Contre ce terrible milliardaire (en pause)

Chapitre 12

Ambre papillonna des cils croyant rêver, était-ce réellement Rosy qui venait de sortir de ce bureau avec son...père ? Non ce n'était pas possible, que venait-elle faire ici...avec lui ?  Préparait-elle quelque chose ? Il n'y avait qu'un moyen de le savoir et son instinct essayait de le lui faire comprendre 

D'un pas décidé, les sourcils froncés, elle marcha vers eux tandis qu'ils s'enfonçaient dans le couloir, bien décidée à savoir ce qui se passait. Ils venaient de tourner à gauche et donc elle se mit à trottiner pour essayer de les rattraper, elle s'apprêtait à tourner elle aussi dans la même direction lorsqu'elle percuta quelque chose de rigide. Elle leva les yeux pour voir ce dont il s'agissait et fut surprise de croiser le regard de Gaetano

- Bonjour mademoiselle Smith, quelle bonne surprise, dit-il avec un sourire en coin

Ambre ne répondit pas à sa salutation et se pencha vers le chemin que Rosy et Radamès venaient d'emprunter pour essayer de voir où ils étaient partis, malheureusement, ils avaient déjà disparus. Gaetano tourna la tête pour voir ce qui captivait tant la jeune femme au point où elle n'avait pas répondu mais fut surpris de trouver un couloir vide

- Je vous ai attendu longtemps, je croyais que vous alliez venir plus tôt que ça, dit-il pour attirer son attention

- Hein ? Pardon ? répondit-elle en le regardant, les sourcils froncés

- Vous semblez préoccupée par quelque chose, de quoi s'agit-il ?

Elle soupira et détourna son regard du couloir

- Ce...n'est pas très important, qu'est ce que vous disiez ?

- Suivez-moi, nous avons beaucoup à faire, répondit-il en l'emmenant dans son bureau

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Gustavo était au téléphone avec un client et prenait en même temps quelques notes sur un calepin. Sa secrétaire entra complètement paniquée dans son bureau, une chemise à la main, et essaya tant bien que mal d'attirer son attention. Il leva la tête et fronça les sourcils en voyant son ridicule comportement, il lui intima l'ordre de se taire pour ne pas le perturber dans sa conversation téléphonique, mais elle continua tout de même son manège. Il raccrocha alors, et reposa le combiné puis se leva pour lui faire face

- Vous avez intérêt à avoir une bonne raison pour venir me perturber ainsi Monicà, sinon...

- Monsieur Sandoval je vous jure que j'ai essayé de l'arrêter mais elle m'a menacé de faire un scandale ici, coupa-t-elle en avançant vers lui

- Mais de quoi est-ce que vous parlez ? gronda-t-il, furieux

- C'est...

- Elle parle de moi Gustavo

Belcalis Marianochi entra dans son bureau, dans une démarche féline, un sourire charmeur au bout des lèvres. Un rictus de colère surgit sur le visage de Gustavo, il toisa longuement la jeune femme en face de lui d'un air hautain

- Sortez d'ici immédiatement Monicà ! ordonna-t-il 

La secrétaire sortit aussi rapidement qu'elle put et les laissa tout seuls

- Qu'est-ce que tu fous ici ? interrogea-t-il entre ses dents

- Tu n'es pas content de me voir amore ? J'ai pourtant fait tout ce chemin pour toi, répondit-elle d'une voix suave

- Qu'est-ce que tu veux ? 

Belcalis éclata d'un rire bête et se rapprocha de lui lentement

- Comment ça qu'est-ce que je veux Gustavo ? Je suis venue te rendre une petite visite de...courtoisie, tu n'as pas envie de me voir ?