Sérafine - Tome I: Appelez-moi Raf

Chapitre XIV

Bonjour, bonjour, cher peuple de Wattpad. Me revoilà et ce n'est pas pour le meilleur...
Comme vous avez pu le remarquer je prend pas mal de temps pour écrire mes chapitres, bien plus qu'il n'en faudrait. La raison est simple je suis pas très satisfaite de mes premiers chapitres et ça me bloque, pour remédier à cela je vais procédé à plusieurs changements, ce qui équivaut à une réécriture des chapitres déjà postés. Je vais essayer de faire ça le plus rapidement possible pour vous donner la suite ! En attendant voici le Chapitre XIV qui n'est pas génial, désolé.
Sur ce, bonne lecture et surtout un peu de patience, l'histoire n'en sera que meilleure, enfin j'espère ^^

∞

-Donc en résumé, tu es une orpheline amnésique.

Je rigole de bon cœur, c'est toujours comme ça avec Sebastian. Il a un don pour rendre tout plus simple, plus léger. Ce garçon sait me faire rire, qu'importe la gravité de la situation. Je déteste avoir à l'avouer mais Edward avait raison, ça fait du bien d'avoir quelqu'un extérieur à ces histoires d'éternité. Quelqu'un avec qui je peux parler de tout et de rien. Je n'irai quand même pas jusqu'à dire que Sebastian est un ami, je ne me jetterai pas dans les flammes pour lui. Je dirai plus que c'est un pote de conneries. Nous nous sommes rencontrés après s'être tous les deux fait virer de nos cours respectifs et nous avons fait connaissance en retenue, nous étions destinés à faire de grandes choses ensemble.
Lorsque l'un se fait sortir d'un cours, l'autre ne tarde jamais le rejoindre. Nos professeurs deviennent dingues, ils ont même été jusqu'à nous convoquer chez la directrice avec nos parents. Heureusement pour nous Caleb a réglé le problème...

Cependant, Caleb a beau m'avoir fait une faveur, je lui en veux toujours énormément d'avoir réduit en cendres ma seule piste sur mon passé. D'un commun accord nous évitons les sujets qui fâchent ce qui nous permet d'être dans la même pièce sans faire voler les chaises. Mais je garde un sentiment amer à son égard et il le sait.

Après, je pense pouvoir me considérer chanceuse d'avoir tout de même réussi à déchiffrer le nom d'une femme ayant apposé sa signature au coin d'une page de mon dossier.

-Adriana Lodkov, c'est tout ce que tu as ? Nous avons donc une date, celle de ton arrivée à Goldentree, et un nom, celui d'une femme dont nous ne savons rien... Autant te dire qu'on n'a pas grand-chose.

-Et dire que je comptais sur toi pour me remonter le moral... Tu m'es d'une grande aide.

Il me donne un petit coup sur l'épaule avant de me sourire. J'ai toujours trouvé que Sebastian avait un visage enfantin mais une fois qu'il sourit, c'est encore pire. Il a l'air candide, naïf. Et ses petites taches de rousseur ne font que souligner un peu plus son côté insouciant.

-Très bien, je t'aiderai mais un autre jour. Ce soir, on sort ! On boit jusqu'à oublier tous nos soucis et on danse jusqu'à en perdre haleine. Je ne rentrerai pas chez moi avant qu'il ne fasse clair.

Avons-nous école demain ? Oui. Cela nous importe-t-il ? Non.
En moins de deux minutes nous sortons du café ou nous étions sans prendre la peine de payer et partons faire les boutiques.
J'adore faire du shopping avec Seb, c'est le genre de personne qui vous dira sans concessions que votre pantalon vous grossis.

Nous rentrons chez moi les bras chargés de paquets. Comme toujours, Seb n'a pas pu s'empêcher de dévaliser le magasin.
L'année passée sa chère tante est décédée d'un cancer du foie, ou du poumon ? Je ne sais plus mais quoi qu'il en soit, avant de mourir, la brave dame a tenu à faire un petit cadeau d'adieu à son seul neveu. N'ayant pas d'enfants, elle a laissé à Sebastian toute sa fortune dont il a hérité le jour de ses 18 ans, il y a quelques mois de ça. Depuis, monsieur s'amuse sans compter, il ne devra sûrement plus jamais le faire de toute façon.