|| As Pink As F*ck ||

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PDV De Ivanna
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Je regarda longuement la correspondance. Bien que ma vue soit brouillée par mes larmes, le nom de ma défunte mère m'est toujours autant visible que lisible.

Calista Gzovia.

Elle avait un beau nom. Aussi beau qu'elle.

Je contemplais la lettre sans vraiment la lire mais finis par déposer la lettre sur mon écritoire. Etrangement, je n'étais pas prête à lire le contenu. Ça m'aie jamais arrivé, de ne pas se sentir prête. Cependant ça fais trois jours que je n'arrivais pas à découvrir ce que ma mère m'avait laissé dedans.

J'essuie mes yeux larmoyants à l'aide de mes doigts.

J'étais maintenant sur mon lit. J'étais également la seule qui était présente dans la demeure. Mes frères sont en pleine mission, sans moi. Katalia est sûrement avec Shawn aka son futur homme et mon géniteur est je ne sais où.

D'ailleurs, je n'arrive toujours pas à avaler ses mots

" Je crains ne pas pouvoir endurer jusqu'à l'année prochaine.

J'ai confiance en toi, Iva. N'importe quel soit ton choix, quitte à briser un contrat pacifique. Tu auras toujours le droit de posséder ma confiance aveugle, ma puce.

Saches que si je prends une décision qui te concerne, cette dernière ne sera qu'à ta faveur. Pour te protéger. Après ce qu'il va y arriver. "

Ses paroles résonnaient souvent dans ma tête. En revanche, je n'arrive pas à les comprendre.

Mon père essayait de me transmettre un message implicite, mais lequel ?

J'attache mes cheveux roses dans une queue de cheval. Ça m'aide à mieux me concentrer. Je me lève en furie, prends un bout de papier et écris dessus les révélations de mon géniteur.

Je relisais maintes fois ses déclarations et ça me donnait un pincement au coeur. Alors je conclus; Une mauvaise chose arrivera, et cela avant l'année prochaine.

Est ce que mon père risque quelque chose ?

C'est la seule hypothèse qui explique ses mots. Je pose le stylo avec agaçement sur mon bureau et  déchire le papier pour enfin jeter les morceaux sur le sol.

C'est pas possible, mon père est fort. Il l'a toujours été. Rien ne peut lui faire craindre.

J'essayais de me convaincre malgré mon pressentiment.

Franchement, cette journée est nulle.

Ma famille m'oublie. Me laisser seule à la maison, je ne suis pas un bébé.

Et ce qui empire cette matinée, c'est que j'ai les regles.

Et je deteste cette période mensuel. Ça me rend si sentimental.

Je prends mon cellulaire en sautant sur mon lit king size. Je navigue sur internet, jette un coup d'oeil sur Instagram. Je regardais un vidéo : Un chien qui attendait près du tombeau de son défunt maître. Et je commence à pleurer.

Voilà, mes regles prend le dessus de mon côté sentimental. Je pleure facilement. Mais voyons le côté positif, je n'ai pas mal au ventre. Soyons optimiste les gens !

Je jette mon Iphone sur le matelas et décide de sortir. Je m'habille d'une sweater blanc, un djean noir et d'une paire de bottes de la même couleur. Pendant mes périodes, le noir est mon choix irrésistible. Et je rajoutte ma longue jacket beige. Je laisse mes cheveux tomber en cascade au long de mon dos. Je n'oublie guère mon pistolet.