7. Larmes

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Une larme, désespoir silencieux, douleur subtile mais si tranchante. Une deuxième, sur ton visage lisse et déformé, coule lentement, imperceptiblement. Puis tout s'accélère, ton cœur se serre, tu te mets à trembler, sans pouvoir t'arrêter. Puis vient un torrent, dévalant la pente de tes joues rougies, se bloquant sur les courbes de ton nez, puis venant lécher tes lèvres, y déposant le sel des eaux de ton corps, sel marin d'un océan immense et libérateur. Si je pouvais m'y jeter, lui offrir mon dernier souffle. Fermer enfin mes yeux, ne plus penser à rien, délivrance à venir. La profondeur des abîmes m'engloutit, mon corps ne pèse plus rien et finalement je sens tes bras, tes bras tant recherchés là haut alors qu'il suffisait de plonger pour accueillir ta présence tant attendue. Enfin, après de si longues années de tristesse et de recherches jamais abouties. Embrasse moi, je t'en conjure, emmène moi dans cet endroit où je souhaite atterrir. A tes côtés je ressens ce que je désirais tant depuis la première fois où j'ai aperçu la lumière, j'ai su que je t'atteindrai un jour, la paix de l'âme est désormais mienne. Je suis enfin heureuse.

Voici un petit texte un peu triste, non écrit sous forme de poème classique, mais j'espère qu'il vous aura plu quand même ! Merci de m'avoir lue et à bientôt😘

2019

Des rêves et des mauxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant