Chapitre 5 (partie 2)

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*23 août, 13:39*

- Je crois que pour avoir une relation stable toute les deux, il faudrait apprendre à se connaître, m'explique Léa en prenant son air de psychologue.

- Bon, qu'est-ce que tu veux savoir? Lui demandais-je, faisant mine d'être décourager.

- Quel est ta couleur préférée?

- Ma couleur préférée! Gloussais-je. C'est quoi cette question stupide?

- Il faut tout savoir de l'autre si on s'aime.

Je souris à cette remarque.

- D'accord. Ma couleur préféré est le rose. Et toi?

- Le vert.

Bon, je dois embarquer dans son jeu.

- Tu es de quelle nationalité? Demandais-je.

- Un peu française et j'ai de lointain ancêtre irlandais.

- Moi, j'ai du sang français et un peu belge. Mais c'est parmi les ancêtres les plus loin.

- Mon père est né en France. Il a immigrée au Québec et à rencontrer ma mère. Mais ça fait tellement longtemps qu'il n'a plus son accent, m'explique-t-elle.

- C'est bien.

- J'ai une question... Un peu spéciale... Quel est ton plus gros secret? Murmure-y-elle.

- Oh je...

- Je peux commencer si tu veux, proposa-t-elle.

- D'accord.

- Je... Ne suis plus vierge depuis un moment, chuchota-t-elle.

- Oh... Mais c'est normal pour une fille de ton âge?

- Mais pas pour une lesbienne.

- Tu ne le savais pas et c'est pas grave.

Un moment de malaise entra dans la parti. Jusqu'à ce que je décide de parler.

- Bon, c'est mon tour. Mon plus gros secret est que... J'ai voler dans un dépanneur des bonbons avec Cassandra. Ce n'est pas beaucoup mais je l'ai toujours regretter.

Elle me regarde puis nous éclatons de rire.

- Ça reste entre nous tout ça? Demanda en riant.

- Promis, rigolais-je.

*17:39*

- À TABLE LES FILLES! Nous cria ma mère.

Je m'installe à table avec Léa assise à mes côtés. Se soir, elle soupe à la maison. Marianne et Joël s'assoit avec nous.

- Alors Léa, raconte-moi ta vie, lui dit ma mère.

Ma mère était comme ça, elle voulait tout savoir, toujours. Je ne m'en plaint pas cette fois-ci mais c'est quand même inapproprié.

Léa parle de tout et de rien et moi je l'écoute, passionner par elle.

- J'ai entendu dire que la maison des jeunes a fermer ses portes. Comment ça va se passer alors? Demande ma mère, attrister.

- Je n'en sais rien encore. On verra sous peu, répondit-elle.

- Mais ce qui est sur, c'est que c'est très triste, ajoutais-je.

- Oui, conclu ma mère.

- Nous allons devoir nous trouver une nouvelle activité, soupire Léa.

- Ça c'est certain, appuyais-je.

Ma mère regarde ensuite Joël qui fait signe de la tête. Oh, ça augure mal!

- J'ai une grande nouvelle à vous annoncer, dit-elle.

Nous la regardons avec des figures en point d'interrogation.

- Moi, Joël et les petites, on part en voyage! Kylie, je te laisse la maison à toi seule.

Mon coeur manque un bond.

- Mais c'est génial! Wow! Merci maman!

Nous finissons de souper le plus lentement possible car par la suite, Léa devra s'en aller.

Juste avant son départ, ma mère s'isole dans son bureau. Je prends Léa dans mes bras.

- Il va bien falloir que tu lui dise un jour à ta mère.

- Je sais, mais j'ai peur de sa réaction.

Ses lèvres se pose sur les miennes, mais rien de plus. Je la conduis à la porte et la laisse partir avec regret.

*Léa*

Je faisais de la cam avec Kylie quand j'entends des pas qui s'approche.

- Il faut que j'y aille ma chérie, lui dis-je en lui envoyant un bisou.

- D'accord, à plus, me répondit-elle.

Je raccroche rapidement mais évidement pas assez puisque mon père et Caroline entre en trombe. Je vois leur mâchoire se décrocher quand il me voit en cam avec une fille que je surnom "Chérie".

- Léa, qui est-ce? Demanda mon père.

Je devrais leur dire la vérité. Je devrais, au risque de les perdre.

- C'est Kylie... Mon amoureuse, murmurais-je.

Le visage de mon père se dégrade.

- Quoi? Demanda-t-il, anéanti.

- Tu as bien entendu. Je suis amoureuse d'une fille, lui dis-je avec recule.

Il me donne une gifle. Il est rouge de colère.

- Qu'est-ce que c'est que ça! Pas de lesbienne sale dans ma maison!

Il prend mon bras et me jette dehors sans pitié. Furieux, c'est son état en se moment.

- Arrête Chéri, tu ne peux pas faire ça! Lui cri Caroline derrière.

- Oui, je peux le faire. Je ne veux pas de cette pute ici!

- Et bien tu sais quoi? J'aurais dû rester chez maman! Lui hurlais-je.

Je me relève et le regarde avec dégoût.

- Adieu papa, dis-je fièrement.

- Ne m'appelle pas comme ça! Je n'ai pas de fille!

- Très bien. Adieu salaud.

- Tu ne parleras pas comme ça à ton père jeune fille!

- Je n'ai pas de père, tu te rappelle? Alors, je ne dois respect à personne. Adieu Caroline, tu vas me manquer.

- Moi aussi Léa, me dit-elle, sachant dans qu'elle risque elle se mettait.

Mon père se retourne et la gifle. Il ferme la porte, me laissant seule. Je les entends crier d'ici. Je prends le clé de ma voiture et conduit vers je ne sais où. Je ne peux pas aller chez Kylie, c'est trop risquer. Mais qui allez voir?

Ah, je sais.

Je frappe à sa porte.

- Salut Léa!

- Marine, tu dois m'aider! Paniquais-je.

- Qu'est-ce qui se passe?

- J'ai été jeter dehors de chez moi.

- Pourquoi?

- Laisse-moi entrée et je t'expliquerai.

J'entre en m'assois sur le canapé. Je raconte toute mon histoire à Marine. À la fin, elle me serre dans ses bras.

- Tu aurais pu m'en parler, tu sais? Me dit-elle doucement. My

- Oui mais je ne m'en sentais pas capable.

- Ce n'est pas grave. Tu peux rester ici indéfiniment, ça ne me dérange pas.

- Merci, tu es une vraie amie.

Je la salua et partit dormir dans la chambre d'inviter. Je m'endormis rapidement mais mon esprit était habiter par Kylie.

Finding the real loveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant