doce

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quinze juillet 2017.
madrid, espagne.

madrid, espagne

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omniscient.

Il n'était pas loin de vingt-heures quand Delta dut quitter Lucas, comme à son habitude. Ce dernier venait tout juste de débuter les entraînements avec l'Atletico.

Il espérait cette fois-ci, finir la saison, qui n'avait pas encore commencé, sur une meilleure note que la précédente, qui s'était terminée par une défaite en Ligue des Champions.

- On se voit demain ?

- Promis, je reviendrai demain.

- Je t'aime.

Bien qu'ils se soient dit je t'aime des dizaines de fois, ces trois mots arrivaient, comme toujours, à faire fondre le cœur de Delta, qui ne tarda pas à lui répondre.

- Moi aussi, je t'aime.

Elle se mit sur la pointe des pieds avant de l'embrasser tendrement, puis de quitter la maison du footballeur pour rentrer chez elle, toute joyeuse.

Elle se balada un petit peu dans les rues madrilènes, en écoutant sa playlist. L'une de ses chansons françaises préférées débuta alors.

“De temps en temps,
Je craque sous le poids de l'espérance,
Je vais parfois à contresens.
De temps en temps,
J'ai des flèches plantées au cœur,
De la peine, de la rancœur.
De temps en temps,
Je ris de rien,
Je fais le con parce que j'aime bien.
De temps en temps,
J'avance en ayant peur,
Je suis le fil de mes erreurs,
Et très souvent...

Je me relève sous ton regard,
Je fais des rêves, où tout va bien.
Je me bouscule, te prends la main,
Au crépuscule je te rejoins.
Je me relève sous ton regard,
Je fais le rêve d'aller plus loin.
Je me bouscule, te prends la main,
Du crépuscule, jusqu'au matin.

De temps en temps,
Je plie sous le poids sur sort,
Et des souffrances collées au corps.
De temps en temps,
Je prends des coups dans le dos,
Des conneries, des jeux de mots.
De temps en temps,
Je regrette l'innocence,
Qu'on peut avoir dans notre enfance.
De temps en temps,
Je veux la paix,
Pour moi je n'ai plus de respect,
Et très souvent...

Je me relève sous ton regard,
Je fais des rêves, où tout va bien.
Je me bouscule, te prends la main,
Au crépuscule je te rejoins.
Je me relève sous ton regard,
Je fais des rêves, où tout va bien
Je me bouscule, te prends la main,
Du crépuscule, jusqu'au matin.

violencia» LUCAS HERNANDEZOù les histoires vivent. Découvrez maintenant