son ton sec, et, reprit sa jovialité et son impulsivité de plus belle. Le soir, après cela, arriva bien vite. Au moment de se séparer, elle le retint par la manche.


-Je...encore désolée pour tout à l'heure, j'espère que je ne t'aie pas blesser. Ce sont juste mes craintes qui sont ressortit. Bref, je m'excuse. Elle marqua un temps de pause, en regardant vers le sol. On peut se revoir demain ?

-Demain je suis pris toute la journée, mais tu peux venir le soir chez moi, quand tu auras fini de faire du tourisme. Je laisserai un mot au gardien pour qu'il te fasse entrer si je ne suis pas encore revenu. Il réfléchit quelques instant. Donne moi ton numéro, tu me fera signe quand tu seras chez moi, j'essayerai de ne pas rentrer trop tard.



  Elle eut l'air ravie, et donna son numéro avec une légère gêne qui lui empourpra les joues. Il sourit discrètement à cela, et se vit faire promettre de lui envoyer un message quand il serait bien rentré. Il se saisit de son téléphone et enregistra son numéro, lui lançant le défi de rentrer la première pour le lui envoyer d'abord. Une étincelle dans les yeux, elle accepta, et tout deux se séparèrent. Elle gagna le défi, et s'en vanta une bonne partie de la soirée dans leur échange qui dura jusqu'à tard dans la nuit.

Et alors?Where stories live. Discover now