Dans la tête d'une Extraterrestre.

Cette histoire fini mal ...

Cette image m'a profondément touchée, elle est à la fois triste mais en même temps joyeuse, comme si elle savait qu'elle allait mourir mais elle l'acceptait et même était heureuse qu'on abrégeait enfin c'est souffrance. Elle m'a inspiré cette histoire. Ah oui ne vous attendez pas à une fin heureuse c'est écrit dans le titre et c'est vrai. 

J'ai toujours estimé avoir eu de la chance. J'ai eu une famille aimante, des amis fidèles, des résultats scolaires corrects. Je n'ai jamais été populaires mais je m'en fichais pas mal, j'étais comme toute les lycéennes normal. On était tous assez soudé dans la classe on se connaissait tous depuis notre plus jeune âge, il y avait bien sûr des affinités et des tensions mais jamais rien de grave. Au fils des ans des nouvelles têtes arrivait et d'autre repartais. J'avais une vie pas parfaite parce qu'on a tous des problèmes mais normal et heureuse. Jusqu'à cette maudites sorties scolaires ...

Pourtant tout avait bien commencé, nous allions visiter un château médiéval et vivre comme à cette époque pendant une journée et une nuit. Nous étions tous très enthousiaste puisque on allait louper les cours et puis chacun s'imaginait déjà en belle princesse et en puissant seigneurs. Le voyage en bus était interminable, et l'excitation à son comble. Les professeurs peinais à nous calmer. Les jeux allais de bon train que ce soit des partie de carte, des parié, Ou des petits bacs. Dans ce chahut général Mrs Jones notre professeur d'histoire essayait de nous faire un cours sur l'histoire de la région. A l'approche du château les bavardage cessèrent et ont pu entendre distinctement notre pauvre professeur :

- Calmez-vous nous arrivons ! Le château a été construit vers 1215, il a traversé les siècles en étant presque intact. Il a été découvert il y a une cinquantaine d'année et acheté par un particulier inconnus depuis il a été ouvert ou public mais c'est la première fois qu'un groupe scolaire peut y passer une nuit.

Nous descendîmes donc du bus et elle fit l'appel. Pour vérifier que nous n'avions personne qui c'était désisté ou qui nous avait quitté lors de notre arrêt même si normalement tout le monde est là puisqu'on ne peut pas s'évaporer. J'attends patiemment qu'on appelle mon nom étant la dernière de la liste.

- Emy Walker

- Je suis là

- Bien tout le monde est là ! Nous allons pouvoir entrée !

Nous avancions vers ce château qui le semblait de plus en plus lugubre. Nous marchions sur le chemin tortueux qui menait à l'entrée. Il était bordé par la forêt, sombre et épaisse. La marche s'éternisait et la fatigue du voyage commençait à se faire sentir. Habitué à la marche grâces au weekend randonnée en famille je ne sens plus les tiraillements dans mes jambes. Les bavardages avaient cessé pour ne se concentrer que sur la marche. Plus un bruit autour seul les respirations saccadée de mes camarades. C'est assez étrange puisque le château ne semblait pas si loin du parking de bus. Mais ce que je ne savais pas c'est que ce n'était que le début.

Nous arrivâmes enfin devant le château. Plus lugubre il y a pas, tout est froid et hostile comme inhabitée. Une brume s'était levée faisant une atmosphère digne des plus grands films d'horreur. Le pont levis s'abaissa dans un grincement sinistre et la herse se releva dans un bruit tout aussi horrible. Je sentis ma meilleure amie Rilley se blottir contre moi en frissonnant.

- C'est un peu lugubre comme endroit, me chuchota t- elle.

- Effectivement un vrai château hanté, répondit-je en chuchotant.

- Ha Ha Ha ! Très drôles tant à d'autre des blague comme ça ! Ce n'est vraiment pas le moment !

Nous rentrons dans l'entrée du château. Des blasons noir et rouge ornaient les murs de la pièce, il y avait aussi un grand tapis blanc qui contrastait avec les murs de pierre. La lourde porte en bois se ferma derrière notre groupe. La pièce était éclairé à la chandelle ce qui nous ramenait vraiment à l'époque. L'enthousiasme était revenu même si chacun n'avait qu'une hâte c'est d'aller se coucher mais il était à peine 10 heure du matin et la journée ne faisait que commencer. Nous étions toujours seuls. Je voyais les profs parlés entre eux le regard soucieux, ce qui confirma que ce n'était pas normal. Puis au bout d'une dizaine de minute on entendit :