CHAPITRE 22

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J'ai passé ma journée avec mes parents, ils ont prit des pauses pour moi. On est à la maison, ils m'ont emmené partout, tous les endroits que j'aime, et on veut maintenant se reposer à la maison. On prépare un gâteau avec ma mère, bien évidement, elle travaille dans une pâtisserie, donc c'est forcément délicieux mais aussi très beau. Quand quelqu'un sonne, je décide d'aller ouvrir, ma mère me regarde partir, elle ne veut pas que je me fasse mal. J'ouvre la porte et je ne pensais pas tomber sur Noah en réalité, il a un petit sourire et les deux bras dans son dos. Il me montre des fleurs, je hausse les sourcils.

« - Bien sûr, ce n'est pas pour toi.
- Ouf ! J'ai eu peur ! C'est tellement...
- Romantique ? Oui, je sais. Il sort son autre bras de son dos. Et ça ? C'est un paquet de chocolat.
- Ça, tu vois, c'est mille fois mieux que des fleurs pourries.
- C'est gentil.
- Maria, qui... Oh, Noah. Elle va lui faire la bise puis elle regarde les fleurs. Maria aime les fleurs maintenant ?
- Toujours pas. C'est pour toi.
- Tu es un amour. Viens, pourquoi tu restes là ?
- Je voulais savoir si c'est possible de kidnapper Maria pour quelques heures.
- C'est très facile de kidnapper Maria. Je dis en riant. Pour aller où ? Il me fait signe de me taire.
- Noah... Je ne sais pas trop...
- S'il te plaît, Shirley, dis oui. La supplie Noah.
- Oui, Shirley, s'il te plaît. Je répète et ils rigolent.
- Très bien, allez vous en avant que je ne change d'avis.
- Vite Noah, tire mon fauteuil !
- Pas si vite ! Prends ton plaid.
- Oui, je vais avoir froid aux jambes que je ne sens même pas sinon.
- Maria. »

Je me tais et quand elle part, je fais signe à Noah de se dépêcher de m'emmener. Il pousse mon fauteuil jusqu'à sa voiture, il me porte entre ses bras et il me pose du côté passager, puis il va ranger mon fauteuil dans son coffre. Il monte dans sa voiture et il conduit, ma mère nous regarde avec un petit sourire triste, elle sait qu'elle peut me perdre à tout moment, elle voudrait me garder auprès d'elle pour les jours, ou alors même les heures qui me reste, mais elle ne veut pas être égoïste.

Noah m'a ramené au cinéma, ce n'était pas vraiment une bonne idée. Il descend de la voiture et il part chercher mon fauteuil, quand il ouvre la portière, il voit que je ne suis pas vraiment sûr en regardant le cinéma.

« - Si tu veux on peut faire autre chose.
- Je te laisse décider, mais vraisemblablement, tu as des idées de merde. Allons voir ce qu'on peut regarder. Il rigole et il me porte entre ses bras. Noah, tu es censé maintenant me poser sur mon fauteuil.
- Je pourrais rester un petit moment comme ça, histoire d'être près de toi.
- Dépose-moi, imbécile. »

On rigole tous les deux et il me pose sur le fauteuil, il me pousse à l'intérieur, je vois que la vendeuse est une fille du lycée. Elle regarde longuement mon fauteuil en haussant les sourcils puis elle regarde Noah avec un sourire malicieux.

« - Je suis désolée, on ne prend pas les handicapés. Le visage de Noah change complètement.
- Pourtant ils t'ont prit toi pour travailler. Je lui dis avec un grand sourire. Bon, on dégage, Noah.
- Je vais en parler avec le propriétaire d'ici, crois-moi. Lâche Noah avant de se tourner vers moi. Je suis désolé, Maria.
- Ce n'est rien, ça ne m'atteint pas. Allez, viens. »

Il me pousse dehors, on décide de marcher, enfin, lui il va marcher, moi je ne suis pas vraiment disponible pour ça. Voir une femme faire son jogging, un homme promener son chien, un petit garçon courir dans tout les sens, une petite fille faire du vélo ou encore un vieux couple marcher main dans la main, moi qui trouvait ça trop débile, je trouve qu'ils ont beaucoup de chance maintenant. Alors qu'on discutait tous les deux, on croise un groupe de personne qu'on connaît, que je ne considérerai jamais comme mes amis bien sûr. Ils viennent nous voir alors que je hausse les sourcils.

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