Aujourd'hui, c'est la rentrée après les vacances d'hiver. J'ai été dans le mal pendant toute la durée des vacances, heureusement que mon père nous a envoyé Ryan et moi dans le chalet de mes grands-parents. Mon père et ma mère sont partis faire un mini séjour en amoureux, ma mère ne voulait pas du tout partir, et elle ne voulait pas me laisser partir non plus, en réalité, j'étais mal, mais je prenais des centaines de médicaments pour pouvoir aller au mieux. Ça marche pas trop... J'ai toujours des douleurs. Carrément pendant les fêtes je n'ai pas pu bouger, j'avais tellement mal, mes parents, qui nous ont rejoint pour les fêtes sans Clara mais elle on s'en fiche, ont regretté de m'avoir envoyé en vacances.
C'est ma mère qui m'emmène au lycée, elle n'a pas voulu déranger Noah, alors qu'il a beaucoup insisté, mais ça n'a pas marché, ma mère est têtue. Dans la voiture, elle me fait son discours de tous les jours, ce que je dois faire et ce que je ne dois pas faire pour ne pas avoir mal, bien évidemment, je n'écoute pas. On arrive enfin, je ne vais plus entendre sa voix, parce que ça commence à m'agacer légèrement.
« - Bon, tu m'appelles dès qu'il y a un soucis, tu as la lettre pour sortir plus tôt des salles et pour au cas où tu serais en retard. Surtout, ne te cognes contre personne et...
- Maman, tu me répètes la même chose depuis qu'on est montée.
- J'ai peur, tu comprends ? Je ne veux pas qu'il t'arrive d'autre malheur. Si ça ne tenait qu'à moi, je ne t'aurais pas laissé partir en cours, mais bon.
- Je vais aller en cours, je vais rejoindre Noah, on va aller dans nos salles, puis on va passer cette journée comme les autres, et je vais t'appeler pour que tu viennes me chercher. C'est tout, ne t'inquiète plus.
- Bon... Fais attention. Très attention.
- Ne t'en fais pas. »Je lui fais un bisou sur la joue, et même là elle me dit de faire attention et de pas trop me pencher. Une vraie maman celle-là. Je n'ai pas le temps d'ouvrir ma portière, je détache doucement ma ceinture, je vois que ma mère est descendue de la voiture et m'a déjà ouvert la portière. Elle est folle... Elle m'aide à descendre, je grimace et elle s'inquiète très vite, elle veut même m'emmener à la maison. Je la rassure et de force, je l'envoie travailler, elle n'est pas sûr mais elle s'en va quand même. Je ne porte même pas de sac, mon père m'a dit de me débrouiller avec ce que j'ai dans mon casier...
« - Hey. »
Je lève la tête et je vois Noah venir vers moi avec un grand sourire. J'ai un sourire moi aussi en le voyant, il me fait un bisou sur le haut de la tête, puis on marche ensemble. On part tous les deux vers nos casiers, il a un grand sourire aujourd'hui, je me demande ce qu'il y a.
« - Tu vas mieux, n'est-ce pas ?
- Oui, Noah. Je n'en peux plus d'entendre cette question débile, c'est atroce, j'ai envie de tuer toutes les personnes qui me demande ça.
- Arrête de râler un peu, on s'inquiète.
- Arrêtez de vous inquiéter. Ma mère m'a ouvert la portière aujourd'hui, tu t'en rends compte ? C'est une tarée.
- Tu ne l'as pas vu comment elle était lorsqu'elle t'a vue, moi je l'ai vu, et je la comprends. Je donnerai ma vie pour ne pas avoir à revivre cette scène. »Je soupire, je le regarde longuement, je sais qu'ils ont tous été touché par cette histoire, mais moi je l'ai carrément oublié, je m'en fous maintenant. Bon, j'ai très mal, chaque nuit j'en dors pas à cause de la douleur, mais maintenant qu'ils sont en prison, je n'en ai rien à faire, je sais qu'ils sont dans un pire état et ça me rend heureuse. Quelqu'un m'attrape brutalement les épaules de derrière et me secoue, ma côte qui est en pleine guérison bouge, je sens ma respiration se couper à cause de la douleur. Noah ouvre grand les yeux, quand il voit mon état, il prend la personne qui m'a fait ça par le col et il le plaque contre les casiers. C'est cet idiot de Tommy. Je mets une main sur ma côte et je me mets contre les casiers, je souffre à cause de la douleur, Joe vient rapidement vers moi.
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Rewrite The Stars
RomanceÊtre mauvaise... Oui, je le suis, je ne regrette rien, même quand je fais du mal, je m'en fiche de ce que les autres peuvent ressentir. En fait, je m'en fiche de tout. En réalité, au fond, je sais que ce n'est pas bien d'être comme ça. Mais ça, c'es...