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- Isma : J'suis pas en pierre moi, j'suis un homme et je suis faible.

- Je peux pas rester avec quelqu'un comme ça, c'es sois t'arrêtes sois tu m'oublies. On parlait de mariage y'a même pas deux seconde, j'suis vraiment trop conne.

- Isma : Ça c'est pas possible, et tu le sais.

- Tu l'as décidé toi même. C'est fini t'as gagné.

Mon téléphone sonne et le numéro de mon frère Issa. Il était déjà tard, sans m'en rendre compte j'avais passer énormément de temps chez Ismaïl. Je décide de décrocher.

- Issa : T'es où ta race?

- J'suis chez une copine, je vais pas tarder.

- Issa : Je viens te chercher, réponds à ma question mon sang il chauffe là.

- [...]

- Issa : T'es chez lui c'est ça? Tu comprends pas quand on te parle. Bouge pas j'arrive.

J'avais peut être signer mon arrêt de mort et celui d'Isma. Lui qui d'ailleurs était très calme, c'était limite s'il s'en foutait. Il était poser sur son canapé hors de prix, pendant que je faisais les 100 pas.

- J'vais me faire tuée, c'est fini. Issa il arrive putain.

- Ismaïl : Il va rien faire. Et reste tranquille tu me zehef

- Il est fou Issa, il est complètement fou, il va me tuer après ça va être ton tour puis il va se tuer.

- Ismaïl : Je vais te demander ta main dans tous les cas. Tu veux qu'il fasse quoi?

- [...] On est plus ensemble si t'avais pas encore compris.

J'ai même pas attendu une réponse de sa part et j'ai finis par me diriger vers la porte pour quitter la maison. Il était déjà très tard, et les appels de toute ma famille remplissaient les notifications sur mon téléphone, fallait que je rentre chez moi en sachant que Ismaïl habitait à 30 minute, il allait donc pas tarder à arriver. Je lui tourne le dos pour quitter cet endroit, il me retient fortement avec sa main.

- Me touches plus jamais comme ça.

- Ismaïl : Tu comptes aller où là?

- Je rentre chez moi Ismaïl.

Il rit nerveusement. Il allait me répondre mais la porte s'ouvre violemment laissant apparaître Issa et Othman. Il arrive directement vers moi, m'attrape par les cheveux et me traîne jusqu'à sa voiture et j'avais même pas chercher à me défendre ça serait cause perdue. Othman lui ne nous a pas suivit il était encore dans la maison.

- Issa : Sale grosse pute va, tu faisais quoi chez lui hun? Tu cherches la mort, pourquoi tu me mens hun?

- [...]

Il tape sur le volant.

- Issa : Tu veux pas me répondre? Je te laisse jusqu'à ce qu'on arrive pour retrouver la parole parce que wAllah la tête de mes petits je te tue. Et t'inquiète pas que tu verras même pas un centimètre de l'extérieur jusqu'à ton mariage.

Othman finit par nous rejoindre quelque secondes plus tard. Alors il n'avait rien fait à Ismaïl. Mon corps entier tremblait, parce que connaissant mes frères je savais que j'allais passer un sale quart d'heure. On arrive quelque minutes plus tard devant notre résidence. Ils descendent et je les suis. Faut savoir que mes parents étaient encore chez moi, ils allaient partir vivre au bled dans très peu de temps me laissant avec mes frères et sœurs.

Arriver en haut, les deux autres m'attendaient poings fermés même Harûn. J'ai tenté de feinter en partant directement tête baisser dans ma chambre. Mais ni une ni deux Kemil me tire vers lui et m'entraîne dans le salon, je savais ce qui m'attendais donc je cherchais même pas à me défendre. Il a pas ouvert la bouche une seule fois, il était entrain de m'enchaîner de coup plus violent les uns que les autres sous le regard de Harûn, Issa et Othman qui n'ont pas bouger le petit doigt. Je pleurais silencieusement en essayant de me protéger du mieux que je peux. Et vous savez quoi ? Les insultes qu'il me criaient me faisaient bien plus mal.

- Harûn : Putain j'crois qu'elle est dans les vaps là! T'es entrain de la tué là!

*

A mon réveil j'étais aux urgences, seule dans une chambre avec une infirmière. On me posait des questions sur ma prétendue agression mais j'ai finalement dit que je ne savais rien pour ne pas empirer ma situation. J'avais quelques contusions, une côte et l'avant bras. J'men sortais pas trop mal. A ma sortie de l'établissement c'est devant la porte que m'attendais Harûn.

Je ne le regardais pas comme il ne me regardais pas.

Hafsa - Mariée à un manipulateurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant