Chapitre 8

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- Allez-y Max, dit Gustavo en passant une main dans ses cheveux

Il venait de monter dans sa voiture et était encore sous les nerfs à cause de ce qui venait de se passer. Après la gifle d'Ambre, il était sortit en claquant la porte. Après tout, elle aurait dû apprécier ce moment comme l'aurait fait n'importe quelle femme sur cette terre, mais non, elle l'avait violemment repoussé.  Bizarrement, il la détestait encore plus après cela et ne supportait pas qu'elle ait agit de la sorte, elle avait osé le gifler alors que personne auparavant, même pas ses propres parents, ne l'avait encore fait , décidément, cette femme ne semblait pas avoir peur de lui malgré ses nombreuses tentatives. Elle était décidée à l'affronter coûte que coûte. Et ce qui étais sûr, c'est quelle n'allait pas s'en tirer aussi facilement, non, il n'allait pas la laisser se jouer de lui de cette manière, pas tant qu'il serait Gustavo Sandoval Vergara. 

Il avait besoin d'oublier tout ça, et Belcalis était la personne la mieux qualifiée pour lui faire passer du bon temps, d'ailleurs, sa voiture venait de se garer dans le parking de l'hôtel où séjournait celle-ci, il en descendit et se dirigea dans le hall de l'hôtel, d'un pas pressé.

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Ambre ne cessait de se regarder dans le miroir de la salle de bain depuis que Gustavo était parti. Ses lèvres étaient rougies et légèrements enflées, et elle les avait essuyées plusieurs fois malgré cela, elle tremblait de tout son corps. Comment avait-il osé l'embrasser ? Elle avait envie de le revoir et de lui donner une seconde gifle, de lui arracher la tête même, il croyait que juste parce qu'il est riche, il pouvait se permettre d'embrasser qui il veut. Cet homme était vraiment ignoble, il n'avait de respect pour personne, comme elle s'imaginait. Ambre n'était pas le genre de fille à se laisser faire aussi facilement, mais elle savait qu'il était énervé et qu'il allait chercher à se venger comme lorsqu'elle l'avait menacé dans son entreprise et qu'il l'avait dangereusement avertie dans cette ruelle une nuit. Elle avait donc intérêt à surveiller ses arrières et celles de Lucas son petit frère.

- Ambre ? Où es-tu ?

La voix de Déborah qui venait d'entrer dans l'appartement la tira hors de ses pensées, elle s'essuya furtivement le visage et sortit de la salle de bain.

- Je suis là madame, répondit-elle en descendant l'escalier

Déborah s'affala sur le canapé et enleva ses escarpins en soupirant

- Vous avez besoin de quelque chose ? interrogea Ambre une fois dans le salon

- Oui, prépares moi un café, ordonna-t-elle

Ambre s'exécuta et alla dans la cuisine lui faire un café. Elle revint quelques minutes plus tard et déposa la tasse fumante sur le guéridon en face de Déborah.

- Mais pourquoi restes-tu là devant moi, tu m'as servi mon café maintenant vas t-en, dit-elle sèchement

- C'est que, vous....

- Ah oui ton argent, j'oubliais

Elle ouvrit son sac à main et en sortit deux billets de 500 euros puis elle les balança sur la table

- Tiens et par pitié vas t-en 

- Mais vous n'étiez pas censée me donner une telle somme, répondit Ambre en regardant l'argent

Déborah soupira et prit la tasse sans lui jetter un regard

- Je sais mais vous n'allez quand même pas refuser cet argent, non ? Vous en avez besoin pour je ne sais quel fichu problème de pauvre, alors prenez le et disparaissez.

Ambre la regarda puis ramassa les deux billets, elle alla ensuite chercher son sac à l'étage et sortit de l'appartement.

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Contre ce terrible milliardaire (en pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant