Rivales

Chapitre 1 : Le début

Le premier jour d'école est demain. Ce n'est pas que j'ai hâte mais je suis impatiente car une nouvelle année scolaire est toujours riche en nouvelle expérience.
   Je ne sais pas ce que la vie me réserve mais j'espère toujours faire le bon choix quelque soit les obstacles.
  Bon assez parler, Alex m'attend, on s'est dit qu'on allait se voir avant la rentrée scolaire de demain.
  Ah ! Quand on parle du loup, elle m'a envoyé un texto me disant qu'elle m'attend au parc.
  Ce parc là dont je parle, c'est comme notre repaire secret, bon pas si secret que ça vu que toute la ville la connaît  mais ce que je veux dire, c'est que depuis notre enfance, nous nous donnions toujours rendez-vous là.
                           * * *
  Bon je suis arrivée, et je vois Alex :
- Salut !
- Ah Cléo, enfin te voilà.
- Ça fait aussi longtemps que tu es là ?
Toute manière, tu me connais, je ne suis pas du tout ponctuelle.
- Oui oui je sais, ne t'inquiète pas.
Bon et si on mangait une glace et qu'on parle un peu de cette nouvelle année scolaire.
- O.K. bonne idée et comme je t'ai fais attendre, c'est moi qui régale, tu veux quel parfum ?
- Chocolat, évidemment !
- D'accord, je prends aussi ça.
  Après avoir eu nos glaces, on s'assoit sur un banc et on commence à bavarder et à rire :
-  Alex, tu crois qu'on aurait encore madame Pichton cette année ?
- Oh non, par pitié, pas elle, je me souviens encore l'année dernière en cinquième, quand elle nous a puni toutes les deux juste parce qu'on s'est échangées quelques mots pendant le contrôle.
- Oh oui, à ce propos, j'avais été puni par ma mère pour le mot qu'elle avait écrit dans le carnet.
- Moi aussi.
On éclate de rire et j'ajoute :
- Ah, comme on a tellement grandi, je me souviens encore de toutes nos bêtises.
- Eh oui, et en sixième, tu te souviens de cette fille qu'on avait aidé parce que les garçons l'embêtaient ?
- Oui, on était comme deux supers héroïnes, j'oublierai jamais tous ces moments.
- "Moi non plus car ils sont gravés là", elle pointe sa tête, et "là aussi",  elle pointe son coeur.
O.K. j'ai une idée Cléo !
  Avec un large sourire :
- Oui, quoi ?!
- Tu te souviens de cette promesse qu'on s'est faites quand on avait six ans, ben on va la refaire maintenant que nous avons treize ans. O.K alors, faisons la promesse de rester amies toute la vie.
  Elle me tends son auriculaire et on se serre le doigt et elle dit :
- Amies pour la vie.
- Amies pour la vie.
  A ce moment, mon téléphone sonne.
- Ah, c'est ma mère, je dois y aller.
A demain Alex.
On se fait notre poignée de main.
- Oui, on se voit demain à l'école. Ciao !
- Ciao !
                           * * *
En entrant dans la maison, je sens une très bonne odeur que je pourrais reconnaître entre mille. De la pizza, ah j'adore. Je me précipite dans la cuisine.
  - Hum... c'est super bon maman, pourquoi tu ne m'as pas dit qu'on allait manger de la pizza.
- C'est ton père qui a insisté.
Il rigole :
- Tu les fais tellement bien.
- Ah oui, c'est pas faux, maman est la meilleure, question cuisine.
- Bon aller, mangez avant que ça ne refroidisse.
- Wouah, c'est délicieux, j'adore la pizza quatre fromages.
  - Alors Cléo, tu es prête pour cette nouvelle année scolaire ?
- Oui oui papa. Je suis plutôt optimiste.
- C'est très bien Cléo. Me lance ma mère.
- A ce propos, ça ne te dérange pas si c'est juste ta mère qui t'accompagne demain ?
- Pourquoi tu ne pourrais pas venir comme chaque année ?
- J'ai une réunion très importante. Tu comprends ?
- Ah oui, quand il s'agit de travail, il est difficile de te convaincre à quoi que ce soit.
- Ça c'est sûr. Donc c'est moi qui t'accompagnera demain.
- Oui maman. Bon je vais dans ma chambre. Bonne nuit à vous.
- Bonne nuit, ton père et moi, on t'aime fort, tu sais.
- Oui et vous savez que vous êtes les meilleurs parents du monde. Je vous aime très fort aussi.
Ils me serrent dans leurs bras.
- Aller vas-y Cléo et travaille bien demain. N'oublie jamais que ta mère et moi sommes fières d'avoir eu une aussi belle et intelligente fille.
  Je les serre encore dans mes bras, puis je monte dans ma chambre.