Tu ne sais rien

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Tu ne sais pas,

Tu ne veux pas le comprendre.

Car l'on sait tous que toi,

Le "toi" ne peut jamais se méprendre.


Mais dans ma tête, dans ma tête,

Chante des voix pleurantes,

Là-bas elles y hurlent même,

Elles y hurlent des paroles écœurante.


Devant mes yeux elles dansent,

Les ombres des personnes invisibles,

Elles rient, se moquent en abondances,

Et moi je les vois, indivisibles.


Et quand je cris, quand je cris

Sur mon visages n'est-ce pas écris ?

Où es-tu, tu n'es jamais là

Sur mes bras et mon cou ne s'y présentes pas ?


Et quand je ris, quand je ris

Tu les faits tous cessaient.

Je ne pleure jamais, je suis toujours euphorie

Ne fait pas comme si mieux que moi tu me connaissais.


Et quand j'ai envie d'en finir, d'en finir

Quand une corde rouge entoure mon cou,

Quand sur mon bras des croix de fer se poursuivirent,

Laissant derrière eux le sang comme goût.


Et quand j'ai failli sauter du balcon,

Quand mon corps n'attendait plus ton pardon,

Quand j'ai hurlé alors que tu me cherchais,

Pour franchir la barrière me séparant du forfait.


Je ne l'ai pas fait, pas fait

Car je n'étais pas prêt.

Je ne l'ai pas regretté, pas regretté,

A part quand tu recommençais.


A part quand j'avais envie de partir, de partir

De m'enfuir de tout ses hallucination dans mon cerveau,

De ses illusions dansantes du martyr,

Des voix qui n'existent que comme fardeau.


Alors ne redis jamais, ne redis jamais

Qu'en tant que père tu me connais,

Car malgré ce que tu penses savoir,

Je n'ai jamais voulu me faire voir.

Poèmes - Ce que nous sommesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant