VI

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ATTENTION! À CONTENU VIOLENT, POUVANT CHOQUER.





-Je suis désolée Myrtho, j'aurais dû t'appeler et te prévenir que je ne viendrais pas hier.
-Tu es là maintenant. C'est pas grave.
Et il entrepris de l'embrasser, elle se laissa faire mais au bout d'un moment, elle resta pensive et ne répondis plus à son baiser.
-Thie, ça va?
-Oui...
-Tu en es sure?
- Oui...c'est juste que je n'ai pas vraiment la tête à cela pour le moment.
-D'accord...

Elle resta pensive. Elle avait de moins en moins envie que son petit copain la touche. Toutes ses pensées allaient vers ce nouvel homme avec lequel elle n'avait aucun contact. Elle l'avait vu ce matin en train de parler à une fille et bizarrement elle n'appréciait pas cela.
-Thie, tu veux manger quelque chose? Thie...Thie...
Elle sursauta...
-Quoi? Tu me disais quelque chose? répondis t-elle. Elle avait complètement oublié qu'il était près d'elle.
- Chérie, t'es sure que ça va?
-Mais oui, écoute, je dois partir. M' gen yon devwa la, tèt chaje! M' oblije ale. N'ap pale pita. (J'ai un devoir à faire, très embêtant! Je suis obligée de partir. On se parle plus tard.)
- D'accord.
Il s'appretait à l'embrasser une dernière fois quand elle partit, toujours pensive, sans lui dire au revoir.
     
                       *********
-Allo...
-Ivy, tu vas bien?
-Très bien et toi?
-Je t'ai appelée au moins une centaine de fois l'autre jour et tu ne m'as pas répondue. Tu as volontairement refusé mes appels apparemment.
-Tu pensais vraiment que j'allais venir te rejoindre? Tu n'as pas besoin de moi. Ensuite, je ne vais pas rappliquer pile lorsqu'elle est partie.
- Ne dis pas çela. J'avais besoin de te voir pour que l'on s'explique.
-Non, t'inquiete pas. Je pense qu'on s'est déjà tout dit.
-Bon si c'est comme ça...
-...
-Bon d'accord. Bye
-Bye Danny.
Il raccrocha... Elle se dit:
-Et voilà, toujours fille d'honneur mais jamais la marriée. Courage Ivy, ça va aller ma grande. Ne pleure surtout pas. Ça va aller. Ça va te passer. Tu sais bien que les relations amoureuses et toi, c'est de la citronnade mélangée avec du lait. Ça devait arriver d'un jour à l'autre.
Elle essayait de se redonner le courage et ne pas pleurer mais elle ne pouvait pas contenir ses larmes, qu'elle essuyait une à une.
-J'en peux plus ! Tout est de ma faute, j'aurais dû fuir, faire n'importe quoi mais ne pas tomber amoureuse. Ou bien garder mon amour pour moi ! Il n'y a pas un qui pourrait pour une fois m'aimer. M'aimer pour de vrai!  Me vouloir moi! Me voir moi! J' enchainne les amours non réciproques, peu importe ce que je fais, peu importe comment je réagis ou pas! Bof! Je suppose que ce luxe n'est pas pour les filles comme moi. Allez ma grande, du courage, arrête de pleurer! Tu vas travailler pour avoir ce diplôme, brillamment! Ensuite, bah ne te laisse pas séduire.

                  *********
Elle dévalait les escaliers, se heurta à un homme, jura après avoir fait des excuses à la volée, faillit se fouler la cheville en courant. Non elle ne voulait plus rester dans cet hotel. Elle avait besoin d'air frais. Sa vision était troublée par ses larmes. Elle courait donc à l'aveuglette. Elle se retrouvait maintenant dans l'allée menant à la rue, sur le boulevard et se senti un peu soulagée lorsque l'air frais provenant de la mer la frappa en plein visage. Elle traversa la rue, et lorsqu'elle arriva devant la mer qui frappait dans le béton qui les séparait, elle éclata en sanglots. Elle continua à pleurer mais se fit moins bruyante.
- Un mouchoir? Dit un homme à côté d'elle, en lui tendant un morceau de toile, qui venait de la poche de sa chemise.
-Non merci...
-Je vous ai toujours vue les yeux remplis de larmes. À chaque fois que vous entrez dans cet hotel,et à chaque fois que vous en ressortez. Mais vous les gardez toujours et aujourd'hui ça doit être vraiment insuportable pour que vous pleurez ainsi.
Elle se retourna et vit cet homme qu'elle avait  heurté tantot, cet home qui la dévisageait tout le temps, qu'elle toisait. Elle le regarda et voulu s'en aller, lorsqu'il lui saisit la main pour la retenir.
-Pa ale konsa, nan eta'w ye a, ou paka mache wou sèl òw. Li ta anpil. M'fini tout sa'm t'ap fè. Kite'm èy kondi'w...  (Ne t'en vas pas comme ça, dans l'état où tu es, tu ne peux pas y aller seule. Il est tard et j'ai fini mon travail. Laisse moi, te raccompagner...)

-Mèsi, men m' pa ti bebe, m'pa bezwen moun kondi'm. (Je ne suis plus un bébé, je n'ai besoin de personne pour me chaperonner.)
-M'pa kwè'm sot diw ou ti bebe la. Konsyans 'anm pap anpè si'm kite'w ale  konsa. Pandan m' t'ap pase bò chanm ou te ye a, sa zòrèy 'anm te banm... (Je ne pense pas t'avoir traitée de bébé. Je n'aurai pas la comscience claire en te laissant partir toute seule. Surtout après ce que mes oreilles ont cru entendre, en passant près de la chambre où tu étais...)

-W'ap espyone kliyan konnya? (Tu espionnes les clients?)
-Non men...Antouka... fè sa'w vle mpap janm kitew ale knsa. (Du tout! Mais bon... fais ce que bon te semble mais, te laisser t'en aller ainsi, jamais!)

Il se mis en travers de son chemin.
- M'pa gen kouraj poum goumen akow, banm pase. (Je n'ai pas la force de me battre avec toi. Laisse-moi passer.) Dil-elle les larmes aux yeux.
-Ey se pa wap kriye! Vini. (Hé, mais tu pleures! Viens.)

Il y avait un bâtiment autrefois une sorte de club avec un restaurant au dessus, remplacé il y a de cela deux ans par un casino à l'autre bout de la rue. Sur la même ligne que l'hotel. A côté, il y avait des bancs, tout le long du trottoir. Des vagabonds y avaient brisé les ampoules des lampadaires, donc il faisait noir. Elle s'y laissa trainner. Et il s'assirent sur l'un des bancs. Là elle recommença à pleurer avec des sanglots étouffés dans une petite serviette qu'elle avait dans la poche de sa jupe.
-Sa ki pase? Poukisa w'ap kriye konsa?  (Qu'est ce qui s'est passé? Pourquoi  pleures-tu ?)
-M'te kwè ou te tande dèya pòt la. (Je croyais que tu avais entendu derrière la porte.)
-Wi, m'te tande bri men m'pat bonjan konnen sa ki tap pase. Ou mèt dechaje'w, m'pap di moun anyen de wou. (Oui, j'avais entendu des bruits mais je ne savais pas ce qui s'y passait. Tu peux me dire, tu sais, je ne dirai rien à personne.)

Elle se rémémora la scène. Et tenta de l'expliquer...
Elle était arrivée en voiture avec lui. Il avait déja réservé une chambre et quand il furent à l'intérieur, il se jetta sur elle et essaya de lui déchirer sa culotte...
-Non, attends! Pas comme ça, tu vas me faire mal.
-Pe djòl òw, ou deja fout fem gaspiye on kòb deja. M peye on chanm, mpa fè anyen. Jodya sa pap pase konsa. ( Ferme ta gueule, tu m'as deja foutrement fait perdre de l'argent. J'ai loué une chambre, je n'ai rien pu faire. Cela ne sera pas pareil aujourd'hui.)
-I fèm mal. ( Ça fait mal.)
-Lajan'm yo pa fèm mal mwen menm?   (Et moi donc, avec mon argent?)

Sans ménagement, il la viola. Elle se laissa faire, après tout elle n'y pouvait rien. Blessée ou pas, elle connaissait les risques de ce qu'elle avait entrepris.  Elle essaya de se souvenir le pourquoi de cette décision prise tantôt. Cela lui donna un peu de courage. Quand il eut fini, une heure plus tard, après l'avoir fait prendre les positions les plus difficiles qu'il connaissait. Il s'assis sur une chaise et pris dans sa poche une petite fiole, contenant un liquide marron.
- Ha ha ! Pwa sa mete'm djanm. Fò'm wè ak machann sa ankò. I te dim m tap fè inèdtan san kanpe. I fèt vre. Apa'w ret kouche? Talè konsa n'aprèy rebalanse. (Ha ha! Cette chose m'a remis au top. Il faut que je revoies ce marchand. Il m'avait promis que je ferais une heure. Et je l'ai fait. Tu restes couchée?!  On va recommencer tout à l'heure.)

-M'pa kwè m'kapab ank ! (Je ne pense pas en être capable) Et elle se releva péniblement.
-E kite melanm ? (De quoi je me mêle)
-Anplis ou pase gagòt òw pou'w demonte'm. ( De plus tu as appliqué ta saleté de merde pour en finir avec moi)
-Epi? ( Et? )
-Antouka ou tire pou jou m'pat la a. Mwen m'ale. (De toute façon, tu en as eu assez pour la dernière fois. Moi je m'en vais.)

Elle ramassa sa culotte en lambeaux au sol, la mis dans son sac et pris le chemin de la porte.
-Gade Micka fout pa ransakem tande ! ( Ecoutes-moi bien Micka, ne te fous pas de moi! )
Il l'agrippa par le dos, la jetta par terre. Lui donna des coups de pied. Elle hurla.
-Fout pe djòl òw! (Ta gueule, putain!)
Et il la giffla. Mis sa main sur sa bouche. Elle le mordit,  il la giffla à nouveau avec des jurons.
-Bouzen ! (Sale pute!)

Il essaya de la retourner, tout en lui donnant des coups...
-Et en ce moment, je ne sus comment, j'arrivai à me dégager de lui. Je pris mon sac et couru jusqu'à la rue.
-Miche fout anraje! (Il est fou putain!)
- Non, lè'm te deside fè madan papa, m' te konn nan kisa m' t'ap foure tèt'anm... M'granmoun. Pa't gen moun ki te foure kòd nan kwanm. ( Non, lorsque j'ai désidé de faire ce que je fais en ce moment, je savais exactement dans quoi je m'étais embarquée. Personne ne m'a passé la corde au cou.)
-E kòman on bel timoun konwòw fè rive nan fè bagèy sa? ( Et comment se fait-il qu'une jolie demoiselle comme toi, se retrouve dans cette situation? )
-Bon fò'm ale ! Mèsi paske'w ede'm kalme'm. M'gentan rakonte twòp bagèy! Bòn nwi. (Bon, je dois partir! Merci de m'avoir aidée à me calmer! J'en ai déjà trop dit! Bonne nuit.)
-M'ap ale akow! M'paka kitow mache wou sèl'òw nan lari a, a lè sa. (Je te raccompagne ! Je ne peux pas me résoudre à te laisser à cette heure si tardive dans la rue toute seule.)

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⏰ Dernière mise à jour : Jul 09, 2019 ⏰

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