Chapitre 8 : Disparition

151 9 0
                                        

Akito Sohma

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Akito Sohma

______________________________

Dans une Chambre inconnue.

C'est la lumière vive du soleil qui la réveilla. Les rayons brulants, qui filtraient par les grandes vitres de la chambre, avaient désagréablement chauffé son visage et elle s'était reculée pour leur échapper. C'est à ce moment qu'elle avait compris qu'elle n'était pas dans sa chambre. Le papier de riz de sa demeure créait toujours une lumière douce et diffuse.

Où était-elle ? Sa tête tournait encore.

Elle se redressa brusquement, tremblante, et parcourut la pièce du regard. Elle se trouvait dans une grande et luxueuse chambre au style européen.

L'ensemble de la pièce était gris beige, hormis les tables de chevets et table basse qui étaient noir ébène. Deux sièges beiges étaient disposés près de la grande porte-fenêtre dont les lourds rideaux étaient écartés.

Paniquée, Akito voulut se lever de l'immense lit sur lequel elle reposait et courir vers la porte-fenêtre, mais une douleur vive parcourut sa cheville. Elle regarda sa jambe et se figea : elle était attachée au lit par une longue chaine terminée par une menotte fermement scellée à sa cheville. Celle-ci était délicatement enveloppée d'une bandelette pour éviter que le fer n'abime sa peau.

Prisonnière... Une prisonnière qu'on choyait... Pourquoi un kidnappeur prendrait-il une telle précaution ?

Elle soupira, les yeux fixés sur cette entrave qui enserrait sa jambe et elle eut soudain envie de pleurer.

La jeune déesse s'était toujours sentie prisonnière, mais elle avait toujours recherché cet état carcéral, voulant rester enfermée, entourée par les Douze.

Et c'était la première fois qu'elle désirait être libre. Elle tendit la main et tira sur la longueur de la chaine pour jauger la taille.

La chaine lui permettait de se lever et elle avait besoin de se mettre debout sur ses deux jambes, de voir si elle en était capable malgré sa peur et l'engourdissement de ses membres.

C'est quand elle se tint debout qu'elle se rendit compte qu'elle portait un kimono féminin bleu nuit, orné de fleurs en fils d'or. On l'avait vêtue en femme pendant son sommeil. L'humiliation lui colora les joues. La peur également à l'idée d'inconnus qui l'auraient dévêtue et auraient retiré les bandes de tissus qu'elle enroulait quotidiennement autour de sa poitrine.

La porte s'ouvrit soudain et Akito en fut si surprise qu'elle se réfugia à nouveau sur le lit, tirant sur la chaine accrochée à sa cheville pour garder le plus de leste possible si elle devait se battre. À genoux sur le matelas, elle fixa l'homme qui pénétra dans sa chambre sans même se faire annoncer. Elle reconnut ses cheveux noirs et ses yeux incroyablement bleus qu'elle avait aperçus la nuit précédente, dans une voiture, dans un rêve sans doute.

Être libre [Akigure] (Fruits Basket)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant