Le cycle de l'ennui

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Dans cette ville endormie

Dans ces ruelles insomnies,

Un cri s'évanouit

Devant le son de l'envie.


Ce soir se jouera encore

Le cycle de l'agonie,

Dans un silence mort

Et porté par l'ennui.


Dans les ruelles sombres

Y danse des inconnus,

Dans les cirques de l'ombre

S'avancent distordus.


Ils naissent du trident

Crachant leur révolvers,

Et vivent du printemps

Gavés de somnifères.


Leur seul médicament

Produit leur stupidité,

Leur fera oubliés

Les souvenirs du passé.


Dans les ruelles survit

Le chant des déraisons,

Ils trouvent sens à la vie

Condamnée au néant.


Et ils ferment les yeux

Croient en une récompense,

Croisant leur mains de feu

Signant leur impuissance.


Ils suivent le bien le mal

Remplissent les faux-semblant,

Ils prennent leur être banal

Comme l'œuvre d'un subconscient.


Ils pensent qu'à bien agir

Ils iraient au paradis,

Dans leur dos ils soupirent

Les morts assaillis.


Dans les ruelles folies

Où pourrissent les cadavres,

Une odeur de moisit

Éveil l'instinct animal.


Demain poussée par la nuit

Il recommencera,

Le cycle de la vie

Direction la M.A.

Poèmes - Ce que nous sommesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant