Chapitre 5 (partie 1)

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*23 août, 8:30*

Ça cogne à la porte depuis deux minutes quand je répond enfin.

- Salut! S'exclame Léa en entrant dans le vestibule.

- Salut, lui répondis-je timidement.

- Je t'ai réveillé?

- Non, j'étais déjà levée.

Faux, je dormais bien emmitoufler dans mes couvertures. Mais ce n'est pas grave. Pas quand c'est Léa.

Je l'invite à s'assoir au salon.

- Alors, ça va? Demanda-t-elle pour débuter la discussion.

- Bah oui, et toi?

- Oui, quand je suis avec toi.

Je rougis mais ce n'est ni le moment, ni l'endroit pour se parler comme ça.

- Léa, ma mère est là et... Tu sais qu'elle ne le sait pas.

- Je sais, je suis désolé.

- C'est pas grave.

Puis, elle reçois un texto.

- Merde! Échappa-t-elle.

- Quoi? M'inquiétais-je.

- Le maire veut fermer la maison des jeunes!

- Oh non... Il faut aller là-bas et le convaincre!

- Très, très bonne idée!

Nous nous préparons rapidement et je laissa une note à ma mère. C'est au pas de course que nous nous rendons à la maison des jeunes.

Arrivée là-bas, je vois la voiture du maire.

- Vite Léa, il est peut-être trop tard! Criais-je.

On entra dans le bâtiment, essouffler. La maire nous regardait vraiment bizarrement.

- Bonjour Monsieur, je m'appelle Léa et je suis animatrice ici. J'adore cette endroit. Ça fait un an que j'y travaille. Et elle, c'est Kylie, ma... Meilleure amie. On s'est rencontrer ici. Elle venait tout les jours ici avant que des idiots fassent de cet endroit un film d'horreur. Tout ce qui nous faudrait c'est un peu d'argent.

- Désolé, répliqua le maire, mais c'est trop tard. Je vais devoir fermer cet endroit. Je vous demanderais de quitter s'il-vous plait.

- Est-ce qu'on peut juste prendre nos affaires?

- Allez-y rapidement.

Léa va prendre son sac puis nous sortons. Dehors, il y a une foule de gens. Parmi eux, il y a Cassandra.

- Kylie! M'interpelle-t-elle.

Nous allons la rejoindre. Nous regardons en silence le maire fermer la maison des jeunes pour toujours. Je ne peux retenir mes larmes. Léa me prend dans ses bras.

- Je suis désolé Léa, murmurais-je, tu as perdu ton emploie.

- Ce n'est pas tant mon emploie qui m'importe en se moment, commence-t'elle. Ce qui m'attriste, c'est que j'ai perdu l'endroit où je t'ai rencontrer.

Je cale ma tête dans son épaule.

- Euh, vous êtes très mignonne mais... On m'explique?

- À la maison d'accord?

C'est en craignant bien la réaction de Cassandra face à tout ça que nous rentrons à la maison.

Dix minutes plus tard, assises dans le salon, je ne sais plus quoi faire.

- Alors? demande Cassandra.

Je regarde Léa dans les yeux, elle hoche la tête. On peut lui faire confiance.

- Je... Léa et moi... Je... Léa, dis-le toi!

- Je... Je peux pas plus. Disons que c'est plus que de l'amitié entre nous.

Cassandra nous regarde une à la fois.

- Attendez, c'est une blague. Vous êtes pas lesbienne! Cria-t-elle presque.

- Chut! Il y a ma mère qui dort à coté.

- Oh mon dieu, je ne sais pas comment réagir.

- C'est normal que tu sois choqué, la rassurais-je.

- Je... Je veux une preuve.

Léa prend mon visage entre ses mains et m'embrasse doucement. Cassandra nous regarde bouche-bée.

- Oh mon dieu, vous êtes trop cute!

- Merci, dit Léa, super gênée.

Par chance, ma mère ne nous a pas vue.

*Deux heures plus tard*

Cassandra venait de partir, ma mère aussi. Léonie était au camp de jour. Quant à Joël et Marianne, ils n'habitent pas encore ici. Ce qui égale... Maison pour nous seule.

Je décide alors de faire visiter la maison à Léa.

Je vous épargne les détails à part qu'elle disait que tout était extrêmement beau. Ensuite, on s'assit pour parler.

Finding the real loveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant