Monsieur

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Voyez monsieur est une victime,

Dans ce tribunal.

On l'accuse de ce crime,

Qui est pourtant banal.


Il regarde ses deux yeux,

A travers la glace.

Il trompe les curieux,

Quand ses rires s'effacent.


Il explique que tout va bien,

Quand les cris redémarrent.

Il ne pleure plus pour rien,

Buvant son café noir.


Voyez, monsieur n'est pas crédible,

Quand il dit vérité.

Il devint bien plus habile,

Quand mensonges sont cités.


Quand la peur est sensorielle,

Il se mord les lèvres.

Il se bouche juste les oreilles,

Quand toutes ses voix l'observent.


Il expose ses faiblesses,

Comme signes d'ennui.

En montrant à son espèce,

Qu'on ne parle plus de lui.


Il ignore plein de dégout,

Tout ses sourires forcés.

Il trouve bien plus d'atouts,

Aux cœurs rafistolés.


Voyez monsieur vit dans son monde,

Qu'il a lui-même créer.

Il s'y cache, s'y inonde,

Pour fuir réalité.


Il regarde vers les cieux,

Tout en faisant un doigt.

Il ne veut plus croire en dieu,

"Je suis mon seul roi"


Quand la nuit vint en ses ruines,

Pendant qu'elles tombent et crèves.

Il les met juste en sourdine,

Eux qui furent un jour ses rêves.


Voyez monsieur est le chemin,

De sa propre souffrance.

Il se condamne assassin,

Attendant sa sentence.








Note de l'auteur : Tout comme le titre, je me suis inspiré de "Monsieur" de Thomas Fersen, si vous ne connaissez pas, je vous le conseil.

Poèmes - Ce que nous sommesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant