Chapitre 6

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INDRA

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INDRA

Je ne vois plus rien à cause des multiples flashs qui nous agressent, les paparazzis se font une joie de pouvoir prendre des centaines de clichés des garçons. Je comprends maintenant, pourquoi ils ont pris des lunettes de soleil avant de partir, alors que le temps est nuageux pour un mois de juin.

— Indra, garde la tête baissée jusqu'à ce qu'on pénètre dans le bâtiment, me hurle Liam.

— Mais je ne vois rien ! Je ne sais même pas où je marche, lui expliqué-je.

— Tiens-toi au bras de Colin ! Surtout, ne le lâche pas, me répond-il.

Je tends la main devant moi, ouvre brièvement un œil puis attrape le bras de Colin où, je me colle directement en fermant les yeux. Je l'entends grogner, mais je m'en fiche totalement. Qu'il soit d'accord ou pas, c'est bien la dernière chose à laquelle je pense pour l'instant. Lorsque nous pénétrons dans l'enceinte du bâtiment à l'abri de tous ces vautours, je souffle de soulagement. Je ne comprends pas comment font les garçons pour subir tout ça quotidiennement, j'en serais sûrement incapable.

— Tu peux éviter de faire ta sangsue et me lâcher, me lance-t-il brutalement.

— C'est préférable, j'aurais peur de t'abîmer ou pire, de salir ta jolie veste qui doit coûter plus cher que mon salaire mensuel.

Colin essaie plusieurs fois de dire quelque chose pourtant, rien ne sort de sa bouche ridiculement sexy.

Sérieusement Indra ?!

— Je vous demanderai qu'une seule chose aujourd'hui, nous rappelle Jason le manager. C'est de bien vous comporter. Et je parle surtout pour toi, Colin.

— Comme si je ne savais pas me tenir, tiens ! dit l'intéressé avant de lever les yeux au ciel.

— C'est vrai que tu l'as si souvent prouvé, répliqué-je ironiquement.

Il me lance un regard meurtrier, au même moment une femme d'une cinquantaine d'années s'approche de nous. Cheveux bruns relevés d'un chignon strict, habillé d'une chemise à carreaux blanc et noir, puis d'un pantalon en tissu et d'une paire de chaussures. Ces derniers sont de couleur identique.

Elle me fait froid dans le dos !

— Bonjour à tous, je suis vraiment ravie de vous avoir parmi nous. Les enfants n'arrêtent pas de vous réclamer, j'en entends parler tous les jours. Je suis la directrice de l'orphelinat depuis un peu plus de vingt ans maintenant, j'espère que vous passerez un agréable moment avec eux.

Après tout, elle ne semble pas si méchante que ça. J'ai toujours eu une mauvaise première impression sur le personnel des établissements tels que celui-ci, à cause de tous les films ou dessins animés qui ne leur rendent pas justice.

Devil's Hell, Tome 1 [Sous contrat d'éditions]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant