Chapitre 7

2K 186 2
                                    

Alors c'était lui , le grand Gustavo Sandoval Vergara. Le célibataire le plus convoîté de presque toute l'Italie. C'était bien lui, tenu, là devant elle. L'homme de qui toutes les filles de son quartier ne cessaient de parler à longueur de journée, et décrivaient comme un milliardaire irrésistible et certainement l'un des plus riches de l'Italie et du monde . Elle ne l'avait jamais vu, mais elle avait entendu parler de lui à plusieurs reprises. Elle n'aurait jamais imaginé même dans ses rêves les plus fous, croiser un homme aussi séduisant et de surcroît immensément riche.

- Je vous retourne la question, qu'est ce qu'une fichue mendiante comme vous fait à cette soirée ? cracha-t-il avec mépris

- Je... je travaille ici, balbutia-t-elle

Il s'avança lentement vers elle, le regard noir, les sourcils froncés

- A ce que je sache les serveuses ont une tenue, où est la vôtre ? 

- Je ne suis pas serveuse, répondit-elle sur un ton désinvolte , je suis la babysitter des enfants de mademoiselle Déborah

-  Depuis quand travaillez-vous ici ? dit-il en arquant un sourcil

- Depuis cet après-midi, répondit-elle en croisant les bras sur sa poitrine

- Et comment avez-vous fait pour obtenir cet emploi ?

- Sachez que cela ne vous regarde pas, monsieur GUSTAVO

Il émit un léger rire jaune puis s'arrêta et la regarda lentement de la tête au pieds. Elle était vêtue d'une simple robe bleu nuit fluide et légèrement scintillante, mais assez courte pour dévoiler ses magnifiques jambes et ses genoux caramel et de petites ballerines noires. 

- Je vous ai posé une question et j'exige une réponse, ordonna-t-il

- Désolé mais je ne vous répondrai pas, je n'en suis pas obligée

- Mais pour qui vous prenez-vous pour me parler ainsi, ne savez-vous pas qu'en un claquement de doigt je pourrais vous faire perdre votre emploi ? coupa t-il en la foudroyant du regard

- Oh, et bien j'aimerais bien voir ça, répondit-elle en le défiant du regard, vous faites peut-être parti de cette famille mais vous n'êtes pas mon employeur

- Je vois que notre petite discussion d'il y a quelques jours ne vous a toujours pas fait réaliser qui je suis et ce dont je suis capable mademoiselle Smith, dit-il en s'avançant plus près d'elle menaçant

- Je vous l'ai déjà dit plusieurs fois, je n'ai pas peur de vous alors baisser d'un ton si...

- Sinon quoi ? gronda-t-il

Esteban et Gaetano entrèrent ensemble dans la pièce en discutant à haute voix, et Ambre en profita pour s'échapper par la porte qui se trouvait derrière elle. Gustavo n'eût pas le temps de s'en apercevoir puisqu'il s'était retourné lorsqu'il les avait entendus arriver.

- C'était qui ? demanda Esteban, en se penchant pour regarder vers la porte

- Personne, répondit-il sèchement avant de quitter la salle

************************************

Le vent soufflait très fort et des éclairs se faisaient voir dans le ciel sombre, un orage se préparait, les invités qui étaient dehors commençaient à entrer. Ambre était dans la cuisine, perdue dans ses pensées et aussi un peu effrayée par le ton menaçant qu'avait pris Gustavo, il y a quelques minutes, elle n'avait qu'une seule envie: ne pas le recroiser jusqu'à la fin de la soirée. Lucresia entra, tenant les deux fillettes  qui semblaient épuisées par leurs multiples jeux. Ambre se leva aussitôt et porta Marià qui somnolait déjà et prit Isa par la main.

Contre ce terrible milliardaire (en pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant