|DÉNONCE LES VIOLENCES CONJUGALES|
« je ne suis pas le cliché de la femme parfaite, et pourtant, c'est ce qui fait ma force. »
« et me faire battre par mon petit ami m'a fait comprendre une chose. »
« que la vie est trop courte pour qu'elle soit gas...
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omniscient.
Une jeune espagnole, étudiante en architecture, soupirait longuement en rangeant ses affaires, et quitta rapidement l'amphithéâtre, qui l'oppressait depuis plusieurs heures déjà.
Elle détestait les endroits fermés, avec du monde. Mais elle était contrainte d'y aller, chaque jour, pour espérer réussir son année.
- Le cours est terminé. N'oubliez pas, après-demain vous devez rendre votre croquis, sous peine d'être pénalisé pour les partiels de la semaine prochaine.
Les étudiants quittèrent l'amphithéâtre dans le chahut, chose que Delta haïssait au plus au point.
C'est, les larmes aux yeux, qu'elle quitta sa faculté. Cela se passait comme ceci à chaque fin de journée. Elle aimait être seule.
Elle était réservée, de nature.
Delta décida de s'asseoir dans un parc madrilène, pour fignoler son croquis. Elle avait mis une bonne semaine à le faire.
Elle en était très fière, c'était bien la première fois qu'elle pouvait l'être après ce stupide accident d'il y a quelques mois.
En dessinant, elle ne pensait à rien. Elle oubliait tout ce qu'elle vivait au quotidien depuis un moment.
- Attention !
Elle leva la tête mais n'eut pas le temps de réagir, qu'un ballon de football s'écrasa sur son croquis, le chiffonnant de toute part.
Il était irrécupérable.
Un peu sonnée, elle regarda le croquis.
- Excusez-moi, tout va bien ? J'ai tiré un peu trop fort dans le ballon je crois.
Delta se releva en colère, en époussetant ses vêtements.
- Mon croquis est fichu par votre faute...
- Je n'ai pas fait exprès, et puis, vous pourrez le refaire ce croquis.
L'espagnole avait juste envie d'insulter cet homme, qui selon elle, était beaucoup trop nonchalant.
- Non, non, je ne pourrai pas le refaire, j'ai mis une semaine à le terminer et je devais le rendre après-demain pour espérer valider mon année !
Elle prit rageusement le ballon avant de le lancer dans sa figure.
Avec beaucoup de réflexe, il l'évita au dernier moment.
Cette dernière prit ses affaires avant de s'en aller. Elle se demandait pourquoi passait-elle des journées aussi merdiques.
