Invisible-Jikook _____ PAUSE

4

- Alors cette visite ? Me demande Jungkook.

Je lui adresse un léger sourire avant de souffler.
- Bas, ça reste un médecin quoi : tout se passe bien ? Tu peux m'en parler tu sais. Je suis sur qu'il se passe quelque chose, allez dis moi tout... Dis-je en essayant d'imiter au mieux le médecin.
Ce qui eu don de faire rire Jungkook.

- Heureusement que mes parents ne m'ont jamais pris rendez-vous alors, ahah.

- Mouai...

Il me met une petite tape derrière l'épaule.
- Bon, c'est pas tous mais il faut rentrer. Je commence peut-être à travailler moi demain !

Je me met façe à lui et écarquille les yeux.

- Quoi ? Fais pas cette tête... Il détourne le regard presque gêné.

Je me met à sourire et pose mes deux mains sur ses épaules.
- Mon cher Jungkook. Je veux tous savoir.

- Déjà arrête de sourire comme ça... Tu fais peur.
Et ensuite, hum... Je passe un entretien pour travailler dans un centre animalier. Je m'occuperais des animaux que les gens laissent lorsqu'ils partent en vacances ou autres.

- Mais c'est génial tous ça !!

- Oui, je sais. En plus, c'est assez bien payé.

- Je suis vraiment content pour toi.

Il me fait signe de la main.
- Bon, j'te laisse. A plus.

- Bye Jungkook. Tu m'envoies un texto dès que tu sors pour savoir comment ça c'est passé ?

- J'y penserais !

---
- Alors mon chéri ? Cette visite ? Ma mère me sourit puis m'incite à venir m'asseoir près d'elle.

Je m'approche en souriant et commence à lui raconter.
- Puis Jungkook est venu me chercher et nous avons parlé. D'ailleurs il a trouvé du travail !

- Ah oui ? C'est génial !

- Oui !

Ma mère me prend les mains avant de se jeter dans mes bras.

- Je suis tellement heureuse de t'avoir, mon fils. Ton père doit être fier du beau jeune homme que tu es devenu.

Je ressers mon étreinte autour d'elle.
Ma mère est une personne que j'admire beaucoup. Elle sourit toujours, malgré la difficulté, elle est toujours prête à tout pour moi.
Depuis la mort de mon père, elle a du affronter les critiques et les remarques du au fait d'élever un enfant, seule.
Mais elle n'en avait rien à faire. Je suis avec elle et c'est tout ce qui compte.
Je lui ai promis de la protéger. De la rendre heureuse.
C'était dur aussi pour moi. Tous ces enfants qui venaient et sortaient de l'école ou d'autres endroits, tenant la main à ses deux parents.
Toutes les moqueries que j'ai pu reçevoir dû au fait que je n'ai pas de père.
Même si aujourd'hui nous ne pouvons pas être directement à ses côtés, on sait qu'il veille sur nous, qu'il est toujours là dans les moments difficiles. J'ai déjà surpris ma mère ou moi-même entrain de lui parler.

- Moi aussi je t'aime maman. Je suis sur que papa est également très fier de toi.
Je la pousse doucement et essuis les quelques larmes qui ont commencé à couler, avec mon pouce.

- Je suis désolée. Je me suis laissée emporter...

Je déteste la voir comme ça. Elle se sent toujours obligée de se faire pardonner dès qu'elle se relâche un peu.

- Maman, c'est pas grave. Tu ne peux pas toujours être aussi forte que tu ne le veux. Tu es humaine. Pour moi tu seras toujours la femme la plus forte et admirable du monde.

Elle replonge dans mes bras.
Parfois ma mère est comparable à un enfant de cinq ans. Mais c'est bien. J'aime ma mère comme elle est. Pour rien au monde je ne changerais quelque chose en elle.